Fraude aux virements bancaires : comment valider un IBAN figurant sur une e-facture ?

fraude aux virements bancaires

La fraude aux virements bancaires est un problème préoccupant pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Parmi les diverses formes de fraude aux virements bancaires, la plus populaire reste la fraude au faux fournisseur, qui consiste à usurper l’identité d’un fournisseur de l’entreprise, même s’il existe quantité d’autres formes de fraude. Les techniques les plus couramment utilisées pour cette fraude aux virements bancaires (FOVI) comprennent l’usurpation d’identité et l’ingénierie sociale. Les méthodes de contact et d’approche de la victime peuvent varier, mais il est important de noter que les victimes sont souvent touchées de manière indirecte. En effet, lorsqu’une entreprise est victime d’une fraude aux virements, le prochain sur la liste est souvent un client ou un fournisseur de cette entreprise. Cette menace ne connaît pas de frontières, les fraudeurs sont difficiles à identifier et les chances de récupérer les fonds volés sont minimes. Fraude aux virements bancaires : Le contrôle de l’IBAN au cœur du débat ! Pour prévenir la fraude au faux fournisseur, il est essentiel de s’assurer que le compte présenté correspond effectivement à celui du fournisseur, à chaque création ou modification de sa fiche dans la base de données des fournisseurs. Cependant, cette tâche peut s’avérer complexe dans les grandes organisations souvent décentralisées, avec de gros volumes de tiers à gérer. Comment être certain qu’une modification a été apportée aux bases de données et comment vérifier et valider ces changements d’IBAN ? Quels Changements avec la Facture Électronique ? Cette problématique s’étendra également à la facture électronique, qui deviendra obligatoire pour les entreprises à partir de septembre 2026. À partir de cette date, les entreprises françaises devront être en mesure d’intégrer des fichiers de facturation directement dans leurs systèmes informatiques. Dans ce contexte de changement organisationnel et d’évolution des outils informatiques, les fraudeurs utiliseront probablement des techniques encore plus sophistiquées de piratage pour modifier les coordonnées bancaires dans les fichiers de factures électroniques ou pour accéder aux systèmes informatiques des entreprise afin de modifier directement leurs bases de données fournisseurs. Dispositifs de Contrôle Disponibles Il existe néanmoins des pares-feux : des dispositifs permettant de vérifier les coordonnées bancaires fournies par un titulaire de compte à un émetteur de virement. Parmi ces dispositifs, SEPAmail Diamond est une solution bancaire visant à détecter les erreurs de saisie et à lutter contre la fraude aux coordonnées bancaires. SEPAmail Diamond permet notamment de : Détecter les erreurs de saisie en vérifiant la conformité de la structure de l’IBAN. Vérifier l’existence réelle de l’IBAN et s’il correspond à un compte ouvert. S’assurer que l’IBAN correspond bien au titulaire présumé du compte. Une Solution de Sécurité Incontournable En résumé, bien qu’il existe des dispositifs pour tester les comptes fournisseurs, détecter les changements dans les bases de données reste une étape cruciale. C’est là que la solution MATA IO intervient, en détectant en continu tous les ajouts et modifications de tiers, interrogeant automatiquement les dispositifs SEPAmail Diamond ou SIS ID pour valider les nouvelles coordonnées bancaires, et vérifiant systématiquement tous les fichiers de règlement avant leur envoi à la banque. Ainsi, cette procédure devient incontournable et traçable grâce à l’historisation des contrôles effectués. En combinant la solution de sécurité MATA IO avec une base de données, les entreprises peuvent effectuer leurs paiements en toute tranquillité, avec l’assurance que l’IBAN payé correspond bien à celui du fournisseur.   Pour en savoir plus sur la fraude aux virements bancaires, contacter le 0806110020.  

Migration Iso 20022

Migration ISO 20022 Les entreprises ont découvert cette norme lors du passage obligatoire aux virements et prélèvements SEPA en 2012. Puis, au travers de diverses offres de formats bancaires : virements étrangers, urgents ou de trésorerie XML, relevés de comptes XML.   Cette norme d’échanges XML va dorénavant être progressivement adoptée pour couvrir l’ensemble des échanges interbancaires. Ces derniers étant réalisés précédemment au travers de messages SWIFT MT. Le calendrier de cette migration s’étale entre le 1er novembre 2022 et novembre 2025. L’adoption de ces nouveaux formats va permettre aux établissements financiers de s’échanger des données plus détaillées, plus rapidement et dans un format mieux structuré. Cette migration entraine pour les entreprises de nouvelles obligations et échéances. Celles-ci vont devoir s’adapter avant le terme de la migration.   Migration ISO 20022 : Impact sur les formats   Concernant le virement SEPA : le format pain.001.001.02 encore très utilisé devra être remplacé, soit au profit du format pain.001.001.03 (déjà en œuvre) ou au profit du nouveau format pain.001.001.09. Concernant le prélèvement SEPA : Il est recommandé de migrer vers la version 2019 : pain.008.001.08. Concernant les virements étrangers : Il est recommandé de migrer les transactions au format CFONB 320 vers le format XML ISO 20022 pain.001.001.09.   Migration ISO 20022 : Impact sur les données   Dans les remises de règlement XML échangées, les adresses des bénéficiaires vont devoir respecter une structuration précise (jusqu’à 14 rubriques différentes, toutes n’étant pas obligatoires). Cette structuration des adresses des bénéficiaires va représenter un défi pour les entreprises équipées d’ERP au sein desquels ces adresses ne sont pas stockées dans un format structuré : N° de voie, nom de voie, région, département, ville, pays, … A ce jour, le calendrier de ces obligations n’est pas totalement arrêté, et les documents fournis par les différentes banques peuvent parfois se contredire. Au plus pressé il s’agira de fournir les adresses au format structuré avant novembre 2023 pour les virements étrangers ou en devises, et avant novembre 2025 pour les virements SEPA ainsi que pour les prélèvements SEPA. Contactez MATA pour en savoir +

Sepa, Iban, Bic : Où Trouver Les Bonnes Informations ?

Le virement SEPA ou SCT (Sepa Credit Transfer) est un format de virement utilisé pour les virements en EURO à l’intérieur de l’ Espace Unique de Paiements en Euros, ou zone SEPA (Single Euro Payment Area).   Le virement SEPA est une opération de paiement en euros à l’intérieur de la zone SEPA. Retrouvez la liste des 34 pays de la zone SEPA  https://www.ecb.europa.eu/paym/integration/retail/sepa/html/index.fr.html Bon à savoir : La zone SEPA n’est pas limitée à la zone EURO : exemples de pays SEPA non EURO : Danemark, Suède, Pologne, Hongrie, Roumanie, etc. La zone SEPA comprend des pays non membres de l’Union Européenne : exemples de pays SEPA hors UE : Suisse, Norvège, UK Mais seules les transactions en EURO peuvent être réalisées par virement SEPA   L’IBAN (International Bank Account Number) est un identifiant de compte bancaire répondant à la norme internationale ISO 13616. Il permet d’identifier de manière unique le compte bancaire d’un client auprès d’une institution financière dans un pays donné. Il est constitué de 34 caractères alphanumériques maximum (27 en France), comprenant le code ISO du pays, l’identifiant de compte national et une clé de contrôle. Retrouvez la liste des formats IBAN par pays https://www.ecb.europa.eu/paym/integration/retail/sepa/iban/html/index.fr.html Bon à savoir : L’IBAN est obligatoire pour les virements SEPA L’IBAN est également utilisé dans certains pays hors zone SEPA : exemple Tunisie, Turquie. Le BBAN est la dernière partie de l’IBAN lorsqu’il est utilisé pour les transferts de fonds internationaux. Contrairement à l’IBAN, il n’est pas normalisé, chaque pays a son format BBAN spécifique. Le code BIC (Bank Identifier Code) est l’identifiant international de la banque, qui comporte de 8 à 11 caractères. Il peut aussi être appelé SWIFT (Society for worldwide Interbank Financial Telecommunication) du nom de l’organisme international gérant les BIC. Bon à savoir : Depuis le 01/01/2016, le BIC n’est plus obligatoire pour les virements SEPA. En revanche il est requis pour les virements internationaux (non SEPA).