Paiements en cryptomonnaies en entreprises : est-ce possible ?

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Paiements en cryptomonnaies – L’adoption des cryptomonnaies dans les transactions d’entreprise continue de susciter le débat. En 2023, une étude du cabinet Deloitte indiquait que 30 % des entreprises françaises utilisaient les cryptomonnaies pour des transferts internationaux ou des paiements de fournisseurs. Faut-il voir dans cette tendance un avenir solide ou un simple effet de mode ? Cet article explore les avantages, les risques et les enjeux des paiements en cryptomonnaies pour les entreprises. 1. Un engouement croissant pour les paiements en cryptos Adoption mondiale et croissance rapide En 2024, 562 millions de personnes possédaient des cryptomonnaies, marquant une augmentation de 33 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance n’épargne pas le monde des affaires, où de plus en plus d’entreprises testent l’intégration des cryptomonnaies dans leurs systèmes de paiement. Exemples d’entreprises pionnières Fitness Park : Depuis janvier 2025, cette chaîne de salles de sport accepte les abonnements payés en cryptos. Le Printemps : Depuis novembre 2024, le grand magasin français permet le paiement en Bitcoin et Ethereum grâce à un partenariat avec Binance Pay et Lyzi. Cannes : La ville encourage ses commerçants à accepter les paiements en cryptomonnaies pour répondre à la demande des touristes internationaux. 2. Les avantages des paiements en cryptomonnaies Réduction des coûts de transaction Les cryptomonnaies permettent de limiter les frais bancaires grâce à la suppression des intermédiaires traditionnels. Rapidité des transactions internationales Les transactions transfrontalières peuvent s’exécuter en quelques minutes au lieu de plusieurs jours avec les systèmes bancaires classiques. Transparence et sécurité La blockchain assure une traçabilité complète et renforce la lutte contre la fraude. Accès à un marché mondial En acceptant les cryptos, une entreprise peut attirer une clientèle internationale adepte de ces nouvelles technologies de paiement. Confidentialité des transactions Contrairement aux paiements traditionnels, les transactions en cryptomonnaies permettent une anonymisation accrue des données, réduisant ainsi les risques de cyberattaques et de vol d’informations sensibles. 3. Les risques et enjeux pour les directions financières Volatilité des cryptomonnaies Le Bitcoin et l’Ethereum connaissent des fluctuations de valeur importantes, posant un risque financier pour les entreprises acceptant ces devises. Cadre réglementaire incertain La régulation des cryptomonnaies évolue rapidement, ce qui peut compliquer leur adoption. Complexité comptable et fiscale L’intégration des paiements en cryptos nécessite une adaptation des outils comptables et une connaissance fine de la fiscalité appliquée. Impact environnemental Le minage des cryptomonnaies consomme d’importantes ressources énergétiques, un point crucial pour les entreprises ayant une politique RSE engagée. Risque de perte et de cybercriminalité Les actifs numériques peuvent être sujets à des cyberattaques, des fraudes ou des pertes en raison d’erreurs humaines, telles que la perte de clés privées. 4. Solutions pour réduire les risques des paiements en cryptomonnaies Adoption des stablecoins Les stablecoins, comme l’USDT ou le PYUSD de PayPal, permettent de bénéficier des avantages des cryptos sans subir la volatilité des actifs traditionnels. Outils de conversion instantanée Certaines solutions permettent de convertir automatiquement les cryptomonnaies en monnaie fiduciaire, limitant ainsi les risques de fluctuation. Encadrement légal et fiscal Le recours à des experts en crypto-finance est essentiel pour respecter la réglementation en vigueur. Intégration de systèmes de sécurisation avancés Les entreprises peuvent mettre en place des solutions comme le stockage à froid, l’authentification multi-facteurs et des contrats intelligents pour renforcer la sécurité des transactions. Sensibilisation et formation des collaborateurs Pour assurer une gestion optimale des transactions en cryptos, il est essentiel de former les collaborateurs et d’intégrer des processus de surveillance des flux financiers. Conclusion : une opportunité sous conditions Si les cryptomonnaies offrent des opportunités stratégiques pour les entreprises, leur adoption doit se faire avec prudence. Une analyse approfondie des risques, l’utilisation d’outils de stabilisation et une veille réglementaire rigoureuse sont indispensables pour une intégration réussie dans les paiements d’entreprise. Avec une planification stratégique et un cadre de sécurité robuste, les cryptomonnaies pourraient bien devenir une alternative viable aux méthodes de paiement traditionnelles. Pour en savoir plus sur nos logiciels, contacter le 0806110020.  

Arnaque au faux conseiller bancaire : Comment se protéger et faire valoir ses droits ?

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L’arnaque au faux conseiller bancaire explose et met à rude épreuve les banques, souvent contraintes de rembourser leurs clients sous certaines conditions. Découvrez les rouages de cette escroquerie et les recours possibles. L’arnaque au faux conseiller bancaire : une menace en pleine expansion Les escroqueries bancaires ne cessent d’évoluer grâce aux nouvelles technologies. Parmi elles, l’arnaque au faux conseiller bancaire, aussi appelée spoofing, est devenue une technique de fraude redoutable. Le principe est simple : l’escroc contacte sa victime en se faisant passer pour un conseiller bancaire officiel. Grâce à l’usurpation de numéro (technique du spoofing), il parvient à afficher un numéro identique à celui de la banque, instaurant ainsi un climat de confiance. Ensuite, il alerte le client sur une prétendue fraude en cours sur son compte et l’incite à effectuer des opérations sous prétexte de sécuriser ses fonds. En réalité, ces manipulations permettent aux fraudeurs de détourner l’argent. Comment les escrocs piègent leurs victimes ? L’arnaque suit généralement un scénario bien rodé : Appel frauduleux : l’escroc se fait passer pour un employé du service antifraude de la banque. Prétexte alarmant : il évoque une activité suspecte sur le compte et la nécessité d’une intervention urgente. Demande d’informations confidentielles : il incite la victime à fournir des codes de validation ou à effectuer des virements. Vidage du compte : une fois les informations obtenues, les fonds sont transférés vers des comptes frauduleux. Quels sont les droits des victimes d’une arnaque au faux conseiller bancaire ? Face à cette fraude, les victimes se demandent si leur banque doit les rembourser. La législation est claire : selon l’article L.133-18 du Code monétaire et financier, la banque doit restituer les sommes détournées lors d’une « opération de paiement non autorisée ». Toutefois, elle peut refuser le remboursement si elle prouve que le client a commis une négligence grave. La justice tranche en faveur des victimes Une décision récente de la Cour de cassation (23 octobre 2024) a confirmé que la banque doit rembourser un client victime de spoofing. Dans cette affaire, un escroc avait usurpé le numéro de téléphone de BNP Paribas et convaincu un client d’effectuer des virements, causant une perte de 54 500 euros. La banque avait refusé de restituer la somme, invoquant une négligence grave. Toutefois, la justice a donné raison au client, soulignant qu’il avait été manipulé de manière sophistiquée et qu’il avait réagi rapidement en signalant la fraude. Les limites du remboursement bancaire Toutefois, toutes les victimes d’arnaque au faux conseiller bancaire ne sont pas systématiquement remboursées. Les banques peuvent refuser si : Le client a délibérément transmis ses codes confidentiels. Il a tardé à signaler la fraude. Il a effectué un virement volontairement, sans intervention directe de l’escroc. La jurisprudence considère que la négligence grave est avérée si la victime a sciemment communiqué ses informations sensibles sans vérifier l’authenticité de l’appel. Comment éviter l’arnaque au faux conseiller bancaire ? Pour se prémunir contre cette escroquerie, voici quelques bonnes pratiques : ✔ Ne jamais divulguer ses codes bancaires : aucun conseiller bancaire ne demandera vos codes par téléphone. ✔ Vérifier l’identité de l’appelant : en cas de doute, raccrochez et rappelez directement votre agence. ✔ Ne jamais valider un virement sous pression : prenez le temps de contacter votre banque via un canal officiel. ✔ Surveiller ses comptes bancaires régulièrement : toute activité suspecte doit être signalée immédiatement. ✔ Activer l’authentification forte : utilisez les dispositifs de sécurité proposés par votre banque (validation biométrique, double authentification). Que faire si vous êtes victime d’une arnaque au faux conseiller bancaire ? Faire opposition immédiatement : contactez votre banque pour bloquer les transactions frauduleuses. Porter plainte : déposez une plainte auprès du commissariat ou de la gendarmerie. Signaler la fraude sur Perceval : la plateforme gouvernementale recueille les signalements de fraude bancaire. Saisir le médiateur bancaire : si la banque refuse de rembourser, contactez le médiateur financier. Envisager une action en justice : en cas de litige, un avocat spécialisé peut vous aider à défendre vos droits. Les banques face au défi du spoofing Conscientes de la recrudescence de l’arnaque au faux conseiller bancaire, les banques renforcent leurs mesures de sécurité : Authentification renforcée pour valider les transactions sensibles. Blocage automatique des opérations suspectes. Campagnes de sensibilisation pour alerter leurs clients des risques de fraude. Une réglementation plus stricte à l’horizon ? La loi Naegelen (1er octobre 2024) vise à lutter contre le démarchage abusif et le spoofing en obligeant les opérateurs télécoms à authentifier les appels bancaires. Toutefois, cette mesure ne s’applique qu’aux lignes fixes, limitant son efficacité face aux fraudeurs. Conclusion : la vigilance, votre meilleur allié contre l’arnaque au faux conseiller bancaire L’arnaque au faux conseiller bancaire est une fraude sophistiquée qui piège de nombreux clients. Si vous êtes victime, sachez que vous avez des droits et des recours pour obtenir le remboursement des sommes perdues. Toutefois, la prévention reste la meilleure protection : ne communiquez jamais vos codes bancaires et vérifiez systématiquement l’authenticité des appels de votre banque. 🔹 Avez-vous déjà été confronté à une tentative de spoofing ? 🔹 Pour en savoir plus sur nos logiciels, contacter le 0806110020.  

ARNAQUES AUX COORDONNEES FOURNISSEURS: COMMENT LES EVITER?

Les arnaques financières, escroqueries et abus de confiance ont fait un bond de 24% en 5 ans selon le ministère de l’Intérieur. L’année dernière, 70% des entreprises avaient subi au moins une tentative de fraude. Les entreprises de toutes tailles sont menacées par les arnaques. Des escroqueries substantielles qui reposent souvent sur les coordonnées fournisseurs, l’indispensable RIB : facile à mettre en œuvre, c’est une pratique malheureusement lucrative et efficace car elle prend du temps à être détectée. Qu’est-ce qu’une arnaque aux coordonnées ? Cette arnaque passe par le changement des coordonnées de paiement d’un fournisseur au profit d’un tiers complice. Dès lors, les règlements vont partir vers le fournisseur habituel de l’entreprise mais ils arriveront – grâce au changement des coordonnées bancaires – sur un compte frauduleux, au profit d’un escroc. Comment fonctionne cette fraude ? La mise en œuvre est relativement simple : il suffit de créer de fausses adresses emails, de disposer d’un RIB et de connaissances basiques sur l’organisation sociale de l’entreprise. Aucune information confidentielle n’est vraiment nécessaire. Toutes les informations sur les relations commerciales entretenues par l’entreprise se trouvent aujourd’hui sur internet (fournisseurs, partenaires, adresse de domiciliation et même bailleur). Il en est de même pour trouver la personne qui gère en tant qu’administrateur le fichier des coordonnées bancaires fournisseurs de l’entreprise, elle s’est probablement identifiée sur les réseaux sociaux professionnels. Dès lors, l’arnaque se déroule. Dès que le vrai fournisseur émettra la prochaine facture, le règlement interviendra sur les nouvelles coordonnées bancaires. Il en est de même si l’escroc émet de fausses factures, c’est alors une fraude aux faux fournisseurs. La fraude au faux fournisseur La fraude est bien sûr basée sur une arnaque aux coordonnées bancaires. Ici, l’arnaque consiste à exploiter à deux reprises l’asymétrie d’informations existant entre le client et le fournisseur. Elle est doublement redoutable… Tout d’abord, l’imposteur se fait passer pour un responsable comptable ou financier de l’entreprise cliente auprès du fournisseur, il lui demande des informations sur les factures restant à régler. Il contacte ensuite l’entreprise cliente en adjoignant les factures correspondantes et les fausses coordonnées bancaires. Quelles solutions? Si les escrocs parviennent mettre en place ces arnaques, cela signifie qu’il existe des faiblesses dans les systèmes. Nos entreprises doivent mettre en place des procédures en interne, ne pas compter uniquement sur la vigilance des banques et déployer des outils simples et adaptés à leurs objectifs. Le succès réside dans l’implantation de solutions simples et permanentes. On peut, par exemple, instaurer un système de double signature dès que le virement dépasse une certaine somme, voire installer un logiciel bloquant toute transaction sur un tiers modifié sans la validation d’un responsable accrédité. Mata, spécialiste de la sécurité des paiements, vous accompagne dans l’identification de vos risques et la mise en place de solutions adaptées à votre organisation.

THOUARS : 26 SALARIÉS LICENCIÉS SUITE À UNE FRAUDE AU PRÉSIDENT

Des anciens salariés de BRM Mobilier, demandent réparation, ce lundi, devant le Conseil des Prud’hommes. Ils dénoncent les conditions de leur licenciement qui remonte à 2016. L’entreprise de Bressuire avait fait faillite suite à une escroquerie d’1,6 millions d’euros. C’est un nouveau rebondissement dans le feuilleton BRM Mobilier, cette entreprise de Bressuire qui a fait faillite il y a cinq ans après une retentissante arnaque. Ce lundi, 26 des 44 salariés licenciés suite à la liquidation judiciaire de l’entreprise en 2016, demandent des dommages et intérêts devant le Conseil des Prud’hommes. En 2015, le patron de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de meubles pour collectivités, s’était fait usurper son identité par une collaboratrice qui a réussi à détourner 1,6 millions d’euros. Le fabriquant de mobilier qui jouissait d’une notoriété de plus de 60 ans, avait été victime d’une « fraude au président », il s’agit d’une escroquerie qui consiste à exiger d’une entreprise un virement en se faisant passer pour l’un de ses dirigeants. Les salariés reprochent à la maison mère, le groupe Mecaseat, de ne pas avoir préserver les emplois. BRM Mobilier appartenait au groupe financier belge MecaSeat via la SPCM. « La loi n’a pas été respectée, il est fondamental que le droit puisse être appliqué dans son intégralité sans user de manoeuvres, il faut que tout le monde y compris les maisons mères, prennent leurs responsabilités face aux situations désastreuses que vivent les salariés » s’est insurgée ce matin, Sarah Djabri, l’avocate des salariés. Le jugement sera rendu le 15 décembre. Source : France3