Facture électronique : MATA IO est pilote !

Nous sommes heureux de vous annoncer que MATA IO a été sélectionnée par l’AIFE (Agence pour l’Informatique Financière de l’État) pour participer à la phase pilote de la facture électronique. Après analyse, l’Administration, sensible à la présentation de notre projet et à la qualité de notre réponse, a évalué notre dossier au niveau excellent. Elle a particulièrement apprécié le fait que nous ayons rempli minutieusement sa grille de collecte des informations et que nous ayons produit un schéma qui détaille précisément les flux échangés entre les membres de l’équipe pilote. Les membres du pilote : Pour cette démarche pilote, MATA IO s’est entourée de clients partenaires avec lesquels nous collaborons depuis de nombreuses années. Il s’agit de sociétés de toutes tailles et dans des secteurs d’activités divers, mais qui se sont toujours montrées pionnières dans l’adoption des réformes et des nouveaux dispositifs électroniques (SEPA, EBICS TS, SEPAMAIL). Quelles sont les motivations des pilotes ? Chaque entreprise participant à ce projet pilote a exprimé des motivations spécifiques : Compréhension des changements induits : Les partenaires souhaitent saisir pleinement les changements induits par cette réforme pour mieux préparer leur organisation de facturation. Anticipation et adaptation : En participant à la phase pilote, les entreprises cherchent à anticiper au mieux cette réforme pour adapter leurs systèmes informatiques et qualifier les données nécessaires avant l’échéance officielle. Partager les expériences : En intégrant un groupe de travail, les participants bénéficient de retours d’expérience multiples pour faire face aux problématiques qui pourraient surgir tout au long du projet. Quel est l’objectif de MATA IO ? L’objectif principal de MATA IO est de démontrer le bon fonctionnement de sa solution de facturation électronique auprès de ses clients. Pour atteindre cet objectif, il va falloir mettre en place les actions suivantes : Tester l’échange de factures par API avec le portail public de facturation. Valider les formats produits en émission. Gérer le cycle de vie des factures en échangeant les flux de statuts. Intégrer les factures en réception en paramétrant un workflow de validation pour les traiter efficacement et les comptabiliser automatiquement. Un partenaire aguerri aux évolutions technologiques Forte de son expertise dans les changements de normes bancaires telles qu’ETEBAC, EBICS et des formats comme CFONB, SEPA, ISO20022, MATA IO est bien préparée pour mener à bien cette démarche pilote. Déjà en 2012, MATA, société sœur de MATA IO proposait des convertisseurs à ses clients pour faciliter leur transition vers la norme SEPA, leur donnant ainsi le temps nécessaire pour adapter leurs systèmes d’information. Conclusion Le projet pilote de facturation électronique jouera un rôle essentiel dans la mise en place complète du dispositif en impliquant tous les acteurs clés. Cette initiative permettra de tester le bon fonctionnement du processus du début à la fin, en associant le portail public de facturation, les plateformes partenaires, les entreprises utilisatrices et les éditeurs de logiciels. En outre, il constituera une opportunité précieuse pour évaluer l’adaptation du dispositif d’accompagnement aux attentes des entreprises, dans un esprit d’ambition et de dialogue. MATA IO est impatiente de participer à ce projet d’envergure nationale qui va transformer durablement les process de facturation et de fiscalité au sein de nos entreprises et remercie l’Administration fiscale de lui donner l’opportunité de participer à cette phase pilote décisive. Contactez MATA pour en savoir plus
Facture Électronique : Un Retard National Coûtant 15 Milliards d’Euros par An

Malentendu ? Manque de préparation ? Nervosité ? La réforme de la facture électronique a été reportée. Tous les acteurs de la facture électronique espèrent que la DGFiP prendra en compte son écosystème partenaire – entreprises, candidats pilotes et PDP -, qui, bien que volontaire, est inquiet du retard dans la mise en œuvre de cette réforme. Cet événement était attendu comme le grand événement de 2024. La dématérialisation, déjà en vigueur dans le secteur public depuis 2020, concernant les 2,5 milliards de factures émises en France chaque année, devait débuter le 1er juillet 2024 pour se conclure deux ans plus tard. Toutefois, ce calendrier a été reporté cet été, le 28 juillet 2023, par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), sans préciser les nouvelles échéances. Car, précise la DGFIP : « La date du report sera fixée lors de l’adoption de la loi de finances pour 2024, dans le but d’assurer une transition optimale vers la facturation électronique pour les quatre millions d’entreprises concernées. » Cyrille Sautereau, président du Forum National de la Facture Électronique, n’a pas été surpris par ce retard. Il a noté que cet été, « 27% des entreprises ont déclaré ne pas être prêtes pour la facturation électronique. » Ce qui l’a davantage surpris, c’est l’arrêt soudain du projet. Assurément, pour tous les acteurs du projet, il vaut mieux être pragmatique et repousser d’un an plutôt que de mettre fin au projet, mais en attendant, il ne faut pas rester les bras croisés. » Quelques mois après cette annonce, environ 250 acteurs du secteur se sont réunis pour discuter de l’avenir de cette réforme avec la DGFiP. Certains participants espèrent que cette discussion ne mènera pas à ce qu’ils redoutent le plus : une suspension du projet trop longue qui risque de démobiliser les entreprises qui avaient commencé à préparer leur passage à la facture électronique. La réforme avait pourtant un objectif clair : vérifier la conformité des factures. Mais sa mise en œuvre s’est avérée complexe et multiforme. Le but de cette dématérialisation était de réduire la fraude à la TVA, estimée à 14-15 milliards d’euros pour la France. Mais aussi d’automatiser les process pour réduire les coûts pour les entreprises. Une réforme nécessaire, à l’initiative de l’Administration Fiscale dans laquelle se sont impliqués les candidats pilotes ou PDP (plateforme de dématérialisation partenaire) qui se sont cependant révélés moins nombreux qu’attendu. En effet, les prérequis techniques sont forts et la réforme est complexe, ce qui a pu décourager certains candidats, que le report de la réforme ne va probablement pas rassurer. En conclusion, bien que la facturation électronique présente de nombreux avantages sur le papier, sa mise en œuvre effective se révèle plus difficile que prévu. Il reste à voir comment la DGFiP va poursuivre ce chantier, réussir à remobiliser l’écosystème de la facture électronique pour que cette réforme, indispensable, soit finalement mise en œuvre avec succès. Contactez MATA pour en savoir plus
Prévention des fraudes : Comment les entreprises peuvent-elles se protéger ?

Avec la croissance rapide de la technologie, les entreprises sont confrontées à une augmentation des tentatives de fraude. Pour se défendre, il est essentiel d’adopter une stratégie claire pour identifier les risques et mettre en place des actions concrètes. Prévention des fraudes : Tout type d’entreprise peut être ciblé, qu’elle soit petite ou grande. Les statistiques montrent néanmoins que les entreprises de taille moyenne et les grandes sociétés sont de plus en plus visées, avec une augmentation notable des tentatives de fraudes. Des méthodes de fraude toujours plus raffinées Qu’il s’agisse d’employés malintentionnés ou des cybercriminels externes, les techniques de fraude se diversifient. Parmi elles, la fraude au dirigeant, les cyberattaques, les escroqueries liées à de faux clients ou fournisseurs, et le phishing se démarquent. Les fraudeurs affinent leurs approches, rendant leurs attaques de plus en plus convaincantes. Ils utilisent notamment des informations personnelles pour rendre leurs demandes plus crédibles, allant jusqu’à créer des vidéos falsifiées de dirigeants d’entreprise. Facteurs facilitant la fraude La peur de décevoir ou de désobéir à la hiérarchie est un élément clé qui peut pousser un employé à commettre une erreur. En outre, le manque de séparation des responsabilités et l’insuffisance de formation augmentent les risques. Une organisation floue, un management trop axé sur la performance financière et une stratégie de défense inefficace vont également favoriser les fraudes. Établir une défense solide Pour contrer ces menaces, les entreprises doivent agir à différents niveaux : Formation : Les employés, en première ligne, doivent être formés pour détecter et réagir rapidement. Surveillance : Des équipes et des dispositifs informatiques dédiés doivent s’assurer que les procédures sont suivies. Évaluation : Une équipe d’audit interne va travailler sur l’amélioration des processus. Stratégie en trois étapes : Identifier, Prioriser, Intervenir Identifier : Chaque entreprise doit connaître les risques spécifiques à son secteur et mettre en place une cartographie des risques. Prioriser : Il est essentiel de se concentrer sur les risques les plus importants et de s’assurer que les mesures de contrôle sont efficaces. Intervenir : Une base solide de procédures et des outils informatiques spécialisés doivent être mis en place, combinant prévention, détection et correction. Prévention des fraudes : Mesures préventives Les entreprises doivent mettre en place des politiques et des procédures adaptées, sensibiliser leur personnel, définir clairement les rôles, mettre en place un système d’alerte rapide, communiquer sur les conséquences pour les fraudeurs, et sécuriser leur système informatique. Mesures détectives Il est essentiel d’identifier les scénarios de fraude propres à chaque entreprise et de mettre en place des mesures pour les détecter rapidement. Cela peut inclure des contrôles comptables, des audits de risque, mais aussi une veille constante grandement facilitée par des logiciels dédiés à la détection des fraudes. Mesures correctives En cas de fraude, il faut réagir rapidement, enquêter sur l’origine, identifier et poursuivre les coupables, récupérer les pertes et renforcer les contrôles. Quatre questions clés Pour évaluer leur niveau de protection, les entreprises doivent se poser les questions suivantes : Comment la direction traite-t-elle le risque de fraude ? Les contrôles sont-ils opérationnels ? Le personnel est-il bien formé ? Ont-elles informatisé leurs procédures de contrôle pour les rendre incontournables ? En conclusion, la meilleure défense contre la fraude est la prévention. Les entreprises doivent être proactives, former continuellement leur personnel, mettre à jour leurs procédures et les informatiser. Seul un effort constant et des logiciels spécialisés, dédiés à la fraude et au contrôle des IBAN vont pouvoir protéger les ressources et la réputation de l’entreprise. Contactez MATA pour en savoir plus
La Gestion de Trésorerie dans un Climat d’Incertitude

La gestion de trésorerie est cruciale face à l’inflation et aux taux d’intérêt croissants. Elle assure la liquidité, optimise les investissements et nécessite une digitalisation et une culture du cash dans l’entreprise. La gestion de trésorerie face à l’inflation et aux taux d’intérêt croissants : le retour du cash management Dans un contexte où les taux étaient bas ou même négatifs, les entreprises pouvaient compter sur leurs comptes bancaires pour garantir la sécurité, la liquidité et la rentabilité. Mais avec l’augmentation de l’inflation et des taux d’intérêt, la gestion de trésorerie reprend son rôle central. Les trésoriers cherchent les meilleures offres bancaires pour investir leurs excédents ou refinancer leurs dettes, en utilisant des logiciels qui facilitent l’analyse des données bancaires et comptables et la prévision de trésorerie. Le Cash Management : Un Outil Stratégique La gestion de trésorerie, ou cash management, englobe toutes les ressources financières disponibles et mobilisables par une entreprise. Elle joue un rôle stratégique en assurant la liquidité nécessaire, en gérant le besoin en fonds de roulement et en améliorant la productivité. Cette gestion, autrefois négligée, est désormais essentielle. L’Importance de la Prévision de Trésorerie Avec la hausse rapide de l’inflation et des taux d’intérêt, la gestion de trésorerie revient en force. Les entreprises doivent désormais suivre leur liquidité quotidienne et leurs placements à long terme. La hausse des taux oblige à surveiller de près les dépenses et à réduire les erreurs pour assurer la sécurité, la liquidité et la rentabilité. La prévision de trésorerie devient également cruciale pour trouver des placements financiers rentables. Investir Efficacement et Renégocier les Taux Les entreprises avec des liquidités excédentaires doivent investir judicieusement pour faire fructifier leur trésorerie. Les experts en placement de trésorerie conseillent de diversifier les dépôts. La hausse des taux d’intérêt est également une opportunité pour renégocier avec les banques et réévaluer leurs offres. Outils et Digitalisation de la Gestion de Trésorerie La gestion de trésorerie nécessite des outils adéquats pour croiser les données bancaires et comptables et faire des prévisions à court, moyen et long terme. Des logiciels spécifiques peuvent centraliser la trésorerie et modéliser les prévisions, permettant aux directeurs financiers de se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée. Conseils et Transition vers la Digitalisation Pour les entreprises qui ne peuvent pas recruter un trésorier, il est recommandé de former des collaborateurs, comptables, par exemple, qui ont de l’appétence pour le sujet qui pourront gérer la trésorerie quotidienne. Cette transition vers la digitalisation doit s’effectuer pendant les périodes de stabilité, car il s’agit d’un investissement qui peut éviter des pertes importantes en période d’incertitude. Conclusion La gestion de trésorerie est un équilibre délicat de prudence et de précaution pour éviter les risques de liquidité, de change ou de taux, mais elle représente aussi un coût. Instaurer une culture du cash et faire comprendre à tous les collaborateurs qu’ils doivent en être acteurs est essentiel dans le climat économique actuel. Contactez MATA pour en savoir plus
Facturation électronique : bientôt obligatoire dans toute l’Europe ?

La facturation électronique est un sujet brûlant dans l’Union européenne, avec un projet de directive récemment proposé par la Commission européenne qui pourrait avoir des implications majeures pour les entreprises à travers le continent. Examinons de plus près ce projet et ce qu’il pourrait signifier pour l’avenir de la facturation en Europe. Facturation électronique : La Proposition VIDA Fin décembre 2022, la Commission européenne a présenté un projet de directive relatif à la TVA à l’ère du numérique, connu sous le nom de VIDA (VAT in the Digital Age). Ce projet vise à généraliser l’obligation de facturation électronique dans toute l’Union européenne. La Situation en France En France, les entreprises se préparent à l’obligation progressive de la facturation électronique entre elles en 2024. La Commission européenne réfléchit à étendre cette obligation à toute l’Union européenne. Si cette proposition n’est pour l’instant qu’à l’état de projet, elle pourrait avoir des répercussions importantes. Les Détails du Projet Le projet de directive VIDA, s’il est adopté, entraînera plusieurs changements majeurs dans la facturation électronique. À partir de 2024, les États membres pourront imposer la facturation électronique, facilitant ainsi sa généralisation dans toute l’Union européenne. De plus, le projet prévoit la suppression de l’obligation d’obtenir l’acceptation du client pour émettre et transmettre une facture électronique. Cela pourrait accélérer l’adoption de la facturation électronique et réduire les obstacles administratifs. À partir de 2028, la définition de la facturation serait modifiée, et toute facture serait considérée comme électronique, sauf dans les États membres qui souhaiteraient continuer à accepter les factures papier. Pour les flux intracommunautaires, la facturation électronique serait imposée, avec une obligation de reporting en temps quasi réel. Cela pourrait améliorer la transparence et l’efficacité des transactions commerciales à travers l’UE. Implications pour les Entreprises Françaises Les entreprises françaises, qui se préparent déjà à l’obligation nationale de facturation électronique, doivent également prendre en compte ce projet de directive. La France est considérée comme un modèle pour la facturation électronique, et le modèle français est le plus abouti pour les besoins de l’administration fiscale. Cependant, il existe des défis à relever. Dès 2024, si le projet est adopté, la facture électronique devra être un fichier structuré, et les formats hybrides ne seront pas acceptés. Les entreprises doivent donc commencer à se préparer à émettre et recevoir un format de facture électronique valide dans toute l’UE. Choix d’un Partenaire Certifié Le choix d’un partenaire certifié PEPPOL (Pan-European public procurement online) doit également être pris en compte. Les entreprises doivent évaluer différents paramètres tels que le coût, la mise en place, le spectre couvert, etc., et s’assurer que le partenaire est conforme aux normes européennes qui seraient exigées si le projet de directive était validé. Conclusion Le projet de directive VIDA représente une étape importante dans l’évolution de la facturation électronique dans l’Union européenne. Il a le potentiel de transformer la manière dont les entreprises émettent et reçoivent des factures, en simplifiant les processus et en augmentant l’efficacité. Cependant, il y a aussi des défis à relever, et les entreprises doivent commencer à se préparer dès maintenant pour ces changements potentiels. La collaboration avec des partenaires certifiés et la compréhension des implications légales seront essentielles pour naviguer dans ce nouveau paysage. La France, en tant que leader dans ce domaine, a l’opportunité de montrer la voie et d’aider à façonner l’avenir de l’e-facture en Europe. Le temps nous dira comment ce projet évoluera et quel impact il aura sur le commerce et l’industrie à travers le continent. Contactez MATA pour en savoir plus
Statistiques sur la fraude aux moyens de paiement en 2022

La Banque de France a récemment annoncé une baisse significative de la fraude aux moyens de paiement en 2022. Cette nouvelle est une lueur d’espoir dans le paysage financier, où la fraude est un fléau persistant qui affecte à la fois les institutions financières et leurs clients. Cependant, malgré cette tendance générale à la baisse, certaines formes de fraude, comme celle liée aux virements, ont connu une augmentation. La fraude aux moyens de paiement a diminué de 4% en 2022 Selon les données fournies par la Banque de France, le nombre de fraudes aux moyens de paiement a diminué de 4% en 2022. Cette statistique est encourageante, car elle indique que les efforts déployés pour lutter contre la fraude commencent à porter leurs fruits. Cependant, il est important de noter que cette diminution ne signifie pas que le problème de la fraude a été éradiqué. Au contraire, il reste un défi majeur pour les institutions financières et les consommateurs. La Banque de France a également révélé que près de 7,2 millions de transactions frauduleuses ont été enregistrées en 2022, représentant un total de 42 578 milliards d’euros. Ces chiffres, bien que toujours préoccupants, sont une amélioration par rapport aux années précédentes. Ils ont été recueillis par l’Observatoire de sécurité des moyens de paiement (OSMP), une entité qui surveille et analyse les tendances en matière de fraude aux moyens de paiement. L’OSMP a souligné l’importance de la sécurité des paiements par carte, un domaine où des progrès significatifs ont été réalisés. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a déclaré : « Sur la carte, nous constatons le taux de fraude le plus bas jamais enregistré, à 0,053% ». Cette statistique est un témoignage de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les banques et les fournisseurs de cartes de crédit pour protéger les consommateurs contre la fraude. Cependant, malgré ces progrès, la fraude aux virements a connu une augmentation. Cette forme de fraude est particulièrement préoccupante car elle cible souvent les particuliers et les petits professionnels. Les fraudeurs utilisent une technique connue sous le nom de « spoofing », qui consiste à usurper le numéro d’appel du service client de la banque et à se faire passer pour un conseiller. Le faux conseiller prétend alors qu’il y a eu des cas de fraude sur le compte de la victime et exerce une pression psychologique sur celle-ci. Il lui fait croire qu’il est en train de tester les outils d’authentification de la banque et la pousse à valider des transactions à son insu. Cette forme de fraude est particulièrement insidieuse car elle exploite la confiance que les clients ont envers leur banque. Le préjudice total causé par la fraude aux moyens de paiement en 2022 s’élève à 342 millions d’euros. Ce chiffre, bien que moins élevé que les années précédentes, reste considérable. Il souligne l’importance de la lutte contre la fraude pour les institutions financières et les consommateurs. En réponse à ces chiffres, la Fédération bancaire française (FBF) a déclaré que la sécurité des paiements est une priorité absolue pour les banques françaises. Les banques sont conscientes des défis posés par la fraude et travaillent sans relâche pour renforcer leurs mesures de sécurité. Elles s’efforcent de protéger leurs clients et de leur permettre d’utiliser leurs moyens de paiement de la manière la plus sûre possible. En conclusion, bien que la fraude aux moyens de paiement ait diminué en 2022, elle reste un problème majeur pour les institutions financières et les consommateurs. Les banques et autres institutions financières doivent continuer à investir dans des mesures de sécurité robustes pour protéger leurs clients et lutter contre la fraude. De plus, les consommateurs doivent être vigilants et prendre des mesures pour se protéger contre la fraude. Contactez MATA pour en savoir plus
23 Mai 2023 A 15H00 : Web Démo Mata IO Bank Suite

« Sis ID embarqué dans Mata IO Bank Suite » Protégez-vous de la fraude avec le dispositif SEPAmail Diamond et Sis ID, mais aussi : Vérification des informations légales du tiers et fiabilisation de ses comptes bancaires Contrôle continu de la base tiers Vérification systématique des fichiers de paiement Traçabilité et justification des contrôles S’INSCRIRE A LA WEB DEMO
Facturation électronique et obligation de e- reporting

Electronic invoicing and e-reporting obligation: what if the first step was the review of intra-group transactions? With deadlines approaching, the operational implementation of the VAT reform known as « e-invoicing / e-reporting ») may not be a long calm river for many companies. As a reminder, the electronic invoicing reform actually includes two future obligations for companies: Le e-invoicing désigne l’obligation de recevoir et de transmettre toutes les factures dans les flux domestiques (opérations d’achats et de ventes de biens et/ou de prestations de services réalisées) entre professionnels (B2B) assujettis à la TVA via un flux de données électroniques ; Le e-reporting désigne l’obligation de transmettre à l’administration des données de transactions pour les flux à destination des particuliers (ventes B2C) et pour les flux avec des entreprises étrangères (opérations d’achats et de ventes de biens et/ou de prestations de services réalisées B2B) également de manière électronique. Au 1er juillet 2024, il y aura une obligation de réception de facture électronique pour TOUTES les entreprises assujetties à la TVA. Et entre juillet 2024 et janvier 2026, l’émission des factures électroniques et la transmission de données de facturation deviendra obligatoire pour TOUTES les entreprises progressivement en fonction de leur taille. Dans la mesure où des contrôles accrus, davantage digitalisés et automatisés sont attendus, il est primordial de profiter des délais accordés par le calendrier de la réforme pour anticiper sa mise en œuvre dans l’entreprise quelle que soit sa taille. Parmi les toutes premières étapes du processus de mise en conformité, les entreprises vont devoir réaliser un diagnostic de l’existant avec la réalisation d’une cartographie de leurs transactions avec les tiers et de leurs transactions intra-groupe (transactions domestiques pour le e-invoicing et transfrontalières pour le e-reporting). If the realization of this mapping should not pose a major problem for transactions with third parties, different situations can make the mapping of intra-group transactions more complex (eg, large number of transactions, nature and/or origin of uncertain transactions (transactions « historical »), no or few contracts to regulate these transactions, contracts not updated, wording of invoice and/or imprecise account, etc.) and necessarily delaying the operational implementation of the VAT reform. In this context, it may be appropriate to carry out a global review of intra-group transactions upstream intended to identify potential ways of simplifying / rationalizing transactions that will allow companies to gain in operational efficiency (saving time during the transition to electronic invoicing and more generally when calculating, monitoring and invoicing intra-group transactions). This review could also make it easier to raise cash within the groups and limit potential tax risks in the event of an audit in France or abroad (highlighting the risks and proposals for corrective measures expected by the tax authorities). On this last point, it is important to emphasize that the transmission of data to the French tax authorities via e-reporting will reinforce the panoply of « tools » at its disposal (file of accounting entries, declaration of the transfer (Form 2257-SD), master file and local transfer pricing documentation file). With access to continuous information the French tax administration will be able to cross-reference information even more easily, detect inconsistencies and thus gain in efficiency in the programming of tax audits. In conclusion, the review of intra-group transactions (domestic and cross-border) and the related transfer pricing policy should naturally be imposed on all companies as a key step in the operational deployment of the VAT reform. Geoffrey Vergne, PwC Law Firm, Director – Transfer Pricing Source: The world of law
Témoignage client : alteca

Alteca secures its transfers and automates its cash flow in record time Alteca is an independent Lyonnaise Digital Services Company established throughout France. MATA solutions: Secure e Link cash – Control of third-party contact details connected to SEPAMAIL deployment in secure AZURE CLOUD “Mata is a 100% efficient, intuitive and ergonomic solution, supported by a local team” Mr. Guillaume Barbier, Accounting & Administrative Manager at Alteca ALTECA IN A NUTSHELL Alteca is an independent Lyonnaise Digital Services Company established throughout France. For 25 years, it has been the privileged partner of large companies in the banking, insurance, industry, distribution and services sectors. It supports them in their digital transformation projects: web, mobile, IoT, Data, IS modernization, management, functional expertise. Alteca’s 8 regional agencies have 650 employees for a turnover of more than 50 million euros. Accounting, treasury and sales administration management is centralized in Lyon where Mr Guillaume Barbier is Accounting & Administrative Manager. He led the project to implement a centralized solution to enable the company to secure its transfers, verify paid details and automate its cash management. He gives us his feedback. WHAT WERE ALTECA’S NEEDS AND WHY DID YOU OPT FOR MATA SOLUTIONS? Mr Barbier took office in September 2020, he had in his roadmap this priority project related to securing flows. When he took office, daily management was done via Excel and web banking access. The company exposed itself to significant risks of fraud. Before joining Alteca, I was used to working with big solutions, Kyriba to be precise. The management of this project allowed me to discover other solutions, including those of MATA. My priorities were simple: I needed an ergonomic, intuitive and reliable centralized tool to secure all transfers and facilitate daily cash management. The competition between several players allowed us to choose MATA for three main reasons: Sepamail allowed us to secure transfers in a fluid and transparent manner, automatically relying on existing RIBs by checking the attachment to SIRET; The solution was simple and perfectly sized for Alteca; The ideal support offered and adapted to our needs, while relying on a competitive price. Mr. Barbier had already thwarted check or false president fraud in his previous professional missions, he urgently needed an effective solution that was easy to deploy. Despite his practical knowledge of other solutions, MATA’s option was chosen. What tipped the scales in addition to the stated points? The original positioning with the integrated security and cash offer, the solid cogs of the solutions presented, the simplicity of the interfaces and a response consistent with the initial needs, quite simply. HOW LONG TO DEPLOY THE MATA SOLUTION WITHIN ALTECA? After a first contact in 2020 and all the twists and turns linked to COVID, the project started in the summer of 2021. The relationship established between Alteca and MATA was fluid and efficient, despite the confinements and other quarantines, the project was able to be implemented for the return in September 2021. A short quarter will have been enough for the start of production. WHAT ARE THE IMPACTS OF MATA SOLUTIONS AT ALTECA? In a nutshell, Mr Barbier sums up his direct interests: We have gained in fluidity, implemented new signature workflows. The time saved in cash management is more than 25% and our work methodology has radically evolved! The live cash management tool also makes it possible to generate projections that are accessible and visible to authorized persons. The gain in transparency is undeniable. Access to tailor-made reporting makes it possible to offer managers a clear summary of the cash position. The objectives are achieved: Transfers are perfectly secure and contact details verified; Daily use is simple and the tool is stable. Getting started by the team was very quick and intuitive; The support is impeccable with a very responsive and available hotline, a single point of contact who knows our work environment; MATA is more flexible since their solutions are scalable, you can make improvements to the existing one and adapt it to your needs. We used it to set up signature workflows! AT THE TIME OF THE BALANCE SHEET Mata is a 100% efficient, intuitive and ergonomic solution, supported by a local team See another client’s testimonial
Sepa, Iban, Bic : Où Trouver Les Bonnes Informations ?

Le virement SEPA ou SCT (Sepa Credit Transfer) est un format de virement utilisé pour les virements en EURO à l’intérieur de l’ Espace Unique de Paiements en Euros, ou zone SEPA (Single Euro Payment Area). Le virement SEPA est une opération de paiement en euros à l’intérieur de la zone SEPA. Retrouvez la liste des 34 pays de la zone SEPA https://www.ecb.europa.eu/paym/integration/retail/sepa/html/index.fr.html Bon à savoir : La zone SEPA n’est pas limitée à la zone EURO : exemples de pays SEPA non EURO : Danemark, Suède, Pologne, Hongrie, Roumanie, etc. La zone SEPA comprend des pays non membres de l’Union Européenne : exemples de pays SEPA hors UE : Suisse, Norvège, UK Mais seules les transactions en EURO peuvent être réalisées par virement SEPA L’IBAN (International Bank Account Number) est un identifiant de compte bancaire répondant à la norme internationale ISO 13616. Il permet d’identifier de manière unique le compte bancaire d’un client auprès d’une institution financière dans un pays donné. Il est constitué de 34 caractères alphanumériques maximum (27 en France), comprenant le code ISO du pays, l’identifiant de compte national et une clé de contrôle. Retrouvez la liste des formats IBAN par pays https://www.ecb.europa.eu/paym/integration/retail/sepa/iban/html/index.fr.html Bon à savoir : L’IBAN est obligatoire pour les virements SEPA L’IBAN est également utilisé dans certains pays hors zone SEPA : exemple Tunisie, Turquie. Le BBAN est la dernière partie de l’IBAN lorsqu’il est utilisé pour les transferts de fonds internationaux. Contrairement à l’IBAN, il n’est pas normalisé, chaque pays a son format BBAN spécifique. Le code BIC (Bank Identifier Code) est l’identifiant international de la banque, qui comporte de 8 à 11 caractères. Il peut aussi être appelé SWIFT (Society for worldwide Interbank Financial Telecommunication) du nom de l’organisme international gérant les BIC. Bon à savoir : Depuis le 01/01/2016, le BIC n’est plus obligatoire pour les virements SEPA. En revanche il est requis pour les virements internationaux (non SEPA).