Travailler avec des banques étrangères en tant que PME, Stratégies et Solutions

banques étrangères

Lorsque vous êtes une petite ou moyenne entreprise (PME) basée en France, mais que vous avez des filiales ou des comptes à l’étranger, il devient essentiel de comprendre comment gérer efficacement vos transactions financières avec des banques étrangères. Cette situation peut sembler complexe, mais il existe des stratégies et des solutions pour faciliter vos opérations bancaires internationales. Connexions Directes : EBICS et SWIFT Une option pour travailler avec des banques étrangères consiste à établir des connexions directes via des protocoles d’échange. Deux options courantes sont EBICS et SWIFT. EBICS (Electronic Banking Internet Communication Standard) : EBICS est un protocole de communication bancaire électronique largement adopté en France. Il permet aux entreprises de communiquer directement avec des banques en France, mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Autriche ou au Luxembourg. La solution est efficace, peu couteuse, mais limitée aux pays cités ci-dessus. SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) : SWIFT est un réseau mondial de communication financière utilisé par de nombreuses institutions financières dans le monde entier. Il offre l’avantage de permettre des transactions avec un large éventail de banques dans de nombreux pays, mais il est couteux et plus complexe à mettre en place que EBICS. On l’a vu, les 2 solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais il existe une 3e voie pour les PME qui ont des filiales dans des pays non couverts par EBICS et qui n’ont pas les moyens de mettre en œuvre SWIFT Utilisation de Banques Françaises de routage Une alternative à l’établissement de connexions directes avec des banques étrangères est de faire appel à une banque française pour faciliter vos opérations financières internationales. Voici comment cela fonctionne : Rapatriement de Relevés de Comptes : Une banque en France peut agir en tant qu’intermédiaire en rapatriant pour vous les relevés de comptes de vos établissements étrangers. Elle peut ensuite vous les proposer au téléchargement via des protocoles comme EBICS, vous permettant ainsi d’avoir une vue consolidée de vos comptes internationaux. Paiements Sortants : Pour les paiements sortants vers des comptes étrangers, vous pouvez utiliser le flux de paiement déplacé. Cela implique d’avoir une banque de routage en France qui notifiera la banque étrangère de réaliser le règlement. Cette méthode offre une solution pratique pour gérer vos transactions internationales de manière centralisée. Conclusion Travailler avec des banques étrangères en tant que PME peut sembler complexe de prime abord, mais il existe des solutions. Les connexions directes via des protocoles comme EBICS ou SWIFT permettent de communiquer directement avec les banques étrangères, et elles offrent des avantages certains, mais présentent l’inconvénient de la couverture pour EBICS et celui du coût pour SWIFT. Tandis que l’utilisation de banques de routage peut paraître complexe, mais il s’agit d’une offre assez largement proposée par les grandes banques françaises. Pour simplifier la gestion de vos comptes étrangers. Il est essentiel de choisir la solution qui convient le mieux à vos besoins spécifiques. En travaillant de manière proactive avec des experts financiers et en comprenant les avantages et les inconvénients de chaque approche, vous pourrez gérer et optimiser la trésorerie de l’ensemble des sociétés du groupe, qu’elles soient basées en France ou à l’étranger. Pour en savoir plus sur les stratégies et solutions pour travailler avec les banques étrangères !

Fraude au président : la banque ING devra dédommager Vranken Pommery

fraude au président

Décision Judiciaire dans une affaire de Fraude au Président Dans un jugement récent lié à un incident de « fraude au président » datant de 2015, la banque ING a été condamnée à indemniser le fabricant de champagne Vranken Pommery pour un montant de 84.700 euros. Cette compensation représente 10% des fonds détournés par des fraudeurs dans un cas classique de « fraude au président » affectant sa filiale au Benelux. Le cas de Fraude au Président chez Vranken Pommery Une comptable, récemment ajoutée à l’équipe de Vranken Pommery, a effectué trois virements internationaux sous la fausse impression d’agir sur les instructions urgentes d’un des dirigeants de l’entreprise, visant l’acquisition d’une société. Cette opération s’est avérée être une escroquerie, exploitant une usurpation d’identité. Le montant du préjudice et les actions suivantes Le total des pertes s’élevait à 847.000 euros. Suite à cette « fraude au président », Vranken Pommery a pris la décision de licencier l’employée concernée et de poursuivre sa banque pour manquement à son devoir de vigilance, critiquant l’autorisation de transferts financiers inhabituellement élevés vers des comptes asiatiques, extérieurs à son réseau commercial habituel. Attribution des responsabilités et jugement Le tribunal a majoritairement imputé la faute à Vranken Pommery pour avoir permis à une nouvelle recrue de réaliser des transactions majeures sans contrôles appropriés. Toutefois, il a aussi reconnu la part de responsabilité de la banque ING dans cette affaire de « fraude au président », soulignant que les transactions litigieuses comportaient des anomalies flagrantes qui auraient dû alerter la banque. Conséquences et Perspectives d’Appel Cette décision de partage des responsabilités a conduit à l’obligation pour ING de rembourser une partie des dommages subis par Vranken Pommery. Bien que l’entreprise ait espéré une compensation intégrale, elle envisage désormais de faire appel, selon L’Écho, mettant en lumière l’importance cruciale de la prévention et de la vigilance dans la lutte contre la « fraude au président ». Contactez MATA pour en savoir plus sur la fraude au président

Clarification des responsabilités dans les fraudes de paiement électronique par l’Europe

fraudes de paiement électronique

L’Europe est en train de définir plus clairement les responsabilités des consommateurs et des banques en cas de fraudes de paiement électronique. Ces dernières années, les fraudes électroniques ont considérablement augmenté, avec une multiplication par sept des plaintes annuelles depuis 2019. Les escrocs utilisent des méthodes telles que le « phishing », le « vishing » et le « smishing », ciblant souvent des sites de vente d’occasion et se faisant passer pour des entreprises publiques ou des banques. Fraudes de paiement électronique Gilles Laguesse, avocat partenaire chez DALDEWOLF, souligne que l’objectif commun de ces escrocs est de dérober les économies bancaires des citoyens, souvent à leur insu. Les fraudes réussies impliquent généralement l’accès aux données personnelles et bancaires de la victime, souvent facilité par la négligence du titulaire du compte. La législation européenne actuelle cherche à déterminer qui, de la banque ou du client, devrait assumer les pertes économiques résultant d’un paiement frauduleux. Si la banque est informée d’une fraude par son client, elle est responsable des paiements effectués après cette notification. Cependant, les paiements effectués avant cette notification impliquent une responsabilité partagée. Un paiement « non autorisé » doit normalement être remboursé par la banque, sous réserve d’une franchise de 50 euros, sauf en cas de « négligence grave » du client. La définition de la « négligence grave » prend en compte toutes les circonstances, indépendamment de l’âge ou de la perception des faits par la victime. Des exemples de négligence incluent le partage de codes avec des tiers, le manque de vigilance lors de transactions électroniques, ou le fait de laisser une carte dans une chambre d’hôtel. Le débat juridique actuel porte sur la distinction entre un paiement « autorisé » et « non autorisé ». Un paiement est considéré comme « autorisé » si la procédure convenue entre la banque et le client est respectée, indépendamment de l’identité de la personne effectuant l’opération. L’Europe vise à clarifier cette notion dans le projet de règlement PSR, soulignant l’importance de la responsabilité personnelle dans la protection contre la fraude. La vigilance du citoyen est essentielle, tout comme la prudence avec un portefeuille physique. La responsabilité de protéger les moyens de paiement électroniques incombe en premier lieu au citoyen lui-même. Contactez MATA pour en savoir plus

Mettez à jour vos bases clients pour éviter les rejets

TP UP

Dès septembre 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire, nécessitant des bases clients à jour pour éviter les rejets. MATA IO propose TP UP pour l’enrichissement automatique des données clients, essentiel pour la conformité. Testez gratuitement 100 fiches avec MATA IO ! Dans le contexte actuel de transition vers la facturation électronique, de nombreuses entreprises se retrouvent confrontées à un défi majeur : la mise à jour et l’enrichissement de leurs bases de données clients. Ce processus, bien que crucial, peut se révéler complexe et chronophage. L’introduction de la facture électronique n’est pas simplement une question de technologie et de production de formats ; c’est aussi l’obligation d’assurer l’exactitude et l’intégralité des informations clients. Des données telles que les numéros SIREN, SIRET et de TVA sont indispensables pour une facturation sans rejet. Cependant, la question se pose : ces données sont-elles déjà présentes dans vos systèmes, et surtout, sont-elles fiables ? L’enrichissement des bases clients : une priorité Pour répondre à ce défi, MATA IO, acteur reconnu dans le domaine de la conformité des fournisseurs, propose la solution TP UP. Cette solution innovante offre une méthode automatisée pour l’enrichissement et la mise à jour des fiches clients. Elle se présente comme un outil incontournable pour les entreprises souhaitant se conformer aux nouvelles exigences sans pour autant sacrifier leur efficacité opérationnelle dans des mises à jour fastidieuses et chronophages. Testez gratuitement la solution TP UP Chez MATA IO, nous connaissons bien les enjeux et les difficultés que représente la mise à jour d’une base de données. C’est pourquoi, pour démontrer l’efficacité de TP UP, nous proposons une opportunité unique : tester gratuitement l’enrichissement de 100 fiches clients. Cette offre sans engagement permet aux entreprises de constater par elles-mêmes les bénéfices de la solution. Si vous souhaitez bénéficier de cette offre ou si vous avez des questions sur TP UP, il vous suffit de contacter MATA IO par e-mail. L’équipe est disponible pour répondre à vos interrogations et vous accompagner dans votre transition vers une facturation électronique fluide et conforme. Pour en savoir plus sur la conformité tiers !

Alerte sécurité : un malware vise les codes bancaires uniques, 50 000 victimes déjà recensées

malware

Un nouveau malware, ciblant spécifiquement les codes à usage unique des banques, a déjà affecté 50 000 clients bancaires. Cette attaque sophistiquée utilise un script JavaScript injecté pour dérober les identifiants et les mots de passe à usage unique. Dans la foulée d’une attaque récente visant les utilisateurs de macOS, IBM a révélé l’existence d’une campagne de piratage agressive lancée en mars 2023, qui sévit toujours. Cette opération a compromis les données bancaires de plus de 50 000 clients répartis dans 40 banques en Amérique du Nord, du Sud, en Europe et au Japon. Les experts en sécurité d’IBM décrivent cette campagne comme le résultat d’une planification méticuleuse, initiée dès décembre 2022 avec l’achat de noms de domaine pour héberger un script malveillant. Le processus de cette attaque débute par l’infection de l’appareil de la victime via un logiciel malveillant, probablement par le biais de techniques de hameçonnage, comme observé dans des cas récents impliquant des comptes d’hôtels sur Booking. Une fois que la victime accède aux sites malveillants, le malware charge un script Java nuisible sur le navigateur de l’appareil infecté. Ce script est conçu pour enregistrer les identifiants des sites bancaires et intercepter les mots de passe à usage unique. La méthode de chargement des scripts, depuis un serveur distant, est particulièrement discrète, permettant aux pirates d’éviter la détection. De plus, le script malveillant utilise des domaines légitimes et adapte son comportement en fonction des instructions du serveur de commande, ce qui le rend extrêmement efficace pour extraire des données. Les chercheurs ont établi un lien entre cette campagne et DanaBot, un cheval de Troie bancaire récemment propagé via de fausses publicités pour le logiciel Cisco Webex sur Google, dissimulant le malware dans l’installateur du programme. Contactez MATA pour en savoir plus

Fraude au virement : comment éviter cette forme d’arnaque bancaire qui prend de l’ampleur

fraude au virement

Fraude au virement – Dans un monde où la technologie et les transactions financières en ligne sont omniprésentes, une nouvelle forme d’arnaque bancaire a émergé, causant des pertes significatives aux entreprises et aux personnes. Quelles sont les stratégies pour s’en prémunir ? Fraude au virement : l’émergence des Prélèvements non autorisés Les cybercriminels ont développé une méthode sophistiquée pour détourner des fonds des comptes bancaires sans le consentement des titulaires. Cette technique, connue sous le nom de prélèvement non autorisé, implique l’utilisation frauduleuse d’identifiants de compte bancaire (IBAN) pour initier des transactions non consenties. Les pertes pour les victimes peuvent varier de quelques centaines à plusieurs centaines de milliers d’euros. Exploitation des failles du système SEPA L’arnaque aux prélèvements non autorisés tire parti des vulnérabilités du système de virements et prélèvements européens SEPA, en place depuis 2014. Dans ce système, une entreprise possédant un identifiant créancier SEPA (ICS) peut initier un prélèvement SEPA. Auparavant, les mandats de prélèvement devaient être signés et transmis à la fois au créancier et à la banque du client, offrant une couche supplémentaire de sécurité. Cependant, avec l’adoption du système SEPA, cette étape de vérification a été supprimée, laissant la responsabilité des mandats uniquement entre les mains du créancier. Insuffisance des mécanismes de contrôle Bien que les institutions financières aient mis en place des mécanismes de contrôle pour prévenir les fraudes, ces mesures se sont avérées insuffisantes face à l’ingéniosité des fraudeurs. Les banques et leurs clients doivent donc être extrêmement vigilants pour détecter et prévenir ces activités frauduleuses. Rôle actif des clients dans la protection de leurs comptes Les clients ont un rôle crucial à jouer dans la protection de leurs comptes. Ils doivent être proactifs en surveillant régulièrement leurs transactions et en signalant immédiatement toute activité suspecte. De plus, es particuliers peuvent demander à leur banque de créer une liste de créanciers autorisés ou interdits, ce qui peut servir de barrière supplémentaire contre les prélèvements non autorisés. Cadre légal et remboursement En cas de prélèvement non autorisé, la législation protège les clients. Les banques sont tenues de rembourser les sommes prélevées frauduleusement dans un délai de huit semaines. De plus, le délai de réclamation pour de telles transactions s’étend jusqu’à treize mois, offrant ainsi une fenêtre suffisante pour rectifier les transactions frauduleuses pour peu qu’on les ait détectées. Sensibilisation et éducation à la fraude au virement La sensibilisation et l’éducation des clients sur les risques de cyberfraude sont essentielles. Les banques et les institutions financières doivent jouer un rôle actif dans l’éducation de leurs clients sur les signes avant-coureurs des arnaques et les meilleures pratiques pour sécuriser leurs comptes en ligne. Technologies de sécurité avancées Pour les entreprises, qui ont souvent de gros volumes de prélèvements, il existe des logiciels de sécurité qui vont rapprocher automatiquement les prélèvements autorisés de ceux qui vont passer en banque, de manière à pouvoir bloquer le prélèvement avant même qu’il ne soit opéré sur le compte de l’entreprise. L’intelligence artificielle pour détecter les comportements anormaux, peut également contribuer à prévenir ces types d’arnaques. Collaboration entre les banques et les autorités Une collaboration étroite entre les banques, les autorités réglementaires et les forces de l’ordre est cruciale pour lutter contre les arnaques bancaires. Le partage d’informations sur les nouvelles méthodes de fraude et les stratégies de prévention peut renforcer les défenses collectives contre les cybercriminels. Conclusion La menace des prélèvements non autorisés est un rappel sérieux de la nécessité d’une vigilance constante dans le monde numérique. Les clients, les banques et les autorités doivent travailler de concert pour prévenir les pertes dues à ces activités frauduleuses. En restant informés, en adoptant des pratiques de sécurité rigoureuses et en utilisant les outils technologiques disponibles, il est possible de réduire considérablement le risque d’être victime de ces arnaques sophistiquées. Contactez MATA pour en savoir plus sur la fraude au virement.

Cyberattaques : les dirigeants, cible préférée des hackers

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Dans le monde numérique actuel, les dirigeants d’entreprises sont devenus des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Ces derniers, usant de tactiques sophistiquées, visent spécifiquement les hauts responsables pour accéder à des informations sensibles ou pour mener des fraudes financières. Faisons le point sur cette tendance inquiétante et sur les mesures que les entreprises peuvent prendre pour se protéger. L’Émergence des Cyberattaques ciblant les dirigeants Les dirigeants d’entreprise, souvent moins conscients des risques liés à leur présence en ligne, sont désormais douze fois plus susceptibles d’être ciblés par des cyberattaques que les autres employés. Cette vulnérabilité accrue est principalement due à leur accès privilégié à des informations confidentielles et à leur pouvoir de prendre des décisions financières importantes. Techniques de Cyberattaques courantes Les cybercriminels utilisent diverses méthodes pour cibler les dirigeants. L’une des plus courantes est la « fraude au président », où les attaquants se font passer pour un haut responsable pour inciter un employé à effectuer un paiement ou à transférer des fonds. D’autres techniques incluent le phishing, où des emails frauduleux sont utilisés pour obtenir des informations sensibles, et les attaques de type « man-in-the-middle », où les communications sont interceptées pour voler des données. Impact des Cyberattaques sur les entreprises Les conséquences des cyberattaques ciblant les dirigeants peuvent être dévastatrices pour les entreprises. Elles vont de la perte financière directe à la compromission de données sensibles, en passant par une atteinte à la réputation de l’entreprise. Dans certains cas, ces attaques peuvent même avoir des implications réglementaires et légales. Stratégies de prévention et de réponse Pour contrer ces menaces, les entreprises doivent adopter une approche proactive. Cela inclut la formation des dirigeants aux meilleures pratiques de cybersécurité, l’implémentation de solutions de sécurité robustes, et la mise en place de protocoles de réponse en cas d’incident. Il est également crucial de sensibiliser tous les employés aux risques de cyberattaques et de renforcer les politiques de sécurité informatique. Le Rôle des technologies de sécurité Pour prévenir les cyberattaques, il existe aujourd’hui des progiciels de sécurité dédiés. Ils permettent de détecter les changements dans les bases fournisseurs de l’entreprise, d’interroger des dispositifs interbancaires (tels que SEPAMAIL Diamond ou SIS ID) pour valider les comptes des tiers et de tester les fichiers de règlement avant envoi en banque. Ces technologies permettent également d’analyser les modèles de comportement et de détecter les anomalies qui pourraient indiquer une tentative de piratage ou de fraude. Importance de la gouvernance en cybersécurité La mise en place d’une gouvernance solide en matière de cybersécurité est cruciale. Cela implique la création de politiques claires, la définition de responsabilités et la mise en œuvre de contrôles internes pour surveiller et gérer les risques de sécurité. Défis et perspectives Alors que les cyberattaques deviennent de plus en plus sophistiquées, les entreprises doivent constamment évaluer et améliorer leurs stratégies de cybersécurité. Cela inclut l’investissement dans la formation continue, la mise en œuvre de logiciels dédiés à la sécurité des flux et la préparation d’une réponse efficace aux attaques. Conclusion La menace croissante des cyberattaques ciblant les dirigeants d’entreprise nécessite une attention et un plan d’actions immédiat. En investissant dans des stratégies et des solutions informatiques robustes, les entreprises peuvent protéger leurs actifs les plus précieux et maintenir la confiance de leurs clients et partenaires. Contactez MATA pour en savoir plus

Profitez du report de la facture électronique pour enrichir vos bases clients

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La Facture Électronique : un Report Salutaire ? Cet été, le monde des entreprises a poussé un soupir de soulagement : la date butoir pour la facture électronique a été repoussée à 2026. Ce report a été décidé en juillet dernier par l’Administration fiscale, qui avait probablement sous-estimé l’ampleur de la tâche et n’a pas encore finalisé son portail public de facturation (PPF). Cette décision a été accueillie avec soulagement par les entreprises, nombreuses à ne pas avoir encore entamé ce chantier colossal. Mais ce répit inattendu ne doit pas être gaspillé. C’est maintenant que le travail commence ! Le Nettoyage et l’Enrichissement des Bases Clients : une Priorité La facture électronique va imposer la production et la transmission de données qui ne sont pas nouvelles, mais qui peuvent être absentes ou inexactes dans les bases clients des entreprises. Pour rappel, les entreprises enverront leurs factures à leurs clients par l’intermédiaire du portail de facturation, en utilisant un identifiant unique d’adressage fourni par l’Administration fiscale dans un annuaire centralisé. Cet identifiant sera choisi par le client et peut être au niveau SIREN, SIRET ou code/adresse de routage. Le numéro de TVA intracommunautaire, déjà théoriquement obligatoire, le deviendra de facto, puisque ce sera une zone contrôlée de la facture. Diagnostic, Corrections et Enrichissement : les Étapes Cruciales La première étape consiste à auditer sa base clients pour détecter les informations manquantes, puis à corriger et enrichir cette base. Certaines données peuvent ne jamais avoir été saisies parce qu’elles n’étaient pas obligatoires à l’époque, ou elles peuvent être devenues erronées par manque de mise à jour. Si vous disposez des SIREN, il est possible de récupérer les SIRET associés ou de calculer un numéro de TVA intracommunautaire. Cependant, si vous ne disposez que de la Raison Sociale, la tâche se complique, car il faut trouver le bon SIREN dans une base de données d’informations légales, ce qui peut s’avérer complexe et chronophage. En effet, il existe quantité de sociétés homonymes, de raisons sociales mal saisies dans les systèmes d’informations, et à moins de disposer d’un outil de recherche puissant, vous aurez du mal à collecter cette information de manière rapide et fiable. Il vous faudra également vous assurer que cette société est toujours active, que les éléments d’adresse sont toujours corrects, mais aussi détecter et neutraliser les doublons. Le Contrôle Continu : Garantir l’Intégrité des Bases Une fois le travail d’audit et d’enrichissement effectué, il est essentiel de maintenir l’intégrité des bases clients dans le temps. Les bases de données, quelles qu’elles soient, vieillissent rapidement, même avec la meilleure volonté des utilisateurs. La solution consiste à surveiller en continu les créations ou changements dans les fiches clients et à s’assurer qu’elles restent conformes à la facture électronique. Plutôt qu’un traitement ponctuel, une application qui tourne en continu va automatiquement détecter les anomalies et collecter les informations nécessaires pour maintenir la fiche client à jour, sans alourdir la charge de travail des équipes comptables. Sécuriser son Référentiel Fournisseurs La période actuelle, marquée par une augmentation des fraudes, nécessite également de contrôler efficacement les comptes bancaires des fournisseurs et des salariés. Après l’audit et la correction des bases clients, il est recommandé de mettre en place un contrôle continu des bases fournisseurs ou salariés. Automatiser la détection des changements et la validation des comptes fournisseurs devient essentiel. Car, face à la fraude, le volontariat, n’est pas une option : l’objectif est de rendre les contrôles incontournables via une application qui simplifie la tâche des équipes comptables et renforce la sécurité financière des entreprises Des équipes sereines avec la solution MATA IO   Pour réaliser ces opérations d’enrichissement des fiches clients et de contrôle des fournisseurs, la gamme MATA IO offre des solutions modulaires. Forte de son expérience dans le domaine du contrôle des tiers et de la facture électronique, MATA IO propose des progiciels permettant d’auditer et d’enrichir les bases clients en plus de valider les comptes bancaires des fournisseurs et de vérifier les fichiers de règlement. En conclusion, la facture électronique, c’est demain, et il est préférable de se préparer dès maintenant pour s’assurer d’être en conformité avec les exigences réglementaires tant nationales qu’européennes. Des solutions flexibles, expertes et évolutives, telles que proposées par MATA IO, membre du Pilote Facturation Electronique permettront aux entreprises de faire face à cet environnement numérique en constante évolution. Pour en savoir plus sur la conformité tiers !

La fraude en entreprise : Où en sommes-nous en 2023 ?

Les exemples de fraude en entreprise ne manquent pas. Tous les domaines d’activités sont touchés et le phénomène, bien que connu, prend même de l’ampleur. De façon étonnante, les fraudes au président ou au fournisseur restent les plus pratiquées : elles sont simples à mettre en œuvre et très efficaces. C’est pourquoi, elles prospèrent depuis dix ans. Ces fraudes consistent à se faire passer pour le dirigeant d’une société ou pour le directeur financier d’un fournisseur, par mail, par téléphone, afin de rediriger des paiements vers de nouvelles coordonnées bancaires. Les transactions transitent le plus souvent par des comptes à l’étranger pour mieux brouiller les pistes et limiter les chances des autorités de tracer ces flux. Le scénario est bien rodé, l’escroc très préparé. Il a généralement récupéré beaucoup d’informations pour être le plus crédible possible. Il utilise le caractère urgent et confidentiel de l’opération et insiste sur la notion de confiance envers le collaborateur floué. Le service comptable de l’entreprise est, bien sûr, une cible récurrente. Des pertes colossales Certaines entreprises ont subi des pertes colossales chiffrées en millions d’euros. Il ne faut pas se croire à l’abri d’une telle situation. Des groupes comme Michelin et même KPMG, expert en audit et en comptabilité, ont subi cette fraude avec des pertes respectives qui se chiffrent en millions d’euros entre 2012 et 2014. Plus récemment, fin 2021, le promoteur immobilier parisien Sefri-Cime s’est fait escroquer d’au moins 33 millions d’euros. À la même période, en Haute-Marne, une entreprise de métallurgie a été victime d’une « arnaque au président », elle aussi, pour une perte de 300 000 euros. De nombreuses entreprises touchées par la fraude en entreprise Ces escroqueries aux faux ordres de virement, émanant d’un faux fournisseur ou d’un prétendu président, arrivent en tête du top 5 des tentatives de fraudes. Une étude portée par le cabinet Euler Hermes (spécialisé dans l’assurance à la fraude) et l’association nationale des Directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) avancent plusieurs chiffres : plus d’une entreprise sur sept a été victime d’une tentative de fraude, plus d’une sur quatre a subi au moins une fraude avérée. Des impacts désastreux Ce type de fraude peut avoir des conséquences désastreuses. Financièrement avant tout. L’entreprise peut mettre des mois, des années à se remettre d’une telle crise. Lorsque le préjudice est trop important, elle est contrainte de se séparer d’employés, voire de déposer le bilan. L’impact sur l’image de marque est également préoccupant. La dégradation des relations commerciales, la perte de confiance des clients, des fournisseurs et même des collaborateurs en découlent. La troisième répercussion est psychologique pour le salarié victime de l’arnaque. Stress, anxiété, mise sous pression, défiance de la part des collègues pèsent, démotivent, poussent vers la sortie. Il peut aussi arriver que l’entreprise procède au reclassement de l’employé ciblé par la fraude. Ou, dans le pire des cas, à son licenciement. Comment se prémunir de la fraude en entreprise ? La sensibilisation des personnels est importante, mais elle ne suffit pas. Il est nécessaire aujourd’hui de sécuriser ses outils afin de s’obliger à rester dans ses procédures. Plus concrètement, pour lutter contre la fraude, il faut pouvoir détecter en continu et de façon systématique tous les changements de coordonnées bancaires dans ses bases de tiers.  L’entreprise doit être en mesure de vérifier les IBAN français et étrangers de ses fournisseurs par interrogation de bases référentes (SEPAmail, SIS ID) et de contrôler ses fichiers de règlements avant envoi en banque. En outre, il convient d’automatiser le contrôle des prélèvements fournisseurs qui ont également la faveur des escrocs. Il s’agit en effet d’une fraude facile à réaliser : il suffit d’envoyer à la banque un prélèvement correct sur la forme car celle-ci n’a plus de moyen de vérifier la légitimité de l’opération depuis qu’elle ne dispose plus de l’autorisation de prélèvement. C’est exactement ce que propose MATA IO pour sécuriser vos bases fournisseurs et vos paiements, et ce depuis 10 ans, date à laquelle la fraude est arrivée en France. Depuis, bien que nous soyons tous très informés et convaincus qu’elle ne passera pas par nous, elle continue de faire des ravages dans les entreprises. Si la sensibilisation des collaborateurs est souvent assurée, l’urgence aujourd’hui est de se doter d’outils informatiques dédiés à la lutte contre la fraude. Contactez MATA pour en savoir plus

Facturation électronique reportée mais obligatoire !

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La mise en œuvre de la facturation électronique en France, initialement prévue pour juillet 2024, a été repoussée. Cette décision, annoncée dans l’amendement n°I-5395 du projet de loi de finances pour 2024, fixe désormais le début de son application progressive au 1er septembre 2026.  Cette mesure vise à offrir aux entreprises une transition en douceur vers la facturation électronique, un changement majeur souligné par Konica Minolta dans ses études, révélant que seulement 53 % des dirigeants d’entreprise sont informés à ce sujet. La facturation électronique, c’est quoi exactement ? La facturation électronique, qui devait initialement être mise en place progressivement de 2024 à 2026, implique la dématérialisation des échanges de factures entre les entreprises et leurs clients ou fournisseurs. Contrairement aux factures papier ou PDF, la facture électronique requiert des données structurées dans un format normalisé, défini par le gouvernement français. Quelle forme prend la facture électronique ? Les entreprises doivent utiliser un des 3 formats homologués par l’Administration fiscale : UBL ou CII, qui sont des formats XML, ou FACTUR-X, qui est un format hybride puisqu’il qui associe un fichier XML à un PDF. Pour être considérée comme électronique, une facture doit garantir l’authenticité, la lisibilité et l’intégrité de son contenu, conformément à la norme européenne EN16931. Options disponibles pour la facturation électronique Les entreprises ont plusieurs choix : Utiliser le Portail Public de Facturation (PPF), une plateforme gratuite pour toutes les entreprises, similaire à Chorus Pro. Collaborer avec une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP), une plateforme privée qui rendra le même service que le portail public et d’autres services supplémentaires. Choisir un Opérateur de Dématérialisation (OD), un logiciel capable d’envoyer vos factures électroniques directement sur le portail public de l’état. Comment passer à la facture électronique ? Il est conseillé de commencer dès maintenant à préparer cette transition. Commencez par auditer vos bases clients pour vous assurer qu’elles sont compatibles avec la facture électronique. Si ce n’est pas le cas, enrichissez-les. Assurez-vous que votre système de gestion est en capacité de produire et de recevoir des factures aux formats homologués par l’Administration Choisissez le moyen de transmission des factures le plus adapté à votre activité, que ce soit le portail public de facturation ou une plateforme de dématérialisation privée. Il est fortement recommandé de ne pas attendre la dernière minute pour choisir la meilleure option, car la demande et donc les prix augmenteront à l’approche de l’échéance. Familiarisez-vous progressivement avec les différentes offres des PDP ou des OD pour une transition en douceur vers la facturation électronique. Contactez MATA IO pour en savoir plus