Ransomwares : Chaque Paiement De Rançon Finance 9 Nouvelles Attaques !

Dans son dernier rapport de recherches portant sur le fonctionnement des groupes de rançongiciels et la spirale de financement de leur attaque, Trend Micro révèle qu’il suffit du paiement de seulement 10 % des demandes de rançons pour financer de nouvelles vagues d’attaques. Ce rapport fournit des renseignements stratégiques, tactiques, opérationnels et techniques sur ces actions malveillantes. Il s’appuie sur une collecte de données rassemblées pour répertorier les différents schémas organisationnels des organisations cybercriminelles. Ces informations seront utiles à la communauté pour comparer les différents groupes actifs sur ce marché, estimer les risques et caractériser les comportements des groupes à la manœuvre. Voici ses principaux éléments : Le pourcentage de victimes qui acceptent de payer une rançon (10 %) le font généralement rapidement. En France, un tiers des microenterprises ciblé a déjà payé une rançon. Les victimes de certains secteurs et pays paient plus souvent que d’autres, ce qui signifie que leurs homologues sont plus susceptibles d’être ciblés par la suite. Le paiement d’une rançon a souvent pour seul effet d’augmenter le coût global de l’incident, avec assez peu d’autres bénéfices. Les activités de monétisation des rançongiciels sont au plus bas en début d’année (janvier) ainsi que sur la période estivale. Des périodes qui sont potentiellement propices à la reconstruction des infrastructures et à la préparation des attaques futures. Le rapport indique qu’en renforçant les dispositifs de protection des chaines de production, en poursuivant l’analyse approfondie des écosystèmes de rançongiciels et en concentrant les efforts à l’international sur la réduction du pourcentage de victimes acceptant de payer une rançon et d’entretenir ainsi la mécanique, les entreprises et les gouvernements pourraient contribuer à faire baisser la rentabilité de cette industrie des rançongiciels. « Les rançongiciels constituent aujourd’hui une menace majeure pour la cybersécurité des entreprises, des collectivités et des administrations. Leur mode opératoire est en constante évolution, c’est pourquoi nous avons besoin d’analyser en permanence les données techniques afin d’adapter en continu la modélisation des outils de détection. Notre étude vise à aider les décideurs dans les métiers IT à mieux comprendre leur exposition au risque et à fournir aux comités de direction les informations dont ils ont besoin pour mieux appréhender ce type de menaces », explique Nicolas Arpagian, Director Cybersecurity Strategy de Trend Micro. Des éléments qui peuvent peser dans la balance Le rapport de Trend Micro tend à apporter aux décideurs des informations pour mieux évaluer les risques financiers découlant des rançongiciels et aider : les responsables informatiques à documenter la justification d’un renforcement des budgets en matière de cybersécurité, les gouvernements à chiffrer plus précisément les services de réparation à incident et les modalités d’application de la loi/mise en conformité, les assureurs à concevoir plus précisément les termes et conditions de leurs polices, les organisations internationales à prendre davantage en considération les attaques par rançongiciels, qui sont plus que jamais un risque à l’échelle planétaire. Ce rapport est consultable ici : https://www.trendmicro.com/vinfo/us/security/news/ransomware-spotlight/understanding-ransomware-using-data-science.   Source : ITRnews

Mata et mata io au service de la sécurité des flux et de la facturation électronique

MATA et MATA IO : deux sociétés complémentaires au service de la sécurité des flux et de la facturation électronique La société MATA, solide et indépendante, sépare ses activités pour plus de lisibilité. Créée en 1999, MATA* se concentre aujourd’hui sur ses activités d’insertion. Elle conserve son expertise dans la commercialisation, la mise en place et la maintenance de solutions de sécurisation des flux, de la trésorerie, de dématérialisation fiscale et des factures. La nouvelle société MATA IO, créée en décembre 2022, reprendra l’activité éditoriale de MATA. MATA IO propose actuellement la seule solution du marché qui embarque la vérification des IBAN, la communication bancaire EBICS TS et le cash (sous différents formats et modes) afin de faciliter la vie des entreprises. MATA IO développe également un outil de facturation électronique. Cette offre permet de transformer les factures en flux XML et de les envoyer vers des plateformes de facturation publiques ou partenaires, mais aussi de les intégrer et de les enregistrer dans son ERP ou sa comptabilité. De quoi anticiper sereinement les exigences de l’administration fiscale dès juillet 2024, sans remettre en cause l’ensemble de son système d’information. Projets simplifiés MATA IO se concentrera sur son métier d’éditeur de solutions dans le domaine de la sécurisation des flux et de la dématérialisation des factures. La société MATA sera spécialisée dans leur distribution, leur intégration, et saura adapter ces progiciels aux besoins ainsi qu’à l’environnement des clients.  La séparation des deux entités garantit l’optimisation de leurs compétences et vise un développement important sur l’ensemble de la France. Cette combinaison gagnante assure la réalisation et le succès de vos projets. This winning combination ensures the realization and success of your projects.   *MATA est détenue à 100% par un actionnariat stable et indépendant. La société est en excellente santé financière, comme en témoigne sa notation Banque de France : EXCELLENT +   Contactez MATA pour en savoir plus

Migration Iso 20022

Migration ISO 20022 Les entreprises ont découvert cette norme lors du passage obligatoire aux virements et prélèvements SEPA en 2012. Puis, au travers de diverses offres de formats bancaires : virements étrangers, urgents ou de trésorerie XML, relevés de comptes XML.   Cette norme d’échanges XML va dorénavant être progressivement adoptée pour couvrir l’ensemble des échanges interbancaires. Ces derniers étant réalisés précédemment au travers de messages SWIFT MT. Le calendrier de cette migration s’étale entre le 1er novembre 2022 et novembre 2025. L’adoption de ces nouveaux formats va permettre aux établissements financiers de s’échanger des données plus détaillées, plus rapidement et dans un format mieux structuré. Cette migration entraine pour les entreprises de nouvelles obligations et échéances. Celles-ci vont devoir s’adapter avant le terme de la migration.   Migration ISO 20022 : Impact sur les formats   Concernant le virement SEPA : le format pain.001.001.02 encore très utilisé devra être remplacé, soit au profit du format pain.001.001.03 (déjà en œuvre) ou au profit du nouveau format pain.001.001.09. Concernant le prélèvement SEPA : Il est recommandé de migrer vers la version 2019 : pain.008.001.08. Concernant les virements étrangers : Il est recommandé de migrer les transactions au format CFONB 320 vers le format XML ISO 20022 pain.001.001.09.   Migration ISO 20022 : Impact sur les données   Dans les remises de règlement XML échangées, les adresses des bénéficiaires vont devoir respecter une structuration précise (jusqu’à 14 rubriques différentes, toutes n’étant pas obligatoires). Cette structuration des adresses des bénéficiaires va représenter un défi pour les entreprises équipées d’ERP au sein desquels ces adresses ne sont pas stockées dans un format structuré : N° de voie, nom de voie, région, département, ville, pays, … A ce jour, le calendrier de ces obligations n’est pas totalement arrêté, et les documents fournis par les différentes banques peuvent parfois se contredire. Au plus pressé il s’agira de fournir les adresses au format structuré avant novembre 2023 pour les virements étrangers ou en devises, et avant novembre 2025 pour les virements SEPA ainsi que pour les prélèvements SEPA. Contactez MATA pour en savoir +

Signature ebics ts : les avantages d’une signature bancaire universelle

signature ebics ts

Pascal, Responsable commercial chez MATA, nous expose en quelques mots les avantages de l’harmonisation de la signature bancaire universelle avec Ebics TS. Pour lutter contre les fraudes, EBICS a évolué vers EBICS TS, le mode de communication sécurisé entre la banque et l’entreprise le plus efficace en France. EBICS est un protocole d’échanges Banque/Entreprises fonctionnant sous IP, et utilisant le réseau internet pour véhiculer les fichiers. Il permet d’échanger tous types de fichiers sans limite de volume. L’évolution d’EBICS T, EBICS TS, est apparu rapidement pour remplacer l’ancien protocole ETEBAC 5 en offrant la possibilité d’apposer une signature électronique à ses fichiers de règlements. Le token permet de sécuriser la signature En EBICS TS la signature est donc intégrée, elle se fait à partir d’un support physique externe qui contient un certificat numérique : le Token de signature. Il existe plusieurs autorités de certification à même de délivrer des tokens de signature : Swift 3SKey, Certeurope, Keyneticks, ClicNTrust… L’entreprise utilisatrice acquiert ces tokens, auprès d’une de ses banques. Les tokens de signature sont nominatifs, déclarés contractuellement à la banque et de ce fait, les règlements signés électroniquement sont non répudiables et exécutables de suite. Les tokens de signature sont utilisables pour l’ensemble des contrats EBICS T/S de l’entreprise avec ses différents partenaires bancaires. EBICS TS EST INFAILLIBLE ? EBICS est très fiable. Il est véhiculé par le protocole HTTPS, qui assure le chiffrement de la liaison. Mais il s’appuie également sur des certificats permettant l’authentification réciproque des parties, ainsi que le chiffrement des messages XML. Encore faut-il être certain du contenu des fichiers qui sont envoyés par EBICS. Il revient à l’entreprise de mettre en place tous les moyens de contrôle nécessaires pour s’assurer de la fiabilité des comptes payés, avec une offre comme Mata I/O Sécurité. La maîtrise du déploiement du protocole EBICS par MATA est complète, une expertise qui permet de garantir le niveau de sécurité attendu, mais aussi de sécuriser vos données en amont, c’est-à-dire avant la signature électronique & les transmissions des fichiers. MATA IO SECURE-E-LINK permet la vérification des IBAN notamment, évitant ainsi tout risque d’altération des fichiers AVANT l’entrée dans le logiciel de communication. Une solution complète dédiée aux entreprises ! Et si vous souhaitez en savoir plus sur nos outils contre la fraude en entreprise, découvrez notre solution Mata io  ————————————————————–

LE SEUL PROTOCOLE SECURISE A 100%: L’EBICS TS

Le seul protocole sécurisé à 100%: l’EBICS TS

Le protocole EBICS, qu’on ne présente plus ou presque, est le protocole de communication bancaire standardisé et sécurisé qui garantit la confidentialité des données, permet l’identification des donneurs d’ordre et préserve l’intégrité des fichiers.

EBICS RTN – Les notifications en temps réel par le protocole EBICS

EBICS RTN : UN BESOIN DE COMMUNIQUER EN TEMPS RÉEL Jusqu’alors, le protocole EBICS fonctionnait à sens unique. C’était au client, l’entreprise, d’établir la connexion avec la banque. Par exemple, lors d’une demande de réception d’extraits de comptes, c’est bien l’entreprise qui se connecte à la banque par EBICS, fait la demande de réception de ses extraits, que la banque lui transfère ensuite par ce même canal. Les nouveaux usages de la télématique imposent de plus en plus de vitesse dans les échanges, et pour les banques, la possibilité de restituer de l’information à leurs clients en temps réel. Par exemple : pour délivrer des accusés d’exécution d’opérations, ou des accusés de réception de virements instantanés. Cela permet également d’éviter la saturation des serveurs EBICS des banques. Sans ce type de canal, l’entreprise est obligée d’interroger très régulièrement sa banque par EBICS pour getter l’arrivée d’un accusé bancaire. COMMENT FONCTIONNE EBICS RTN Afin de répondre à ces nouveaux besoins, une initiative a vu le jour sous l’appellation : EBICS RTN, pour Real Time Notifications. Le principe repose sur l’ouverture d’un canal de type WebSocket entre l’entreprise et la banque. Ce type de canal n’utilise pas directement le protocole EBICS, mais ne remet pas à cause l’existant puisqu’il ne sera dédié qu’à certaines notifications. Une fois la communication établie, le canal reste ouvert et permet des échanges bidirectionnels et temps réels. Ainsi, la banque pourra pousser de l’information à l’entreprise, sur la disponibilité d’un accusé ou d’un extrait de compte par exemple. Et l’entreprise pourra ensuite se connecter de manière classique, en EBICS, pour récupérer les données. La banque pourra également utiliser ce canal pour délivrer des informations générales, par exemple sur l’expiration de ces certificats. CÔTÉ SÉCURITÉ Le canal WebSocket utilise la couche SSL, les communications sont donc protégées à l’aide d’un certificat. Le canal sera toujours ouvert, ou fermé, à l’initiative de l’entreprise. Ce canal est dédié à l’échange d’informations, mais ne sera pas utilisé pour l’émission de règlements : virements, prélèvements, ou la réception d’extraits de compte. Sur EBICS 3.0, un BTF (Business Transaction Format = Type de flux) spécifique est dédié à ce canal : « OTH/DE/wssparm ». Nous pouvons voir au travers de cette initiative une évolution intéressante du protocole EBICS, qui s’adapte aux nouveaux besoins du marché. EBICS RTN n’est pas encore disponible, il est encore en phase pilote auprès de certains établissements bancaires, et suppose que les éditeurs de logiciels de communication EBICS fassent évoluer leurs solutions à destination des entreprises. EBICS RTN suppose en outre l’utilisation d’EBICS dans la version 3.0.

EBICS 3.0 A LA CONQUÊTE DE L’EUROPE

Eléments de contexte EBICS Le protocole EBICS, qui permet des échanges Banques/Entreprises sécurisés, est né en Allemagne en 2006. Il a ensuite été adopté par la France, à partir de 2012, en remplacement du protocole ETEBAC devenu obsolète avec l’arrivée des formats SEPA. Toutefois, les versions du protocole n’ont pas suivi les mêmes évolutions en France et en Allemagne. La France utilise aujourd’hui une version 2.4.2 du protocole EBICS, et l’Allemagne une version 2.5. A partir de 2015, la Suisse a commencé à utiliser le protocole EBICS, dans la version Allemande, tandis que le Portugal débutait sur EBICS dans la version Française. La volonté affichée d’exporter l’utilisation du protocole EBICS dans le reste de l’Europe nécessitait donc d’harmoniser l’utilisation d’EBICS, et d’offrir un nouveau standard. Ainsi naquit EBICS 3.0.   Nouveau standard EBICS 3.0 EBICS 3.0 définit un nouveau standard commun à l’Allemagne, la France et la Suisse. Ce nouveau protocole est entré en service à partir de Novembre 2018. Dès lors il est donc devenu possible d’adresser les banques compatibles dans ces trois pays avec un unique logiciel de communication bancaire, en suivant un paramétrage ainsi qu’une procédure de mise en service identique. A ce jour, il n’existe aucune obligation de migration, les banques françaises continuent de maintenir les deux versions du protocole : 2.4.2 et 3.0. L’adoption de ce protocole unifié par tous les pays utilisateurs va permettre de faciliter les évolutions futures du protocole, et son potentiel d’exportation à travers toute la zone SEPA. Et la signature mobile ? Le protocole EBICS 3.0 supporte la signature disjointe, c’est-à-dire que la signature pourra être opérée après l’émission du fichier. La signature disjointe pourra devenir à terme le support d’une signature mobile des fichiers envoyés. Le principal obstacle technique reste la dématérialisation des certificats x509, aujourd’hui porté en France par des « Tokens de signature ». Cette dématérialisation est un chantier en cours et des évolutions significatives pourraient arriver rapidement. Les principales évolutions Le BTF Le BTF, pour « Business Transaction Format », définit le sens de la communication ainsi que le format des fichiers échangés grâce à une structure normalisée et précise. Il remplace le couple « OrderType » (sens) et « FileFormat » (format des fichiers échangés) utilisé dans la version 2.4.2 du protocole utilisé actuellement en France, ou les « OrderTypes » utilisés dans la version allemande du protocole. Le BTF permet également de préciser les types de traitements souhaités, et d’utiliser des formats spécifiques non normalisés. Sous la réserve d’un accord bilatéral, il devrait permettre de continuer à supporter le mode « TEST » en production, aujourd’hui largement utilisé en France. Le BTF fournit aussi un containeur permettant d’encapsuler le transfert de plusieurs fichiers au sein d’une structure XML ou d’une archive ZIP. Enrôlement Afin de faciliter la phase d’enrôlement des certificats, la version 3.0 permet à un utilisateur, disposant d’un certificat de signature X509 délivré par une autorité de confiance reconnue, d’enrôler ses trois certificats (authentification, chiffrement et signature) en une seule commande H3K sans nécessité de transmettre des lettres d’initialisation. Compte-rendus protocolaires Un nouveau type de message EBICS (HAC) facilite la récupération de l’ensemble des comptes rendus de transferts associés à un contrat. Les comptes rendus sont au format PSR ISO-20022. Informations clients et utilisateurs Les commandes HKD et HTD qui permettent d’interroger les accréditations contractuelles du client ou des utilisateurs, utilise désormais les BTF pour décrire les transferts. Certificats X509 Pour la gestion des bi-clés cryptographiques, l’utilisation des certificats X509 devient standard comme c’était déjà le cas en France. Schéma XSD Le schéma XSD applicable passe de la version H003 à la version H005. Méthode de signature L’usage de la signature A006, basée sur la méthode EMSA-PSS recommandée par l’ANSSI, devient possible en France en complément de la version A005 basée sur la méthode EMSA-PKCS1-v1_5 actuellement utilisée. Ce qu’il faut retenir Le protocole EBICS évolue vers la norme 3.0 afin de proposer un standard unique pour tous les pays utilisateurs. Ce nouveau protocole unifié facilite les évolutions futures, et devient une base solide pour son exportation à travers toute la zone SEPA. En France, nous pouvons également applaudir l’adoption de l’option d’une signature disjointe, ce qui permettra demain d’opérer la signature EBICS T/S de ses règlements depuis son smartphone. Contactez nos experts

COMMENT FONCTIONNE LE PROTOCOLE EBICS TS ?

EBICS facilite et sécurise le transfert des flux financiers. Pour lutter contre les fraudes, EBICS a évolué vers EBICS TS, le mode de communication sécurisé entre la banque et l’entreprise le plus efficace en France. SYLVAIN KAM, EXPERT EN SÉCURISATION DES FLUX FINANCIERS CHEZ MATA, FAIT LE POINT SUR LE PROTOCOLE EBICS TS. Un peu d’histoire L’Electronic Banking Internet Communication Standard, est né de l’équivalent allemand du Comité français d’organisation et de normalisation bancaires, le ZKA (Zentraler Kreditausschuss). La naissance du protocole EBICS, qui permet d’échanger des fichiers avec la banque de manière sécurisée, est venue bousculer les habitudes françaises puisqu’il a remplacé ETEBAC qui datait des années 80, qu’il n’était pas compatible avec les nouveaux formats utilisés par les moyens de paiement (SEPA) et s’appuyait sur des technologies obsolètes (modems, réseau RNIS, …). L’EBICS EBICS est un protocole d’échanges Banque/Entreprises fonctionnant sous IP, et utilisant le réseau internet pour véhiculer les fichiers. Il permet d’échanger tous types de fichiers sans limite de volume. Il supporte les moyens de paiement SEPA et offre la possibilité d’automatiser l’envoi des règlements ou la récupération des relevés. Les échanges se font au travers de messages XML. EBICS est un protocole multi-bancaire, sécurisé par cryptographie AES ou RSA, qui place toujours l’entreprise comme émettrice de la communication. L’évolution d’EBICS T, EBICS TS, est apparu rapidement pour remplacer l’ancien protocole ETEBAC 5 en offrant la possibilité d’apposer une signature électronique à ses fichiers de règlements. T = Signature de transport uniquement. Une signature de confirmation disjointe, par Fax ou Web Banking, est nécessaire pour confirmer les ordres. TS = La signature électronique des fondés de pouvoir est jointe aux règlements. Dans le souci de renforcer la sécurité des échanges par EBICS, les banques ont progressivement abandonné la possibilité de la confirmation par Fax à partir du 1er janvier 2017. Le choix d’EBICS T/S s’est alors imposé dans les échanges télématiques. Le token permet de sécuriser la signature En EBICS TS la signature est donc intégrée, elle se fait à partir d’un support physique externe qui contient un certificat numérique : le Token de signature. Il existe plusieurs autorités de certification à même de délivrer des tokens de signature : Swift 3SKey, Certeurope, Keyneticks, ClicNTrust… L’entreprise utilisatrice acquiert ces tokens, auprès d’une de ses banques. Les tokens de signature sont nominatifs, déclarés contractuellement à la banque et de ce fait, les règlements signés électroniquement sont non répudiables et exécutables de suite. Les tokens de signature sont utilisables pour l’ensemble des contrats EBICS T/S de l’entreprise avec ses différents partenaires bancaires. EBICS TS EST INFAILLIBLE ? EBICS est très fiable. Il est véhiculé par le protocole HTTPS, qui assure le chiffrement de la liaison. Mais il s’appuie également sur des certificats permettant l’authentification réciproque des parties, ainsi que le chiffrement des messages XML. Encore faut-il être certain du contenu des fichiers qui sont envoyés par EBICS. Il revient à l’entreprise de mettre en place tous les moyens de contrôle nécessaires pour s’assurer de la fiabilité des comptes payés, avec une offre comme Mata I/O Sécurité. LES DIFFÉRENTS CERTIFICATS UTILISÉS PAR EBICS Le protocole EBICS utilise différents certificats électroniques pour sécuriser les échanges. Côté banque : Un certificat de chiffrement : il contient la clé de chiffrements des fichiers Un certificat d’authentification : il permet de signer les messages XML et de s’assurer de la non altération du contenu du fichier lors de l’échange. Côté entreprise : Un certificat de chiffrement Un certificat d’authentification Un certificat de signature de transport : Il permet l’authentification de l’émetteur Dans le cadre d’EBICS T/S, des certificats de signature portés par les tokens : ils permettent de signer électroniquement les fichiers envoyés en véhiculant d’identité des signataires COMMENT CELA FONCTIONNE CONCRÈTEMENT ? Exemple d’un flux de réception d’un extrait de compte La société initie une communication EBICS et demande à la banque l’extrait de compte, La banque répond par un message XML, A réception, le message est décrypté par le logiciel de communication bancaire de l’entreprise et la banque émettrice est identifiée, Le calcul de l’empreinte du fichier permet de vérifier la fiabilité du document reçu, Le document est mis à disposition. Exemple d’un flux de paiement On crée le fichier de règlement – ici le point d’attention c’est la vulnérabilité du fichier ainsi que la fiabilité des comptes payés. Il est ensuite intégré dans le logiciel de communication bancaire, Selon le cas, un Email a été envoyé précédemment aux fondés de pouvoir pour les avertir de la nécessité de signer le fichier, En EBICS TS, il est soumis à signature électronique par Token. La signature peut être simple, ou conjointe, suivant des règles définies et des plafonds de signature fixés contractuellement; Les fichiers sont transmis à la banque, La banque reçoit le message. Au moment du traitement elle s’assure de l’identification de l’émetteur ainsi que l’intégrité du fichier reçu. QUELS SONT LES AVANTAGES INDÉNIABLES DE CETTE SOLUTION ? Le protocole EBICS dispose de nombreuses qualités : Protocole simple à mettre en œuvre, sûr, les échanges se font sur internet, sans ligne spécialisée. Les échanges sont gratuits, EBICS nécessite un abonnent sans coût additionnel à la communication. Le coût global d’EBICS est inférieur au protocole SWIFT. Il permet d’automatiser les échanges bancaires. Les fichiers sont transmis à la banque, La relation bancaire est 100% numérique. La maîtrise du déploiement du protocole EBICS par MATA est complète, une expertise qui permet de garantir le niveau de sécurité attendu, mais aussi de sécuriser vos données en amont, c’est-à-dire avant la signature électronique & les transmissions des fichiers. MATA IO SECURE-E-LINK permet la vérification des IBAN notamment, évitant ainsi tout risque d’altération des fichiers AVANT l’entrée dans le logiciel de communication. Une solution complète dédiée aux entreprises !

2016, LE MOMENT DE PASSER EN EBICS TS ?

Les banques Françaises ont décidé d’abandonner le fax de confirmation dans le cadre de l’utilisation d’EBICS T d’ici fin 2016 au plus tard (la plupart ont donné des dates limites au 1er semestre 2016). Les alternatives : les systèmes de validation propriétaires de chaque banque ou le protocole interbancaire EBICS TS. Adopté par la plupart de nos clients, il répond à leurs objectifs de double signature, de traçabilité et de simplicité d’utilisation. Il permet de véhiculer directement dans le fichier la ou les signatures des fondés de pouvoirs (TS signifie Transport et signature, alors que le T n’assurait que le transport du fichier). Le logiciel installé dans votre entreprise vérifie selon le type de fichier les règles de signature qui s’appliquent (simple, double, par plafonds). Ainsi le signataire sera averti par mail d’un fichier à signer, il va cliquer sur le lien et confirmer le fichier en introduisant son TOKEN USB (commun à toutes les banques). L’envoi peut se faire tout seul et les confirmations bancaires (PSR, ARA) réceptionnées afin d’avertir un gestionnaire en cas d’échec de lecture par la banque. Et voilà, c’est déjà fini. En savoir plus