Prévention des fraudes : Comment les entreprises peuvent-elles se protéger ?

Avec la croissance rapide de la technologie, les entreprises sont confrontées à une augmentation des tentatives de fraude. Pour se défendre, il est essentiel d’adopter une stratégie claire pour identifier les risques et mettre en place des actions concrètes. Prévention des fraudes : Tout type d’entreprise peut être ciblé, qu’elle soit petite ou grande. Les statistiques montrent néanmoins que les entreprises de taille moyenne et les grandes sociétés sont de plus en plus visées, avec une augmentation notable des tentatives de fraudes. Des méthodes de fraude toujours plus raffinées Qu’il s’agisse d’employés malintentionnés ou des cybercriminels externes, les techniques de fraude se diversifient. Parmi elles, la fraude au dirigeant, les cyberattaques, les escroqueries liées à de faux clients ou fournisseurs, et le phishing se démarquent. Les fraudeurs affinent leurs approches, rendant leurs attaques de plus en plus convaincantes. Ils utilisent notamment des informations personnelles pour rendre leurs demandes plus crédibles, allant jusqu’à créer des vidéos falsifiées de dirigeants d’entreprise. Facteurs facilitant la fraude La peur de décevoir ou de désobéir à la hiérarchie est un élément clé qui peut pousser un employé à commettre une erreur. En outre, le manque de séparation des responsabilités et l’insuffisance de formation augmentent les risques. Une organisation floue, un management trop axé sur la performance financière et une stratégie de défense inefficace vont également favoriser les fraudes. Établir une défense solide Pour contrer ces menaces, les entreprises doivent agir à différents niveaux : Formation : Les employés, en première ligne, doivent être formés pour détecter et réagir rapidement. Surveillance : Des équipes et des dispositifs informatiques dédiés doivent s’assurer que les procédures sont suivies. Évaluation : Une équipe d’audit interne va travailler sur l’amélioration des processus. Stratégie en trois étapes : Identifier, Prioriser, Intervenir Identifier : Chaque entreprise doit connaître les risques spécifiques à son secteur et mettre en place une cartographie des risques. Prioriser : Il est essentiel de se concentrer sur les risques les plus importants et de s’assurer que les mesures de contrôle sont efficaces. Intervenir : Une base solide de procédures et des outils informatiques spécialisés doivent être mis en place, combinant prévention, détection et correction. Prévention des fraudes : Mesures préventives Les entreprises doivent mettre en place des politiques et des procédures adaptées, sensibiliser leur personnel, définir clairement les rôles, mettre en place un système d’alerte rapide, communiquer sur les conséquences pour les fraudeurs, et sécuriser leur système informatique. Mesures détectives Il est essentiel d’identifier les scénarios de fraude propres à chaque entreprise et de mettre en place des mesures pour les détecter rapidement. Cela peut inclure des contrôles comptables, des audits de risque, mais aussi une veille constante grandement facilitée par des logiciels dédiés à la détection des fraudes. Mesures correctives En cas de fraude, il faut réagir rapidement, enquêter sur l’origine, identifier et poursuivre les coupables, récupérer les pertes et renforcer les contrôles. Quatre questions clés Pour évaluer leur niveau de protection, les entreprises doivent se poser les questions suivantes : Comment la direction traite-t-elle le risque de fraude ? Les contrôles sont-ils opérationnels ? Le personnel est-il bien formé ? Ont-elles informatisé leurs procédures de contrôle pour les rendre incontournables ? En conclusion, la meilleure défense contre la fraude est la prévention. Les entreprises doivent être proactives, former continuellement leur personnel, mettre à jour leurs procédures et les informatiser. Seul un effort constant et des logiciels spécialisés, dédiés à la fraude et au contrôle des IBAN vont pouvoir protéger les ressources et la réputation de l’entreprise. Contactez MATA pour en savoir plus

Connaissez vous VIDA ? – Facture électronique

vida

En France, la réforme de la facture électronique va nous contraindre à faire évoluer nos systèmes d’information, c’est sûr. Mais quand on sait que la facture électronique française n’est que le prélude de la facture électronique européenne, il vaut mieux envisager ce projet de e-facture dans sa globalité. La facturation électronique est un sujet d’actualité dans l’Union européenne, avec un projet de directive récemment proposé par la Commission européenne qui pourrait avoir des implications majeures pour les entreprises à travers le continent. La Proposition VIDA Fin décembre 2022, la Commission européenne a présenté un projet de directive relatif à la TVA à l’ère du numérique, connu sous le nom de VIDA (VAT in the Digital Age). Ce projet vise à généraliser l’obligation de facturation électronique dans toute l’Union européenne. Les États membres ont perdu 93 milliards d’euros de recettes de TVA en 2020 selon le rapport 2022 sur l’écart de TVA . Des estimations prudentes suggèrent qu’un quart des recettes manquantes peuvent être directement attribuées à la fraude à la TVA liée au commerce intra-UE. En outre, les régimes de TVA dans l’UE peuvent encore être contraignants pour les entreprises, en particulier pour les PME, les scale-up et les autres entreprises qui opèrent de manière transfrontalière. La Situation en France En France, les entreprises se préparent à l’obligation progressive de la facturation électronique entre elles. Même si le délai initial du 1er juillet 2024 vient d’être reporté par l’Administration Fiscale, on peut raisonnablement penser que la e-facture s’imposera aux entreprises françaises au plus tard en 2026. Dans le même temps, la Commission européenne réfléchit à étendre cette obligation à toute l’Union européenne. Les Détails du Projet Le projet de directive VIDA, s’il est adopté, entraînera plusieurs changements majeurs dans la facturation électronique. À partir de 2024, les États membres pourront imposer la facturation électronique, facilitant ainsi sa généralisation dans toute l’Union européenne. De plus, le projet prévoit la suppression de l’obligation d’obtenir l’acceptation du client pour émettre et transmettre une facture électronique. Cela pourrait accélérer l’adoption de la facturation électronique et réduire les obstacles administratifs. À partir de 2028, la définition de la facturation serait modifiée, et toute facture serait considérée comme électronique, sauf dans les États membres qui souhaiteraient continuer à accepter les factures papier. Pour les flux intracommunautaires, la facturation électronique serait imposée, avec une obligation de reporting en temps quasi réel. Cela pourrait améliorer la transparence et l’efficacité des transactions commerciales à travers l’UE. Implications pour les Entreprises Françaises Les entreprises françaises, qui se préparent déjà à l’obligation nationale de facturation électronique, doivent également prendre en compte ce projet de directive. Car, si le projet européen est adopté, la facture électronique devra être un fichier structuré, et les formats hybrides ne seront probablement pas acceptés. Les entreprises doivent donc commencer à se préparer à émettre et recevoir un format de facture électronique valide dans toute l’UE et non pas qu’en France Un système d’information adaptable : Face à cette perspective de changement et afin de garantir une transition en douceur vers la facturation électronique, il est crucial pour les entreprises de trouver des solutions adaptées à leurs besoins. Peut-être vaut-il mieux opter pour des solutions de conversion qui vont permettre de produire et de recevoir les formats homologués en France et se laisser le temps de migrer son système d’information pour être bien certains de répondre aux normes françaises et européennes. Opter pour des systèmes d’information adaptables et des solutions de conversion peut être une approche judicieuse. La solution MATA INV-IO se présente comme une option efficace pour s’interfacer avec les systèmes existants, produire et recevoir des factures aux formats homologués en France, en attendant les futurs formats européens. Conclusion : La facturation électronique est incontestablement un sujet qui prend de l’ampleur en France et dans toute l’Union européenne. Avec la proposition VIDA, la Commission européenne vise à généraliser l’obligation de facturation électronique dans l’ensemble du continent pour lutter contre la fraude à la TVA et faciliter les transactions intra-UE. Les entreprises françaises sont confrontées à une évolution inéluctable de la facturation électronique, et il est préférable de se préparer dès maintenant pour s’assurer d’être en conformité avec les exigences tant nationales qu’européennes. Des solutions flexibles et évolutives, telles que MATA INV-IO, permettront aux entreprises de naviguer avec succès dans cet environnement numérique en constante évolution.   Contactez MATA pour en savoir plus

Profitez du passage à la facture électronique pour sécuriser votre référentiel fournisseurs 

facture électronique

La fraude au virement constitue un problème omniprésent pour les entreprises de nos jours, et elle s’est progressivement industrialisée, devenant de plus en plus technologique au fil des années. Qu’il s’agisse de la fraude au Président, de la fraude aux IBAN, du deepfake ou d’autres formes d’usurpation, ces attaques se produisent souvent à des moments où vous êtes plus vulnérable, comme pendant les congés, à l’arrivée d’un nouveau collaborateur ou lors d’un changement d’outils informatiques. Avec la réforme de la facture électronique, les entreprises seront probablement confrontées à un nouveau type de fraude : la fraude à la e-facture COMMENT FONCTIONNE ACTUELLEMENT LA FRAUDE A LA FACTURATION ? La fraude à la facturation consiste pour un escroc à se faire passer pour un fournisseur afin de tenter de faire payer une ou plusieurs factures sur son compte plutôt que sur celui du fournisseur légitime. La méthode généralement utilisée consiste à obtenir une véritable facture fournisseur, puis à modifier le numéro de compte bancaire destinataire du virement. La plupart du temps, les fraudeurs numérisent la facture pour modifier discrètement le numéro de compte avant de la renvoyer au destinataire. Et pour être bien certain que le nouveau compte bancaire soit effectivement pris en compte par le service comptable de l’entreprise victime de la fraude, l’escroc va accompagner la facture falsifiée d’un courrier signalant le changement de compte. COMMENT CELA VA-T-IL FONCTIONNER AVEC LA REFORME DE LA FACTURE ELECTRONIQUE ? Bien sûr, ce type de fraude va également s’appliquer à la facture électronique, qui va devenir obligatoire pour les entreprises à partir de 2025.  A compter de cette date, les entreprises françaises devront être en mesure d’intégrer des fichiers de factures directement dans leur système informatique. Dans ce contexte de changement d’organisation, mais aussi d’évolution des outils informatiques, les fraudeurs vont probablement recourir à des techniques sophistiquées de piratage, afin de modifier les éléments de facturation indiqués sur les factures électroniques dans le système d’information du fournisseur, ou bien s’introduire dans le système informatique du client pour effectuer des modifications directement dans sa base fournisseur. La fraude informatique est certes plus complexe à mettre en œuvre pour les fraudeurs car elle nécessite des technologies et des compétences avancées en informatique. Mais pas de quoi décourager les escrocs qui se sont énormément professionnalisés au cours de ces dernières années et qui disposent souvent de gros moyens informatiques. La fraude informatique est quasi indétectable en amont car elle n’implique pas d’interaction préalable avec l’entreprise attaquée. Par conséquent, le premier obstacle à ce type de fraude réside naturellement dans la qualité des outils et des procédures de sécurité informatique. CONTRÔLE DES COORDONNÉES BANCAIRES DES FOURNISSEURS Il serait parfaitement illusoire de croire que la facture électronique va mieux nous protéger contre la fraude sous prétexte que nous échangerons des fichiers XML. En fait ça risque plutôt d’être le contraire : on a pu noter par le passé que toutes les réformes d’importance et qui induisent des changements organisationnels et informatiques ont plutôt favorisé la fraude, dans un premier temps, en exploitant de nouvelles failles de sécurité. Il est d’ailleurs essentiel de souligner que la facture électronique ne dispense pas de la vérification des informations fournies par le fournisseur : la problématique du contrôle du compte du tiers payé reste la même qu’auparavant. Chez MATA, nous recommandons d’effectuer automatiquement une vérification dans le réseau SEPAMAIL ou SIS ID pour confirmer la correspondance de l’IBAN avec le tiers à payer, chaque fois qu’une nouvelle coordonnée est indiquée dans le flux de facture. Ces nouvelles coordonnées viendront enrichir le référentiel des tiers sûrs stocké dans notre solution antifraude MATA IO, permettant ainsi un contrôle ultime du fichier de règlement avant son envoi à la banque. Car, il est important de comprendre que quelle que soit la nature de la fraude, celle-ci finit toujours logée dans le fichier de paiement envoyé à la banque et que le fait d’avoir payé une facture à un escroc ne supprime en aucun cas la dette envers le fournisseur. En conclusion, la transition vers la facture électronique doit s’accompagner d’une réflexion sur la prévention de la fraude dans les entreprises. Il conviendra d’associer des procédures de vérification rigoureuses à des outils informatiques dédiés pour sécuriser son référentiel fournisseurs et ainsi réduire son risque de fraude.   Contactez MATA pour en savoir plus

Statistiques sur la fraude aux moyens de paiement en 2022

La Banque de France a récemment annoncé une baisse significative de la fraude aux moyens de paiement en 2022. Cette nouvelle est une lueur d’espoir dans le paysage financier, où la fraude est un fléau persistant qui affecte à la fois les institutions financières et leurs clients. Cependant, malgré cette tendance générale à la baisse, certaines formes de fraude, comme celle liée aux virements, ont connu une augmentation. La fraude aux moyens de paiement a diminué de 4% en 2022 Selon les données fournies par la Banque de France, le nombre de fraudes aux moyens de paiement a diminué de 4% en 2022. Cette statistique est encourageante, car elle indique que les efforts déployés pour lutter contre la fraude commencent à porter leurs fruits. Cependant, il est important de noter que cette diminution ne signifie pas que le problème de la fraude a été éradiqué. Au contraire, il reste un défi majeur pour les institutions financières et les consommateurs. La Banque de France a également révélé que près de 7,2 millions de transactions frauduleuses ont été enregistrées en 2022, représentant un total de 42 578 milliards d’euros. Ces chiffres, bien que toujours préoccupants, sont une amélioration par rapport aux années précédentes. Ils ont été recueillis par l’Observatoire de sécurité des moyens de paiement (OSMP), une entité qui surveille et analyse les tendances en matière de fraude aux moyens de paiement. L’OSMP a souligné l’importance de la sécurité des paiements par carte, un domaine où des progrès significatifs ont été réalisés. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a déclaré : « Sur la carte, nous constatons le taux de fraude le plus bas jamais enregistré, à 0,053% ». Cette statistique est un témoignage de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les banques et les fournisseurs de cartes de crédit pour protéger les consommateurs contre la fraude. Cependant, malgré ces progrès, la fraude aux virements a connu une augmentation. Cette forme de fraude est particulièrement préoccupante car elle cible souvent les particuliers et les petits professionnels. Les fraudeurs utilisent une technique connue sous le nom de « spoofing », qui consiste à usurper le numéro d’appel du service client de la banque et à se faire passer pour un conseiller. Le faux conseiller prétend alors qu’il y a eu des cas de fraude sur le compte de la victime et exerce une pression psychologique sur celle-ci. Il lui fait croire qu’il est en train de tester les outils d’authentification de la banque et la pousse à valider des transactions à son insu. Cette forme de fraude est particulièrement insidieuse car elle exploite la confiance que les clients ont envers leur banque. Le préjudice total causé par la fraude aux moyens de paiement en 2022 s’élève à 342 millions d’euros. Ce chiffre, bien que moins élevé que les années précédentes, reste considérable. Il souligne l’importance de la lutte contre la fraude pour les institutions financières et les consommateurs. En réponse à ces chiffres, la Fédération bancaire française (FBF) a déclaré que la sécurité des paiements est une priorité absolue pour les banques françaises. Les banques sont conscientes des défis posés par la fraude et travaillent sans relâche pour renforcer leurs mesures de sécurité. Elles s’efforcent de protéger leurs clients et de leur permettre d’utiliser leurs moyens de paiement de la manière la plus sûre possible. En conclusion, bien que la fraude aux moyens de paiement ait diminué en 2022, elle reste un problème majeur pour les institutions financières et les consommateurs. Les banques et autres institutions financières doivent continuer à investir dans des mesures de sécurité robustes pour protéger leurs clients et lutter contre la fraude. De plus, les consommateurs doivent être vigilants et prendre des mesures pour se protéger contre la fraude. Contactez MATA pour en savoir plus

MATA IO : nouveau site pour se mettre à la page de la facturation électronique

La société MATA, créée en 1999, a séparé ses activités d’intégration et d’édition avec la création de MATA IO en décembre 2022 qui concentre désormais les activités d’éditeur. Cette décision nous a imposé de reprendre complètement le site internet MATA IO, exclusivement dédié jusque-là à nos solutions de vérification des tiers et des IBAN, MATA IO BANK SUITE et MATA IO Secure e LINK. Car la société MATA IO ajoute d’autres métiers à son catalogue qu’il était indispensable de présenter sur notre site. Dans un premier temps, nous nous sommes attachés à créer les pages dédiées à nos nouveaux métiers pour nous apercevoir rapidement qu’il fallait revoir l’ensemble du site. Alors tant qu’à faire, autant le moderniser vraiment en choisissant une nouvelle ergonomie plus userfriendly et des visuels complètement au goût du jour. Nous avons néanmoins conservé le logo et l’identité visuelle de l’entreprise mais la structure du site affiche nettement le nouveau positionnement des solutions de MATA IO, en adéquation avec les besoins de ses clients et l’actualité des entreprises. Juillet 2024 dans toutes les têtes pour la facturation électronique obligatoire L’enjeu majeur de MATA IO se lit sur la page d’accueil du site : la facturation électronique. La réforme s’applique dès juillet 2024 pour les grandes entreprises, au 1er janvier 2026 pour les PME et les microentreprises. Nous avons voulu mettre en avant le logiciel MATA INV-IO qui permettra aux entreprises de s’adapter progressivement, de produire, d’envoyer, de recevoir les factures électroniques au bon format. Une solution modulaire conçue pour compléter votre existant, et non pas le remplacer. Naturellement, nous continuons à communiquer sur nos solutions antifraudes qui sont à l’origine de la société. Le panel de compétences et d’outils développés par MATA IO se décline sur le site, au fil d’une navigation fluide : la sécurisation des flux, la vérification des IBAN, la communication bancaire EBICS TS ou encore la gestion de trésorerie … D’autant qu’il nous est apparu assez vite que la dématérialisation des factures et la sécurité des tiers étaient des sujets complètement liés. On sait bien que les grosses réformes informatiques et organisationnelles font le lit de la fraude. La facture électronique ne fera pas exception à la règle. Demain, les entreprises vont intégrer directement dans leur système informatique des fichiers de factures dont elles vont devoir absolument contrôler l’intégrité avant de les comptabiliser. Et cela en adoptant peut-être la facture électronique MATA INV-IO, associée à nos solutions antifraudes MATA IO.   Paroles d’experts et de clients Le nouveau site internet mise par ailleurs sur de courtes vidéos, « des paroles d’experts », qui présentent les solutions, les recommandent pour certaines, afin de dynamiser et d’illustrer le propos. Nous avons également donné la parole à nos clients utilisateurs qui sont sûrement les mieux placés pour parler de nous. « La solution MATA IO Bank Suite est à recommander à toute entreprise soucieuse de dématérialiser et de sécuriser ses paiements », écrit la société ALSACE HABITAT, bailleur social qui gère plus de 5000 logements. « MATA IO Secure e Link est une solution 100 % efficace, intuitive et ergonomique, portée par une équipe de proximité », salue le responsable comptable et administratif de l’entreprise de services numériques lyonnaise, ALTECA, implantée dans toute la France. Action, réaction ! Grâce à ce site internet, nous souhaitions aller à l’essentiel, prendre en compte les principales préoccupations des clients, leurs obligations, leurs contraintes et y répondre avec efficacité. La facturation électronique et la sécurité des flux arrivent en tête, donc ces problématiques devaient être lisibles au premier coup d’œil. Il ne vous reste désormais qu’à naviguer pour l’apprécier !   Contactez MATA pour en savoir plus

25 mai 2023 à 14H15 : Web Démo Mata Io Secure E-Link Trésorerie

« Le dispositif Sepamail Diamond dans Secure e Link » Une offre complètement intégrée : cryptage des flux échangés et vérification des IBAN payés, communication bancaire EBICS TS unique pour l’ensemble de vos banques, gestion de trésorerie simplifiée, tarif très attractif pour une offre tout en un. S’INSCRIRE A LA WEBDEMO

Paiements instantanés : la réflexion doit faire place à l’action !

Les banques doivent s’adapter aux paiements instantanés, mais comment peuvent-elles le faire ? Lancé en 2017 dans le cadre du SEPA (Single Euro Payments Area), le paiement instantané (Instant Payment ou IP) peine encore à décoller et représente moins d’un virement sur dix en Europe. Sa part est à peine de 6 % en France. La Commission européenne entend changer la donne grâce à un projet de loi soumis en octobre dernier, qui obligerait les banques à proposer des options de paiement instantané, et ce, à un tarif égal ou inférieur aux virements traditionnels. Objectifs : démocratiser ces opérations pour en faire la norme, permettre une meilleure interopérabilité et tendre vers l’ubiquité des paiements en Europe. Dans ce contexte, les banques n’ont d’autre choix que de s’adapter et ont tout intérêt à collaborer pour rester compétitives et faire jeu égal avec les fintechs et les big techs. Que contient la proposition de règlement ? Avec son projet de loi, la Commission européenne veut mettre un coup d’accélérateur dans le développement des paiements instantanés à une large échelle. Concise et précise, cette proposition vise à amender et moderniser les deux textes qui régissent actuellement de type de transactions : le règlement SEPA et le règlement sur les paiements transfrontaliers, adoptés respectivement en 2012 et 2021. Concrètement, la loi contraindrait les prestataires de services de paiement (PSP) qui proposent des virements en euros, à offrir une version instantanée moins chère ou au même prix qu’un virement classique. En outre, les interfaces clients permettant les ordres de virement devront avoir la capacité de soumettre plusieurs ordres de paiements instantanés via une seule opération groupée. Les PSP auront également pour rôle de vérifier l’adéquation entre le nom du bénéficiaire et le numéro de compte bancaire (IBAN) pour autoriser la transaction. Dans le cas contraire, et afin d’écarter les risques de fraudes, ils devront informer l’émetteur afin qu’il décide de valider ou non l’opération. Enfin, les PSP devront vérifier quotidiennement si leurs clients font l’objet de sanctions de la part de l’Union européenne. Le non-respect de cette procédure pourrait les exposer eux-mêmes à des sanctions telles que le versement de dommages et intérêts.  Faire des paiements instantanés la norme Dans un contexte inflationniste où chaque euro compte, le paiement instantané représente un outil clé pour faciliter la gestion du budget des professionnels et des particuliers. Comme son nom l’indique, il permet de débloquer des fonds en l’espace de quelques secondes, 24/24 heures et 7/7 jours. Un gain de temps significatif, comparé aux deux à trois jours nécessaires pour effectuer un virement classique, qui constitue la solution à de nombreux problèmes. À titre d’exemple, l’allongement des délais de versement des paies lors de weekend et de jours fériés, ou encore l’impact des retards de paiements sur la gestion des flux de trésorerie des entreprises. Au-delà des bénéfices évidents pour les ménages et les entreprises, Bruxelles souhaite aussi « libérer » l’argent bloqué en transit dans le système financier européen, estimé à 200 milliards d’euros par jour, afin qu’il puisse être utilisé plus rapidement pour stimuler les investissements et la consommation. Mais alors pourquoi le paiement instantané est-il sous exploité ? Parmi les explications possibles, les frais connexes appliqués sur par certaines banques pour répercuter les coûts liés à la mise en œuvre. L’encadrement des tarifs permettrait ainsi de lever ce frein majeur à l’adoption, et pour les banques, de créer de nouveaux services impossibles à développer avec les infrastructures actuelles du SEPA. Quant au nouveau dispositif prudentiel, il pourrait réduire drastiquement le taux d’échec des opérations dû à des méthodes transactionnelles lentes et inefficaces. Outre ces bénéfices, le paiement instantané est un catalyseur pour l’innovation et la création de services financiers toujours plus personnalisés et intégrés au parcours des clients. Le projet de la Commission européenne s’inscrit donc dans une stratégie à long terme pour soutenir le développement de l’Open Finance et de l’Open banking. À ce titre, les établissements de paiements et monnaies électroniques, qui ne sont pas concernés par la directive existante, seront soumis aux mêmes règles que les banques une fois la révision sur le caractère définitif du règlement (Settlement Finalty Directive) publiée. Elle pourrait apparaître dans le texte de la troisième directive européenne sur les services de paiement (DSP3). Préparation et collaboration : la clé vers une transition réussie Le projet de règlement pourrait prendre près de 15 mois avant l’adoption par le parlement, mais ce délai pourrait être réduit ou allongé en fonction de la rapidité avec laquelle un accord sera trouvé. La proposition prévoit des délais d’exécution variables une fois le règlement en vigueur, en fonction des exigences et de l’origine de la banque. Celles de la zone euro disposeront de 6 mois pour recevoir des paiements instantanés et des paiements instantanés groupés, de 12 mois pour en proposer et de 6 mois pour réguler leurs tarifs. Les banques situées en dehors de la zone euro auront entre 2 et 3 ans pour se mettre aux normes. Par ailleurs, toutes les banques bénéficieront de 6 mois pour mettre en œuvre les procédures d’audit des sanctions des clients. Une telle transition représente un réel bouleversement pour l’industrie des paiements et peut poser de nombreux défis aux banques. Pour celles qui n’ont pas encore intégré les infrastructures nécessaires au déploiement des paiements instantanés, à la vérification des IBAN et au filtrage des personnes sanctionnées, les temps et les coûts peuvent être considérables, c’est pourquoi la collaboration est cruciale pour réussir dans les délais impartis. Les fintechs joueront un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif. Grâce à leurs technologies ouvertes et leur riche écosystème, elles peuvent aider les banques à faciliter et accélérer le développement des paiements instantanés, et à mettre en œuvre des services à haute valeur ajoutée afin d’être en conformité avec la règlementation. Mais le calendrier est serré et la réflexion doit désormais laisser place à l’action ! Source : Journal du Net

Huit Interpellations Dans Une « Arnaque Au Président » Pour 38 Millions D’euros

Six suspects ont été arrêtés en France et deux autres en Israël dans cette escroquerie record commise en 2021 aux dépens d’un promoteur immobilier parisien. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à une escroquerie commise en décembre 2021 pour un préjudice record de 38 millions d’euros. Huit hommes ont été interpellés entre juin 2022 et janvier 2023, a indiqué le parquet de Paris, confirmant ses sources proches de l’enquête. Six d’entre eux, impliqués dans le blanchiment de l’escroquerie, ont été interpellés en région parisienne en juin 2022 et janvier 2023. Les deux autres ont été arrêtés en Israël en juillet 2022, dans le cadre d’une enquête ouverte par la section financière de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Les personnes interpellées en France, dont deux l’ont été sur demande des autorités portugaises, ont été laissées libres sans poursuites à ce stade. Concernant les deux arrestations en Israël, aucune demande d’extradition n’a été formulée à ce stade, d’après une source proche du dossier. Au total, 3,9 millions d’avoirs criminels, dont 700 000 euros en cryptomonnaies, ont été saisis. 40 virements en quelques semaines Le mode opératoire de l’escroquerie, dite de « l’arnaque au président », consiste à usurper l’identité du dirigeant d’une entreprise pour convaincre un salarié de réaliser un faux ordre de virement. En décembre 2021, le comptable du promoteur immobilier Sefri-Cime, dont le siège est à Paris, reçoit l’appel d’un escroc se faisant passer pour un avocat. « Il prétexte une opération confidentielle de rachat de sociétés avec l’accord du président de la société », explique à l’AFP le commissaire Vincent Kozierow, chef de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) de la police judiciaire parisienne. Le comptable reçoit ensuite un courriel usurpant l’identité du PDG qui lui confirme que l’opération est réalisée à sa demande. Au total, plus de 40 virements vont être effectués en quelques semaines pour un montant total de 38 millions d’euros, un record en France. L’escroquerie finit par être découverte et l’entreprise dépose une plainte. Deux affaires similaires À la même période, en Haute-Marne, une entreprise de métallurgie est également victime d’une « arnaque au président » pour une perte de 300 000 euros. Les gendarmes de la section de recherches de Reims, en charge de ce dossier, et la PJ de Paris comprennent très vite, grâce aux exploitations des lignes téléphoniques, qu’ils ont affaire à la même équipe. Leurs deux affaires sont alors réunies sous l’autorité de la Junalco. Les enquêteurs, avec l’aide d’Europol, parviennent à remonter les fonds, qui ont transité sur différents comptes bancaires ouverts sous de fausses identités et au nom de sociétés fictives au Portugal, en Espagne, en Hongrie et en Croatie notamment.   Source : Le point

Mata et mata io au service de la sécurité des flux et de la facturation électronique

MATA et MATA IO : deux sociétés complémentaires au service de la sécurité des flux et de la facturation électronique La société MATA, solide et indépendante, sépare ses activités pour plus de lisibilité. Créée en 1999, MATA* se concentre aujourd’hui sur ses activités d’insertion. Elle conserve son expertise dans la commercialisation, la mise en place et la maintenance de solutions de sécurisation des flux, de la trésorerie, de dématérialisation fiscale et des factures. La nouvelle société MATA IO, créée en décembre 2022, reprendra l’activité éditoriale de MATA. MATA IO propose actuellement la seule solution du marché qui embarque la vérification des IBAN, la communication bancaire EBICS TS et le cash (sous différents formats et modes) afin de faciliter la vie des entreprises. MATA IO développe également un outil de facturation électronique. Cette offre permet de transformer les factures en flux XML et de les envoyer vers des plateformes de facturation publiques ou partenaires, mais aussi de les intégrer et de les enregistrer dans son ERP ou sa comptabilité. De quoi anticiper sereinement les exigences de l’administration fiscale dès juillet 2024, sans remettre en cause l’ensemble de son système d’information. Projets simplifiés MATA IO se concentrera sur son métier d’éditeur de solutions dans le domaine de la sécurisation des flux et de la dématérialisation des factures. La société MATA sera spécialisée dans leur distribution, leur intégration, et saura adapter ces progiciels aux besoins ainsi qu’à l’environnement des clients.  La séparation des deux entités garantit l’optimisation de leurs compétences et vise un développement important sur l’ensemble de la France. Cette combinaison gagnante assure la réalisation et le succès de vos projets. This winning combination ensures the realization and success of your projects.   *MATA est détenue à 100% par un actionnariat stable et indépendant. La société est en excellente santé financière, comme en témoigne sa notation Banque de France : EXCELLENT +   Contactez MATA pour en savoir plus

«arnaque au président» : 2,5 millions d’euros dérobés

Virement immediat

Arnaque au Président. Trois jeunes hommes originaires du XIXe arrondissement ont été mis en examen le 2 juin à Paris pour escroquerie en bande organisée après avoir aidé des escrocs à faire disparaître 2,5 millions d’euros dérobés à une société de production de films.   Originaires d’un arrondissement populaire de Paris, ce recruteur et ses deux mules bancaires étaient téléguidés depuis Israël par les fameux affairistes. Trois jeunes hommes, âgés de 19 et 23 ans, ont été mis en examen, le 2 juin, à Paris, pour escroquerie en bande organisée. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à une vaste arnaque au président aux frais d’une société de production de films à hauteur de 2,5 millions d’euros. C’est le 10 février 2022 qu’une comptable des Films Worso, installés boulevard Raspail (VIIe), reçoit un faux email de la gérante, qui n’est autre que la veuve du réalisateur Maurice Pialat. Un malfaiteur qui se fait passer pour un avocat du célèbre cabinet KPMG la contacte ensuite par téléphone. Le faux Me Bonnet embobine la comptable. Il lui fait promettre de ne rien dire au directeur financier et à ses collaborateurs pour maintenir la confidentialité d’une offre publique d’achat à hauteur de cinq millions d’euros. Pour bien faire, l’employée reçoit de faux emails portant les noms de partenaires financiers habituels. Entre le 10 et le 24 février, elle effectue ainsi huit virements bancaires sur des comptes en Croatie à hauteur de 2,5 millions d’euros. De pays en pays, les enquêteurs suivent les flux financiers Quelques jours plus tard, la direction découvre qu’elle a été flouée et dépose plainte. Les enquêteurs de la brigade des fraudes et des moyens de paiement (BFMP) sont chargés de mener les investigations. Ils constatent que les appels ont été passés avec des téléphones portables prépayés achetés en Israël. Les fonctionnaires suivent la piste de l’argent, qui les conduit à Kamel et Mohamed, deux jeunes originaires du XIXe arrondissement de Paris. Copains d’école et connus pour trafic de stupéfiants, ces deux chômeurs se vantent de gagner de l’argent comme gérant de société. En fait, ils voyagent en Croatie, en Espagne et en Grèce, où ils montent des coquilles vides et ouvrent des comptes en banque sous leurs noms. Ces mules bancaires sont rémunérées environ 5000 euros par voyage. Et les escrocs leur payent leur billet d’avion, l’hôtel et tous leurs frais de séjour. À l’étranger, ils sont toujours cornaqués par un recruteur originaire du même arrondissement. Ce jeune homme, âgé de 23 ans, répond au surnom de « Nono ». Les enquêteurs comprennent que plus de trois millions d’euros provenant d’escroqueries ont transité sur ces comptes avant de partir pour la Chine, où aucune investigation financière n’est possible. Lorsque les opérations sont terminées, les mules retournent dans ces pays pour clôturer les comptes. Le complice vole 83 000 euros aux escrocs Mais Mohamed a vu l’occasion de faire la culbute. Alors qu’il virait la plus grande partie de l’argent en Chine, il a détourné 83 000 euros qu’il a transférés sur le compte Revolut de son frère. Aussitôt après, deux gros bras rendent visite à sa famille dans sa cité parisienne. Le frère aîné a pris la poudre d’escampette au Maroc tandis que Mohamed s’est caché dans un village du centre de la France pour échapper aux agents de recouvrement missionnés par les escrocs israéliens.   Source : Le Parisien