THOUARS : 26 SALARIÉS LICENCIÉS SUITE À UNE FRAUDE AU PRÉSIDENT

Des anciens salariés de BRM Mobilier, demandent réparation, ce lundi, devant le Conseil des Prud’hommes. Ils dénoncent les conditions de leur licenciement qui remonte à 2016. L’entreprise de Bressuire avait fait faillite suite à une escroquerie d’1,6 millions d’euros. C’est un nouveau rebondissement dans le feuilleton BRM Mobilier, cette entreprise de Bressuire qui a fait faillite il y a cinq ans après une retentissante arnaque. Ce lundi, 26 des 44 salariés licenciés suite à la liquidation judiciaire de l’entreprise en 2016, demandent des dommages et intérêts devant le Conseil des Prud’hommes. En 2015, le patron de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de meubles pour collectivités, s’était fait usurper son identité par une collaboratrice qui a réussi à détourner 1,6 millions d’euros. Le fabriquant de mobilier qui jouissait d’une notoriété de plus de 60 ans, avait été victime d’une « fraude au président », il s’agit d’une escroquerie qui consiste à exiger d’une entreprise un virement en se faisant passer pour l’un de ses dirigeants. Les salariés reprochent à la maison mère, le groupe Mecaseat, de ne pas avoir préserver les emplois. BRM Mobilier appartenait au groupe financier belge MecaSeat via la SPCM. « La loi n’a pas été respectée, il est fondamental que le droit puisse être appliqué dans son intégralité sans user de manoeuvres, il faut que tout le monde y compris les maisons mères, prennent leurs responsabilités face aux situations désastreuses que vivent les salariés » s’est insurgée ce matin, Sarah Djabri, l’avocate des salariés. Le jugement sera rendu le 15 décembre. Source : France3

FRAUDE AUX FAUX VIREMENTS : NOUVELLE TECHNIQUE

Des escrocs collectent vos factures impayées… pour alerter vos clients et les piéger. On vous montre la technique pour mieux les contrer ! La nouvelle tendance chez les escrocs spécialisés dans la fraude aux faux virements (Fraude au Président – FoVI) est de récupérer vos factures impayées. La méthode est simple, efficace. Les voleurs vous téléphonent, vous écrivent. Ils se font passer pour l’administration fiscale. Mission, collecter des factures de vos clients et partenaires économiques. Des factures impayées. Des cas proposent aussi de récupérer ces factures pour un contrôle administratif. Bilan, si vous communiquez ces factures, les pirates les analysent et contactent les entreprises facturées. Vous n’êtes pas la cible directe. Vous devenez le « porteur d’affaire » ! Les voyous 2.0 indiquent à vos partenaires, en usurpant votre identité (logo, papier à lettre, numéro de téléphone, …) un changement de banque et fournissent un nouveau RIB. L’argent est détourné. Il est versé sur des comptes en banques basés en Ukraine ou encore en Roumanie. Usurper les cabinets d’avocats et comptables A noter une autre alerte, cette fois émanant du cabinet Fidal (1 450 avocats, juristes, consultants), 90 bureaux en France et 367 millions de CA en 2018. « Le fraudeur usurpe l’identité de Fidal pour contacter, par téléphone ou par courriel, les services comptables ou financiers d’une entreprise et leur soutirer de l’argent. » explique l’entreprise. Ici aussi, les pirates émettent de fausses factures, prétendument en souffrance, comportant le logo et les coordonnées du cabinet. Même finalité, détourner l’argent en changeant le destinataire. N’acceptez jamais un changement de RIB sans de multiples contrôles humains. Un compte en banque à l’étranger doit OBLIGATOIREMENT vous alerter !   Source : Zataz

LA TECHNOLOGIE DEEPFAKE COMME MOYEN DE FRAUDE

Les fausses vidéos qui mettent dans la bouche de personnalités des propos qu’elles n’ont jamais tenus prêtent généralement à rire. Surtout sur les réseaux sociaux. Une belle illustration est celle de la vidéo de l’ancien président Barack Obama. Mais le deepfake amuse aussi les escrocs informatiques. Une société allemande l’a appris à ces dépens. La fausse voix synthétisée du CEO d’une entreprise a permis à des arnaqueurs futés de détourner 220.000 euros. Et cette technique semble effrayer les géants du web. Deepfake -traduit en français par hypertrucage- est un mot-valise créé à partir des mots anglais ‘deep learning’et ‘fake’. Il a fait son entrée dans le vocabulaire geek à la fin 2017 lorsque des célébrités semblaient apparaître dans des clips pornographiques. Le vrai danger des deepfakes est moins la manipulation des images qui a toujours existé que la possibilité de rendre cette manipulation accessible au plus grand nombre. Et c’est à cela que l’on assiste aujourd’hui. C’est le Wall Street Journal qui a révélé cette  » fraude au président  » réalisée en Europe et particulièrement bien préparée. Pour convaincre l’employé d’effectuer un versement, les pirates ont utilisé une version synthétisée de la voix du patron de l’entreprise. Une bonne imitation semble-t-il, puisque le virement a été illico dirigé vers un compte externe à l’entreprise. Une seconde tentative d’extorsion auprès du même groupe n’a toutefois pas été couronnée de succès. Chat échaudé craint l’eau froide. Renseignements pris, auprès de la cyber crime unit belge et de l’éditeur de logiciels de sécurité Eset, il n’y aurait pas eu, à ce jour, de cas semblable en Belgique, mais une tentative aurait été signalée voici un an en France. Dans un reportage de la BBC, Symantec, une autre entreprise de sécurité dit pourtant avoir traqué au moins trois attaques fomentées contre des entreprises privées utilisant l’identité du patron pour obtenir des transferts d’argent. Et si ce n’était qu’un début ? La version technologique d’une fraude ancestrale Pour Jean-Michel Merliot, responsable informatique chez Eset, cette nouvelle escroquerie, basée sur  » la fraude au président  » est l’une des premières tentatives qui atteint son but. Selon lui, ce n’est finalement que la version technologique d’une fraude ancestrale basée sur l’imitation vocale jusqu’alors réservée aux spécialistes du genre. « Techniquement c’est assez simple à faire. Générer une voix qui ressemble à celle d’une personne est facile, mais dans certains cas la qualité laisse à désirer. » De l’analyse de programme à l’analyse de données Selon lui, le Deepfake s’inscrit dans la même problématique que la retouche d’image.  » Il existe des algorithmes statistiques qui permettent de voir si une photo a été modifiée. On distingue que la structure d’une couleur est trop régulière pour être vraie.  » A l’avenir, il en ira de même pour la vidéo et le son. Mais, explique l’expert en sécurité, il s’agit non plus de l’analyse de programmes, qui est le fonds de commerce des développeurs d’antivirus, mais de l’analyse de donnée.  » Là, on va devoir s’y mettre « , résume Jean-Michel Merliot pour qui ce nouveau type de piratage permettrait, par exemple, de contourner les procédures de protection d’accès basées sur le visage ou la voix. Mais le plus grave pourrait être la capacité des hackers de détruire la réputation d’une personne en lui faisant tenir des propos indignes. Zao et FacApp : les applis qui ne font plus rire Mais déjà, la machine à Deepfake semble mise en route. Le 30 août, dernier, l’application chinoise ZAO a donné une nouvelle dimension à la technologie Deepfake en permettant le téléchargement gratuit (sur l’App store chinois uniquement) d’un logiciel permettant de remplacer n’importe quel visage d’une photo par celle de l’internaute. Une simple photo numérique permet de calquer sa propre photo sur celle d’un acteur connu. Très vite, Zao a atteint les sommets en termes de téléchargements. Avec un sérieux bémol, puisque les conditions d’utilisation de l’appli précisent que les utilisateurs accordent à ZAO, le droit d’utiliser leurs photos et de vidéos synthétisées. Ce qui a suscité une levée de boucliers des utilisateurs, faisant chuter l’appréciation de l’appli à 1,9 étoile sur 5. Un problème qui rappelle celui soulevé par l’application russe FaceApp à la fin du mois de juillet. L’application permet ici de  » vieillir  » un individu sur une photo grâce à des filtres. Même succès auprès des internautes, mais même critiques sur le manque de protection des données personnelles offertes par l’application. La manipulation audio fait des émules La manipulation audio est loin d’être anecdotique. Des applications maîtrisent déjà synthèse vocale partir d’une suite d’extraits audio fournis c’est le cas de la société Lyrebird, qui permet de créer une copie vocale en quelques minutes. Il suffit de lire à haute voix 30 extraits de texte en anglais. Il est ensuite possible à un escroc de faire lire n’importe quel texte à l’avatar vocal. C’est aussi le cas d’un générateur de texte baptisé GPT2, que ces développeurs ont toutefois décidé de ne pas rendre la version complète du logiciel. Les Gaffa s’emparent de l’affaire Plus encore que l’arnaque allemande, les géants du net craignent les débordements d’applis chinoises telle que Zao. Ainsi Facebook et Microsoft ont décidé d’investir 10 millions de dollars pour répondre au « défi de détection Deepfake », peut-on lire dans le Financial Times. La mission de ce projet est de stimuler la création d’outils capables de repérer des vidéos manipulées. Les deux entreprises se sont associées à des chercheurs en intelligence artificielle d’Oxford et Berkeley et d’autres pour détecter les vidéos dites « profondes », qui menacent de créer des campagnes de désinformation de plus en plus réalistes. Avec, en prime, un nouveau partenariat au pays de l’intelligence artificielle, une coalition qui compte deux autres Gafa parmi ses membres : Google et Apple, et les universités Cornell Tech et MIT. L’objectif est de concevoir des systèmes capables de détecter les légères imperfections d’une image falsifiée pour mettre en garde les internautes contre des messages détournés de la réalité. La principale crainte est de voir arriver sur les réseaux sociaux des vidéos

ESCROQUERIES AU “FAUX PRÉSIDENT”… LA PJ DE LILLE EXPLIQUE COMMENT S’EN PRÉMUNIR

Après l’escroquerie à 800 000 euros dont a été victime le département du Nord, la Police judiciaire a lancé une campagne de prévention. Ce n’est pas vraiment leur mission, mais face à l’ampleur des sommes volées, il a fallu agir… et surtout prévenir: la brigade financière de la Police judiciaire de Lille met en garde les entreprises, quelle que soit leur taille, contre les escroqueries aux fausses factures et aux faux ordres de virement. C’est ce dont a été victime le département du Nord au mois d’août : un escroc s’est fait passer, vrais documents et informations crédibles à l’appui, pour le comptable d’une société de BTP chargée du contournement nord de Valenciennes et a établi au fil des appels une relation de confiance avant de se faire payer une fausse facture de 800 000 euros. La supercherie n’a été révélée qu’en septembr,e lorsque la véritable entreprise de BTP a fourni la vraie facture. Mais ces escroqueries peuvent aussi concerner des entreprises de toutes tailles. Selon la PJ, elles « ont généré un préjudice global d‘environ 300 millions d’euros pour les faits commis et 500 millions d’euros pour les faits tentés« , ces dernières années. Souvent basés à l’étranger (en Israël dans le cas du département du Nord), les escrocs se renseignent d’abord par mail et par téléphone pour collecter le plus d’informations possibles sur l’entreprise, puis lancent l’opération sur les personnes capables d’opérer ces vrement en prétextant « une opération d’importance capitale et confidentielle, afin d’abuser l’interlocuteur et obtenir un ou plusieurs virements internationaux« . Les policiers en distinguent plusieurs types : Escroqueries au « faux président » : avec la complicité d’un prétendu cabinet d’avocats ou de notaire, l’escroc se fait passer pour un des dirigeants d’une société L’escroquerie au « changement de RIB » : l’escroc prétend être un représentant du bailleur ou un de ses fournisseurs, indique un changement de coordonnées bancaires et demande à ce que le virement soit réalisé vers un autre pays, en prétextant une délocalisation à l’étranger. L’escroquerie « au virement SEPA, à l’informatique » : l’escroc se fait passer pour un technicien et demande à ce qu’on lui confie l’identifiant et le mot de passe pour effectuer des virements tests. Il peut également envoyer un mail accompagné d’une pièce jointe dans laquelle se trouve un logiciel prenant le contrôle de l’ordinateur pour voler ces informations confidentielles. Comment s’en prémunir ? Plusieurs indices doivent vous mettre la puce à l’oreille. La demande est généralement urgente et confidentielle, et l’escroc se montre souvent très affable, utilise la flatterie ou la menace pour manipuler son interlocuteur. Il multiplie également les détails sur l’entreprise, son personnel et son environnement pour brouiller les pistes. Pour ne pas faciliter le travail des escrocs, la PJ recommande : De ne pas communiquer d’informations qui pourraient leur servir, telles que les noms des managers, des chefs de division, des personnes en charge du paiement des fournisseur,s mais aussi les techniques de règlement, la liste des fournisseurs, etc. De sensibiliser le personnel susceptible d’être contacté, mais aussi les partenaire (banque, cabinet d’avocats, fournisseurs… De se renseigner via la presse, la communication des pouvoirs publics ou les associations professionnelles sur l’évolution des pratiques d’escroquerie De faire preuve de bon sens et de faire attention aux demandes inhabituelles ou illogiques, ainsi que de résister aux tentatives d’intimidation. Si le mal a déjà été fait et si le virement est déjà exécuté, de faire un compte-rendu de l’événement à sa hiérarchie, demander à la banque le retour des fonds et déposer plainte en apportant un maximum d’éléments. Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/escroqueries-aux-fausses-factures-pj-lille-explique-comment-s-premunir-1552932.html Pour en savoir plus, contactez nos services  

COMMENT ÉVITER LES FAUX ORDRES DE VIREMENTS INTERNATIONAUX (FOVI) ?

fovi ou arnaque au président

Les FOVI (Faux Ordres de Virement) communément appelés « arnaques au président » sont des attaques très ciblées qui consistent, par de manœuvres frauduleuses, à obtenir de la part d’une entreprise victime un virement bancaire indu sur des comptes étrangers et portant généralement sur des sommes importantes. Les FOVI, qu’est-ce que c’est ? Sous leur forme utilisée de nos jours, les arnaques par FOVI s’effectuent par l’envoi de messages électroniques ou par appels téléphoniques. L’arnaqueur demande à l’entreprise d’effectuer un virement en urgence sur un compte généralement à l’étranger. Et ce, sous prétexte d’une opération confidentielle, mais cruciale pour l’entreprise. Étape 1 : social engineering L’arnaqueur constitue d’abord l’ingénierie sociale de l’entreprise cible. Il achète par internet, auprès d’organismes tels qu’Infogreffe, les informations pertinentes sur l’entreprise (extrait K-bis, procès-verbaux d’assemblée générale, endettement, comptes annuels, etc.). Il effectue ensuite une recherche internet complète sur l’entreprise à savoir l’effectif du personnel, le logo, les dossiers profils sociaux des dirigeants, parfois même « le mot du directeur ». Tout ceci lui donne une vision complète de l’entreprise, son langage et son fonctionnement. Étape 2 : arnaque proprement dite Suffisamment renseigné, l’escroc se fait alors passer pour le président ou l’un des dirigeants de l’entreprise. Dans ses messages électroniques ou appels téléphoniques, il va insister sur le caractère confidentiel et crucial du virement pour l’entreprise. Ainsi faisant, il va presser les assistants de direction et les secrétaires comptables à agir avec promptitude et diligence et à suivre ses instructions. Notez que vous pouvez prévenir ce genre d’arnaque par la mise en place de logiciels antispam, anti-ransomware externalisés tels que Altospam. Il peut aussi procéder en justifiant cette demande inhabituelle par la réalisation d’une opération boursière, l’imminence d’un contrôle fiscal, et utilise des stratagèmes psychologiques tels que la flatterie ou la menace. Le FOVI « classique » Supplanté depuis 2011 par les autres modes de FOVI, il reste toutefois d’actualité. Ces faux ordres de virement, apposés de la signature usurpée du dirigeant d’une entreprise, sont adressés par courrier ou par fax, à la banque de l’entreprise visée. Pour ne pas trop attirer l’attention des banquiers qui les reçoivent, ils portent généralement sur des sommes inférieures à 10 000 €. Dans un premier temps, un individu soi-disant dirigeant de l’entreprise téléphone à la banque pour faire état du changement du numéro de téléphone de sa société. Puis, quelques jours plus tard, il transmet à la banque, un (faux) ordre de virement traditionnel. Le banquier fait généralement un contre-appel, afin de vérifier l’effectivité de la demande de transfert de fonds. Son interlocuteur, qui est en fait l’escroc lui-même ou un complice, lui confirme alors l’ordre de virement. Le taux de réussite de ce type de FOVI est devenu faible. En effet, les banquiers connaissent généralement bien leurs clients et sont sensibilisés régulièrement sur les différents modes opératoires utilisés par les escrocs, par l’Office Central pour la Répression de la Grande Délinquance Financière. Vous pouvez bien sûr en savoir plus sur l’OGRGDF et ses attributions. Le FOVI par « mail-phishing », à la nigériane Dans ce type d’escroquerie, les auteurs, agissant à partir de l’Afrique subsaharienne, interfèrent exclusivement par un courrier électronique (jamais par téléphone), dans une transaction en cours entre une entreprise française et son fournisseur asiatique. Voici deux cas d’escroquerie vécue par des entreprises locales. Cas d’une entreprise spécialisée dans le domaine de la puériculture Le 6 août 2013, une S.A.S. clermontoise recevait un mail à entête de l’un de ses sous-traitants à Taiwan, l’informant que, suite à des dysfonctionnements bancaires, le paiement de la prochaine facture, qui en l’occurrence s’élevait à 94 213 $, devrait s’effectuer au bénéfice d’un nouveau compte bancaire « plus sécurisé », ouvert au nom d’une société britannique, à la Barclay’s Bank en Grande-Bretagne. Dès le lendemain, la facture était réglée par virement vers ce nouveau compte. Douze jours plus tard, le dirigeant de la S.A.S. clermontoise apprenait que son vrai partenaire asiatique n’avait aucunement changé de compte bancaire et qu’il attendait toujours les 94 213 $ qui lui étaient dus. L’auteur de cette escroquerie, qui avaient clairement connaissance des rapports commerciaux habituels entre la société clermontoise et son sous-traitant à Taïwan, avait utilisé une adresse mail identique, à une lettre près, de la véritable adresse de la société asiatique. Par ailleurs, l’entête et la signature électronique du mail frauduleux étaient conformes, mais la police d’écriture utilisée pour le corps du message était différente de celle utilisée habituellement par le fournisseur. Cas d’une entreprise spécialisée dans les semences Le 1er octobre 2013, la comptable de la société anonyme auvergnate recevait sur sa messagerie professionnelle, un courriel dont le texte était le suivant : « Bonjour. Merci d’établir le règlement de la facture ci-jointe immédiatement. Veuillez vous mettre en contact avec Mr Olivier Lefébure, de l’Autorité des Marchés Financiers, pour la remise des coordonnées bancaires. Merci pour votre rapidité dans la transaction financière en cours. Afin de conserver toute discrétion (AMF), merci de ne pas répondre à ce mail. » Coordonnées : lefebure.amf@mail.com. Le PDG. Les trois « ingrédients » des FOVI se retrouvent dans ce mail : L’autorité (en l’occurrence des Marchés Financiers, mais aussi celle du PDG) ; L’urgence ; La confidentialité. S’agissant d’une société régulièrement visée par ce genre d’attaque, la comptable avait été sensibilisée sur le fléau. Elle n’a donc pas donné suite au mail frauduleux et a de suite avisé son service juridique. Le vrai PDG a déposé plainte pour tentative d’escroquerie et pour usurpation de son identité. L’escroquerie « au président » Cette technique est de loin la plus redoutable. Elle est à l’origine de tous les virements frauduleux supérieurs au million d’euros et n’est pas accessible à tous les arnaqueurs. En effet, elle requiert une autorité naturelle, un certain aplomb et, il faut bien le reconnaître, un don pour la comédie. Apparue en 2011, elle a permis à des escrocs d’origine franco-israélienne de faire partir vers différents pays et principalement la Chine, des sommes d’argent comprises entre 50.000 et 14.000.000 €, en fonction de la taille de l’entreprise visée. Très rapidement, ces sommes sont rapatriées en Israël. Dans ce type d’arnaque, l’escroc s’adresse par téléphone, à un employé du service comptabilité ou trésorerie d’une entreprise, généralement en se faisant

NOUVEAU TYPE DE FRAUDE AU PRÉSIDENT : FAUX MAILS DU DIRIGEANT

La fraude au président par l’intermédiaire d’appels téléphonique est désormais connue et les appels à la prudence portent leurs fruits. De nouveaux moyens d’actions ont été inventés mêlant l’intrusion informatique (sur le serveur mail de l’entreprise) et la manipulation humaine (fraude au président classique) afin de faire payer une forte somme d’argent sur le compte d’un tiers (un avocat en l’occurrence). Un bailleur social de Dunkerque en a fait l’amère expérience puisqu’il s’est fait dérober 9,8 millions d’euros, soit 25% de son CA. La plupart des victimes gardent le secret, donc on pourrait penser qu’on en parle moins, mais la cybercriminalité continue d’augmenter et de muter au fur et à mesure qu’elle est découverte. Le double workflow de validation des coordonnées bancaires des tiers appliqué à tous les flux (y compris les saisies ponctuelles) dans MATA I/O permet de déjouer ces fraudes. http://www.lavoixdunord.fr/region/dunkerque-le-bailleur-social-cottage-victime-d-une-ia17b47588n3612016

FRAUDE MASSIVE ENVERS UNE PME, LA LIQUIDATION A ÉTÉ PRONONCÉE

Une fraude au président entraine la liquidation judiciaire de BRM Mobilier dans les 2 Sèvres Si la signature de l’ordre est authentique aucun remboursement n’est possible. Pour fiabiliser les ordres présentés aux signataires découvrez la nouvelle offre MATA IO SECURE e LINK dans le cadre d’une web démo le 25 février. Inscriptions par le site : https://lnkd.in/d4xMFuW