La facture électronique, comment ça marche ?

Découvrez comment fonctionne la facture électronique : obligations, formats, avantages et étapes clés pour une transition simple et conforme dès maintenant.
Facturation électronique : 6 mois pour nettoyer et enrichir ses bases clients, 1 an pour être prêt

Facturation électronique – L’échéance approche : à partir de septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA en France devront être en mesure d’émettre et de recevoir des factures dématérialisées. Pour éviter des rejets de facture et des retards de paiement, la fiabilisation des données clients est indispensable. Objectif : en 6 mois, structurer, nettoyer et enrichir les données clients et fournisseurs. Dès septembre 2025, collecter les informations d’adressage de ses clients pour une facturation électronique sans accroc. 1. Un enjeu clé : des données clients précises et fiables Chaque facture devra contenir des informations précises pour être acceptée par les plateformes de dématérialisation, notamment : Le SIREN : identifiant unique de l’entreprise. Le numéro de TVA intracommunautaire : obligatoire pour les transactions en Europe. L’identifiant d’adressage : choisi par le client, qui peut comporter un SIRET (identifiant de l’établissement) . Une information erronée ou absente peut entraîner le rejet des factures, des retards de paiement et des problèmes de conformité fiscale. 2. Nettoyer ses bases de données : une priorité absolue Un audit rigoureux des bases clients et fournisseurs est indispensable pour repérer et corriger les erreurs. Ce travail comprend : Vérification des SIREN, SIRET et numéros de TVA. Élimination des doublons et des fiches obsolètes. Complétion des données manquantes pour garantir une facturation fluide. Un référentiel client propre et à jour est une condition sine qua non pour assurer une transition en douceur vers la facturation électronique. 3. Enrichir ses bases avec des outils adaptés Des solutions existent pour automatiser cette collecte et fiabiliser les données : Accès aux bases officielles (INSEE, VIES…). Vérification et récupération automatique des informations légales des entreprises. Mise à jour continue des données clients et fournisseurs. L’enrichissement des bases ne doit pas être un travail ponctuel, mais un processus continu. Il est essentiel de suivre les évolutions des entreprises partenaires (changement de raison sociale, de siège social, radiation…) pour éviter toute mauvaise surprise. 4. Structurer son adressage et collecter les identifiants de facturation Dès septembre 2025, l’annuaire centralisé de la facturation électronique sera disponible, pour répertorier les données d’adressage des entreprises. A cette date, les entreprises devront idéalement avoir arrêté leurs codes d’adressage (SIREN, SIRET ou SIREN SUFFIXE), mais aussi commencé à collecter les adresses électroniques de facturation de leurs clients. Pourquoi anticiper cette collecte ? Éviter les retards : une adresse mal renseignée peut bloquer la transmission des factures et retarder les paiements. Garantir la conformité : l’identifiant d’adressage sera probablement une donnée obligatoire sur la facture. Comment bien préparer cette collecte ? Communiquer avec les clients pour expliquer la démarche et obtenir leur coopération. Mettre en place un processus de validation pour s’assurer que les adresses collectées sont correctes et opérationnelles. Utiliser des outils automatisés pour centraliser, mettre à jour et sécuriser ces informations en continu. 5. Les bons outils pour une mise en conformité efficace Des solutions spécialisées, comme MATA IO, facilitent l’audit, l’enrichissement et la mise à jour des bases de données. Ces outils permettent de : Automatiser la validation des informations clients et fournisseurs. Assurer la conformité du référentiel dans le temps, sans effort manuel excessif. Sécuriser les transactions et prévenir les fraudes liées à la facturation électronique. Conclusion : 6 mois pour fiabiliser les données, 1 an pour être prêt à la facturation électronique Le passage à la facturation électronique impose aux entreprises une organisation rigoureuse de leurs données. L’anticipation est la clé d’une transition fluide. Les entreprises qui agissent dès aujourd’hui vont s’éviter bien des complications en 2026.
ISO 20022 ou facturation électronique : quelle priorité pour les services informatiques ?

Dans les prochains mois, les services informatiques auront deux gros chantiers à mener : la facture électronique et le changement de format bancaire ISO 20022. En effet, les services informatiques des entreprises vont devoir faire face à 2 réformes de fond concomitantes : d’un côté, la généralisation de la facture électronique à partir de septembre 2026, et de l’autre, la migration des formats bancaires vers la norme ISO 20022, dont l’échéance approche à grands pas, dès novembre 2025. Alors, par quoi commencer ? Un calendrier qui met la pression La norme ISO 20022 a commencé à être déployée dès novembre 2022 au niveau mondial. Cette nouvelle norme s’impose progressivement dans les échanges bancaires internationaux, avec une généralisation attendue pour novembre 2025. En parallèle, la réforme de la facturation électronique deviendra obligatoire pour toutes les entreprises à compter de septembre 2026. Deux évolutions structurantes, à quelques mois d’intervalle, qui mobilisent fortement les équipes IT. Quels impacts pour les entreprises ? Les entreprises connaissent déjà les formats SEPA, utilisés pour les virements et les prélèvements. Mais avec ISO 20022, on passe à un niveau supérieur : cette norme introduit des messages XML beaucoup plus riches, structurés et exigeants, visant à améliorer la qualité et la rapidité des échanges de données bancaires. Des impacts sur les formats des fichiers de règlement Virements SEPA : le format actuel pain.001.001.02 sera remplacé par pain.001.001.03 ou même pain.001.001.09. Prélèvements : introduction du nouveau format pain.008.001.02. Virements internationaux : le traditionnel CFONB 320 cède la place à l’ISO 20022 XML. Mais aussi des exigences de données plus strictes Avec ISO 20022, les informations à fournir sont plus détaillées, notamment pour les paiements transfrontaliers ou de montants importants. Par exemple, les adresses des bénéficiaires devront être complètes, structurées et réparties en jusqu’à seize champs distincts (rue, numéro, ville, code postal, etc.). Ce niveau de détail peut poser problème : de nombreux systèmes d’information ne sont pas encore prêts à stocker ou restituer ces données dans ce format. Et les conséquences peuvent être sévères : un paiement non conforme pourrait tout simplement être rejeté. Des outils pour accompagner la transition Face à ces défis, les entreprises ne sont pas seules. Plusieurs solutions existent pour faciliter la transition : Le guide du CFONB, qui détaille les nouveaux formats et la structure des adresses à respecter. Des outils de conversion, proposés notamment par des spécialistes comme MATA IO, qui permettent de produire les bons formats XML en attendant que les systèmes internes soient mis à jour. Conclusion : deux chantiers, une même urgence Si la migration vers la norme ISO 20022 reste avant tout une évolution de format, elle n’en nécessite pas moins une bonne préparation pour s’assurer que les systèmes puissent émettre leurs règlements aux nouveaux formats. La réforme de la facture électronique, quant à elle, implique des changements plus profonds dans les processus comptables et fiscaux. Pour les équipes informatiques, ces deux projets mobilisent des ressources similaires, sur une période resserrée. Certaines entreprises choisiront de traiter en priorité la conformité bancaire, dont l’échéance arrive plus tôt. D’autres s’appuieront sur des solutions transitoires, comme MATA IO, pour franchir l’étape ISO 20022 sans attendre une refonte complète du système d’information. Dans tous les cas, l’anticipation est la clé : c’est maintenant qu’il faut planifier les priorités pour éviter une surcharge ou un risque de non-conformité.
L’annuaire centralisé : un pilier stratégique de la réforme de la facturation électronique

Facturation électronique – À l’approche de l’entrée en vigueur de la réforme de la facturation électronique en France, en prévue pour septembre 2026, un composant technique attire une attention croissante : l’annuaire centralisé. Ce registre, en production dès juin 2025, jouera un rôle fondamental dans le bon acheminement des factures électroniques entre entreprises. Encore méconnu, son fonctionnement mérite d’être clarifié. Un rôle clé dans le circuit de la facturation électronique L’annuaire est un système d’adressage conçu pour garantir que chaque facture électronique parvienne à la bonne destination, c’est-à-dire à la Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) du client. Il ne s’agit pas d’un simple répertoire d’e-mails, mais d’un outil structurant destiné à automatiser l’envoi sécurisé des flux de facturation. Comment fonctionne-t-il ? Les entreprises réceptrices doivent déclarer une ou plusieurs lignes d’adressage électroniques, via leur PDP. Ces lignes ne sont pas des adresses e-mail classiques, mais des identifiants techniques comme le SIREN, SIRET, le code routage ou un suffixe associé à un SIREN qui permettent de rediriger les factures. Les entreprises émettrices accèdent à l’annuaire pour rechercher les adresses électroniques de leurs clients et les intégrer dans les champs spécifiques de la facture. La PDP émettrice se sert de cette ligne d’adressage pour transmettre la facture à la bonne PDP de réception. Point important : l’entreprise émettrice n’aura pas accès directement à l’identifiant de la PDP de son client. L’annuaire, qui regroupera toutes les informations d’identification à un seul endroit assure une couche d’abstraction entre les acteurs pour sécuriser et centraliser le flux. Un déploiement progressif dès juin 2025 Face à l’impatience des entreprises et des éditeurs de logiciels, l’administration a confirmé que l’annuaire serait mis en production en juin 2025 et mis à disposition des entreprises en septembre, avec une version initiale (V0) comprenant toutes les entreprises assujetties à la TVA. Les premières données s’appuieront sur un niveau d’adressage par défaut basé sur le SIREN, garantissant une couverture minimale de l’ensemble des entités. Par la suite, l’annuaire s’enrichira progressivement grâce aux déclarations actives des entreprises souhaitant affiner leur niveau d’adressage. Ce que doivent prévoir les entreprises Pour bénéficier pleinement du dispositif, notamment en tant qu’entreprise réceptrice, plusieurs conditions sont à remplir : – S’inscrire auprès d’une PDP reconnue. – Structurer et déclarer ses lignes d’adressage. Les entreprises émettrices quant à elles vont devoir collecter les lignes d’adressage de leurs clients et les stocker dans leur système d’information. Ces démarches permettront à l’entreprise de produire et de recevoir des factures conformes à la réforme via un circuit automatisé et fiable. Une réussite conditionnée par l’implication de tous Si l’annuaire suscite un intérêt croissant, son efficacité dépendra directement du niveau de participation des entreprises réceptrices. Sans déclaration explicite de leurs lignes d’adressage, les envois de factures resteront limités au niveau par défaut, ce qui pourrait ralentir ou complexifier les échanges. L’implication active des entreprises est donc indispensable pour faire de cet annuaire le cœur opérationnel de la nouvelle architecture de facturation électronique en France. 📞 Contactez-nous dès maintenant au 0 806 110 020 (appel non surtaxé)
EBICS vs EBICS TS : quelles différences ?

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Les impacts de la migration ISO 20022 pour les entreprises

Découvrez les impacts de la migration ISO 20022 pour les entreprises : harmonisation des paiements, modernisation des échanges et adaptation des systèmes financiers.
Facture électronique : êtes-vous vraiment prêt pour la réforme ?

Facture électronique – La réforme de la facture électronique approche à grands pas. Et contrairement à certaines idées reçues, toutes les entreprises sont concernées. Un changement de fond, pas juste une mise à jour technique Ce nouveau cadre réglementaire vise à généraliser l’échange de factures électroniques via des plateformes agréées et à renforcer les obligations de transmission des données à l’administration fiscale. Objectif : simplifier la vie des entreprises… à condition d’être bien préparé. Mais derrière ce grand changement se cachent des impacts concrets sur votre organisation : Vos processus de facturation devront être repensés Vos outils devront être compatibles avec le nouveau format Vos équipes devront être formées Et surtout : vous devrez être prêts dans les délais. Où en êtes-vous vraiment ? Voici 4 questions simples – mais cruciales – à vous poser : Avez-vous identifié tous vos cas de facturation ? (clients B2B, B2C, secteur public…) Vos données clients sont-elles fiables et complètes ? Vos systèmes (ERP, comptabilité, CRM…) sont-ils techniquement compatibles avec les exigences à venir ? Avez-vous établi un plan d’action concret pour réussir votre mise en conformité ? Si vous répondez “non” ou “pas encore” à l’une d’entre elles, il est temps de vous faire accompagner. Un audit pour y voir clair Nous vous proposons un audit ciblé réalisé par l’un de nos experts. Son but : Faire le point sur votre situation actuelle Identifier les points de vigilance et les risques potentiels Vous remettre une feuille de route claire, adaptée à votre entreprise, pour être en conformité dans les temps 💼 Tarif de l’audit : 1 200 € HT 🔥 Offre spéciale : -15% pour toute commande passée avant le 15 juillet 📅 N’attendez pas le dernier moment Les délais de mise en conformité seront courts pour les entreprises. Anticiper, c’est se donner le temps de faire les bons choix, sans pression. 📞 Contactez-nous dès maintenant au 0 806 110 020 (appel non surtaxé)
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