Fraude au virement : comprendre et prévenir les Risques

Fraude au virement – Les fraudes au virement sont de plus en plus fréquentes, représentant une menace majeure pour les entreprises et les particuliers. La moitié des sinistres survenus en 2023 résultaient d’une fraude par transfert de fonds (FTF) ou d’une compromission du courrier électronique professionnel (BEC). Cet article explore les divers aspects de la fraude au virement, en mettant en évidence les risques et les mesures de prévention essentielles. La prévalence de la Fraude au Virement Pourquoi la Fraude au Virement est-elle si courante ? La fraude au virement, ou FTF, se produit lorsqu’un attaquant réussit à détourner des fonds en intervenant dans les processus de paiement. Selon un rapport de Coalition, les boîtes aux lettres électroniques sont souvent ciblées car elles contiennent des informations de paiement sensibles. « Les acteurs de la menace veulent être payés, et la boîte aux lettres électronique s’est avérée être un endroit facile pour un attaquant de découvrir des informations de paiement et d’intervenir potentiellement dans les processus de paiement pour voler des fonds », explique le rapport. Risques accrus avec certains périphériques Vulnérabilités connues des dispositifs de sécurité Le rapport de Coalition basé sur les données des sinistres déclarés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 révèle un risque accru pour les organisations utilisant certains dispositifs de sécurité. Par exemple, les entreprises disposant d’appareils Cisco ASA ou Fortinet exposés à l’internet sont beaucoup plus susceptibles de subir un sinistre. Les entreprises disposant d’appareils Cisco ASA exposés étaient presque cinq fois plus susceptibles de faire l’objet d’un sinistre en 2023, tandis que celles disposant d’appareils Fortinet exposés étaient deux fois plus susceptibles. Impact Financier des Fraudes au Virement Perte moyenne et fréquence des sinistres La fréquence globale des sinistres a augmenté de 13 % d’une année sur l’autre, avec une gravité globale en hausse de 10 %. Cela a entraîné une perte moyenne de 100 000 dollars par incident. Les entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 25 et 100 millions de dollars ont connu la plus forte hausse, avec une augmentation de 32 % de la fréquence des sinistres. Rançongiciels et Fraudes par Transfert de Fonds Augmentation des rançongiciels Alors que les paiements liés aux ransomwares ont atteint un milliard de dollars au niveau mondial, la gravité des ransomwares dans la Coalition a chuté de 54 %. Cependant, la fréquence et la gravité des ransomwares ont continué d’augmenter, avec une perte moyenne de plus de 263 000 dollars. Lorsque les assurés ont estimé qu’il était raisonnable et nécessaire de payer une rançon, Coalition les a aidés à négocier les montants demandés, réduisant en moyenne de 64 % les montants initiaux demandés. Croissance des fraudes par transfert de fonds La fréquence des fraudes par transfert de fonds a augmenté de 15 % par rapport à l’année précédente, avec une gravité augmentée de 24 %, entraînant une perte moyenne de plus de 278 000 $. Dans ce type de fraude, les attaquants parviennent à réacheminer des fonds avant ou pendant un transfert, souvent via des techniques d’ingénierie sociale. Prévenir la Fraude au Virement Sécuriser le courrier électronique Il est crucial de sécuriser les communications par courrier électronique. Les techniques d’ingénierie sociale, comme la mystification de courriels ou la compromission de courriels d’affaires, sont couramment utilisées pour initier des fraudes au virement. Utilisation de protocoles de sécurité renforcés L’utilisation de dispositifs de sécurité tels que les pare-feu et les VPN doit être effectuée avec précaution. Les périphériques doivent être constamment mis à jour pour éviter les vulnérabilités connues qui peuvent être exploitées par les attaquants. Conclusion Les fraudes au virement représentent une menace croissante pour les entreprises de toutes tailles. La clé pour prévenir ces fraudes réside dans la sécurisation des courriers électroniques et l’utilisation prudente des dispositifs de sécurité. En restant vigilant et en mettant en place des mesures de sécurité robustes, les entreprises peuvent réduire leur risque de tomber victime de la fraude au virement. En résumé, la fraude au virement est une menace sérieuse qui nécessite une vigilance constante. En comprenant les méthodes utilisées par les attaquants et en mettant en œuvre des pratiques de sécurité efficaces, les entreprises peuvent mieux se protéger contre cette forme de fraude. Pour en savoir plus sur la fraude au virement, contacter le 0806110020.
Fraude aux virements bancaires : comment valider un IBAN figurant sur une e-facture ?

La fraude aux virements bancaires est un problème préoccupant pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Parmi les diverses formes de fraude aux virements bancaires, la plus populaire reste la fraude au faux fournisseur, qui consiste à usurper l’identité d’un fournisseur de l’entreprise, même s’il existe quantité d’autres formes de fraude. Les techniques les plus couramment utilisées pour cette fraude aux virements bancaires (FOVI) comprennent l’usurpation d’identité et l’ingénierie sociale. Les méthodes de contact et d’approche de la victime peuvent varier, mais il est important de noter que les victimes sont souvent touchées de manière indirecte. En effet, lorsqu’une entreprise est victime d’une fraude aux virements, le prochain sur la liste est souvent un client ou un fournisseur de cette entreprise. Cette menace ne connaît pas de frontières, les fraudeurs sont difficiles à identifier et les chances de récupérer les fonds volés sont minimes. Fraude aux virements bancaires : Le contrôle de l’IBAN au cœur du débat ! Pour prévenir la fraude au faux fournisseur, il est essentiel de s’assurer que le compte présenté correspond effectivement à celui du fournisseur, à chaque création ou modification de sa fiche dans la base de données des fournisseurs. Cependant, cette tâche peut s’avérer complexe dans les grandes organisations souvent décentralisées, avec de gros volumes de tiers à gérer. Comment être certain qu’une modification a été apportée aux bases de données et comment vérifier et valider ces changements d’IBAN ? Quels Changements avec la Facture Électronique ? Cette problématique s’étendra également à la facture électronique, qui deviendra obligatoire pour les entreprises à partir de septembre 2026. À partir de cette date, les entreprises françaises devront être en mesure d’intégrer des fichiers de facturation directement dans leurs systèmes informatiques. Dans ce contexte de changement organisationnel et d’évolution des outils informatiques, les fraudeurs utiliseront probablement des techniques encore plus sophistiquées de piratage pour modifier les coordonnées bancaires dans les fichiers de factures électroniques ou pour accéder aux systèmes informatiques des entreprise afin de modifier directement leurs bases de données fournisseurs. Dispositifs de Contrôle Disponibles Il existe néanmoins des pares-feux : des dispositifs permettant de vérifier les coordonnées bancaires fournies par un titulaire de compte à un émetteur de virement. Parmi ces dispositifs, SEPAmail Diamond est une solution bancaire visant à détecter les erreurs de saisie et à lutter contre la fraude aux coordonnées bancaires. SEPAmail Diamond permet notamment de : Détecter les erreurs de saisie en vérifiant la conformité de la structure de l’IBAN. Vérifier l’existence réelle de l’IBAN et s’il correspond à un compte ouvert. S’assurer que l’IBAN correspond bien au titulaire présumé du compte. Une Solution de Sécurité Incontournable En résumé, bien qu’il existe des dispositifs pour tester les comptes fournisseurs, détecter les changements dans les bases de données reste une étape cruciale. C’est là que la solution MATA IO intervient, en détectant en continu tous les ajouts et modifications de tiers, interrogeant automatiquement les dispositifs SEPAmail Diamond ou SIS ID pour valider les nouvelles coordonnées bancaires, et vérifiant systématiquement tous les fichiers de règlement avant leur envoi à la banque. Ainsi, cette procédure devient incontournable et traçable grâce à l’historisation des contrôles effectués. En combinant la solution de sécurité MATA IO avec une base de données, les entreprises peuvent effectuer leurs paiements en toute tranquillité, avec l’assurance que l’IBAN payé correspond bien à celui du fournisseur. Pour en savoir plus sur la fraude aux virements bancaires, contacter le 0806110020.
Comment rater son passage à la facturation électronique en trois leçons

Pour s’assurer de rater son passage à la facturation électronique, il faut procrastiner un peu, ne pas communiquer du tout avec les équipes et surtout ne rien changer à ses méthodes ! MATA présente le guide parfait pour orchestrer un beau fiasco. La facturation électronique, cette révolution tant attendue dans le monde des affaires, laisse certaines entreprises perplexes. Alors que le calendrier de son entrée en vigueur est enfin fixé par la loi de finances 2024, certaines organisations semblent bien décidées à rater le coche. Mais comment faire pour s’assurer de passer à côté de cette opportunité de modernisation ? Voici trois leçons pour rater son passage à la facturation électronique avec brio. Leçon 1 : Attendre, Attendre et encore Attendre le passage à la facturation électronique Qui a dit que la procrastination ne payait pas ? Certainement pas ces entreprises qui préfèrent reporter indéfiniment le chantier de la facturation électronique. Avec un délai supplémentaire de deux années offert par le report de la réforme, pourquoi se presser ? Après tout, qui a le temps de s’informer sur une réforme qui n’aura lieu que dans longtemps ? Pas ces entreprises occupées à d’autres tâches bien plus urgentes, comme la virtualisation des salariés dans le Metaverse. La facture électronique attendra. Leçon 2 : Communiquer ? Pourquoi Faire ? Pourquoi embêter ses collaborateurs avec des informations inutiles sur des obligations lointaines ? Certaines entreprises ont clairement mieux à faire que de perdre leur temps à expliquer l’importance de la facturation électronique à leur équipe. Après tout, qui a besoin de collaborateurs informés et motivés ? Pas ces entreprises qui préfèrent repousser cette corvée à plus tard, et puis à encore plus tard. Après tout, l’ignorance est parfois source de bonheur, du moins jusqu’à ce que l’Administration pointe le bout de son nez. Leçon 3 : Rester dans le passé Pourquoi changer une équipe qui perd ? Ces entreprises ont bien compris que la digitalisation des processus n’était pas pour elles. Pourquoi réduire les délais de paiement quand on peut s’offrir un découvert bancaire ? Pourquoi automatiser les tâches quand on peut s’amuser avec des saisies comptables répétitives ? La facturation électronique ? Une lubie de modernité à laquelle ces entreprises préfèrent résolument tourner le dos. Après tout, pourquoi s’embêter à se moderniser quand on peut continuer à vivre dans un monde fait de fax et de pigeons voyageurs ? En conclusion, rater son passage à la facturation électronique n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Cela demande du temps, de l’effort et une bonne dose de détermination à rester ancré dans le passé. Mais après tout, qui a dit que l’avenir appartenait à ceux qui se lèvent tôt ? Si en revanche, vous faites plutôt partie de ceux qui préfèrent jouer avec un coup d’avance, venez découvrir nos solutions en cliquant sur : https://mataio-preprod.bubbelcom.com/e-facture/ Pour en savoir plus sur la facture électronique, contacter le 0806110020.
EBICS TS : un protocole sécurisé à 100%

À l’heure de la digitalisation des flux, la sécurisation des échanges entre banques et entreprises représente un enjeu crucial. Conçu pour renforcer la sécurité des transactions financières, le protocole EBICS TS répond aux exigences les plus strictes. Gérer ses échanges bancaires en toute sécurité est une priorité pour toute organisation sérieuse. C’est dans ce contexte que le protocole EBICS (Electronic Banking Internet Communication Standard) s’impose comme un choix incontournable. Ce protocole de communication bancaire standardisé et sécurisé garantit la confidentialité des données, assure l’identification des donneurs d’ordre et préserve l’intégrité des fichiers. Mais au-delà de ces aspects fondamentaux, EBICS offre une panoplie d’avantages qui en font une solution de premier choix pour les transactions financières. Différenciation entre EBICS T et EBICS TS EBICS T (pour transport) se distingue par sa signature de transport uniquement. Dans ce cas, une signature de confirmation disjointe par Web Banking est nécessaire pour valider les ordres, avec des méthodologies et des dispositifs de signature propres à chaque banque. En revanche, EBICS TS (pour trésorerie sécurisée) offre une approche plus intégrée et sécurisée. La signature électronique des fondés de pouvoir est jointe aux règlements, et elle se fait à partir d’un support physique externe contenant un certificat numérique : le Token de signature. Avec EBICS TS, la signature est donc intégrée, simplifiant ainsi le processus et renforçant la sécurité des transactions. De plus, EBICS est un protocole multi-bancaire, ce qui signifie qu’une organisation peut travailler avec n’importe quelle banque ayant adopté EBICS en Europe, offrant ainsi une flexibilité précieuse dans le choix des partenaires bancaires. Niveau de sécurité des connexions EBICS La sécurité des échanges bancaires est garantie à deux niveaux avec le protocole EBICS. D’une part, il utilise des messages XML véhiculés par une connexion TCP/IP sur HTTPS, assurant ainsi une communication sécurisée sur Internet. D’autre part, les envois sont sécurisés grâce à trois paires de clés RSA : une clé de signature, une clé de chiffrement et une clé d’authentification pour signer le message XML. Pour bénéficier de ces fonctionnalités, une Autorité de Certification doit au préalable délivrer un certificat électronique compatible EBICS TS, garantissant ainsi l’authenticité et l’intégrité des échanges. Avantages du protocole EBICS EBICS est massivement utilisé par les entreprises pour ses multiples avantages : Sécurité renforcée : EBICS permet de procéder à des échanges bancaires en toute sécurité. Les fichiers sont protégés par cryptage électronique au moment de l’envoi, et les opérations ne sont exécutées qu’après une confirmation émise par l’utilisateur (EBICS T) ou si elles sont validées par une signature électronique adéquate (EBICS TS). Multiplicité des formats : EBICS transporte tous les formats de fichiers bancaires, tels que SWIFT, XML et CFONB en émission et en réception, y compris ceux avec de gros volumes d’opérations. Compatibilité logicielle : EBICS est compatible avec une large gamme de logiciels de communication bancaire, facilitant ainsi son intégration dans les systèmes existants. Compatibilité avec les normes internationales : EBICS est compatible avec les différents formats de virements et de prélèvements bancaires, tels que SEPA au niveau européen, ce qui facilite les transactions transfrontalières. Souplesse et personnalisation : Le protocole offre une grande souplesse, avec plusieurs solutions de validation disponibles et une définition des délégations de signatures adaptée aux besoins de l’entreprise. Les utilisateurs peuvent être configurés avec des profils d’intervention différents, et avec EBICS TS, les ordres peuvent être émis depuis n’importe où, dès lors qu’une connexion Internet et qu’un certificat électronique valide sont disponibles. En résumé, le protocole EBICS se présente comme une solution fiable et accessible pour les transactions bancaires. Il garantit sécurité et efficacité, éléments essentiels dans le secteur financier. Néanmoins, la mise en place peut s’avérer complexe pour ceux peu familiers avec les aspects techniques tels que les identifiants de connexion, les file formats ou les tokens de signature. Heureusement, des spécialistes comme MATA sont là pour faciliter l’implémentation du protocole, offrant une assistance précieuse qui permet de gagner du temps et d’assurer une transition efficace vers cette technologie. Et si vous souhaitez en savoir plus sur nos outils contre la fraude en entreprise, découvrez notre solution Mata io ————————————————————–
Facture Electronique : la DGFIP prend la parole

Plongez au cœur de la transformation numérique avec le webinar sur la facture électronique coanimé par MATA IO et la DGFIP. Découvrez les enjeux, le calendrier d’implémentation, et les outils disponibles pour naviguer avec succès dans cette évolution majeure. Cet article offre un aperçu complet sur la transition vers la facture électronique, soulignant l’importance de la préparation pour les entreprises de toutes tailles. Introduction à la Facture Électronique Le 21 mars dernier, un évènement significatif s’est tenu : un webinar dédié à la facture électronique, coanimé par MATA IO et la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP). Mmes SADRANI et MOGENTHALER-PARISE ont présenté les principes de la réforme, les entreprises concernées, le calendrier d’implémentation, et les outils et ressources disponibles pour accompagner les sociétés dans ce virage numérique crucial. La Méconnaissance des PME-TPE Après une petite vidéo introductive, elles ont révélé une réalité surprenante : une majorité de PME-TPE ne savent pas ce qu’est une facture électronique, la réduisant à une simple facture envoyée par email. Un sondage CSA pour REGATE indique que 75% des PME interrogées font cette confusion, tandis que 94% ne considèrent pas cette réforme une priorité. Calendrier d’Implémentation de la Réforme Rappelons que la réforme entre en vigueur dès septembre 2026, puisque toutes les entreprises soumises à la TVA devront être en mesure de recevoir une facture électronique à cette date. E-Invoicing et E-Reporting : Les Nouveaux Standards Les transactions entre entreprises françaises seront désormais encadrées par ce nouveau système de facture électronique aussi appelé e-invoicing, tandis que les échanges avec les particuliers et à l’international seront soumis à une obligation de transmission des données à postériori, appelée e-reporting. Les 2 dispositifs impliquant l’envoi des données de transaction à un portail de facturation, qu’il soit public (PPF) ou privé (PDP). Ce portail aura pour mission de contrôler la qualité des données, d’assurer l’acheminement des factures, et de vérifier leur conformité fiscale. Formats de Facture Électronique et Obligations Trois formats de factures ont été homologuées par l’Administration fiscale : deux formats XML, UBL et CII, et un format mixte, FACTUR X, associant un fichier UBL à un PDF. Dès septembre 2026, les grandes entreprises et les ETI devront émettre leurs factures dans l’un de ces formats, une exigence qui s’étendra aux PME-TPE un an plus tard. En revanche, l’obligation de réception est la même pour tout le monde : dès septembre 2026, l’ensemble des entreprises, y compris les PME-TPE devront être en mesure de lire et d’intégrer les trois formats, puisque ce n’est pas le client qui choisit le format de la facture émise. Outre ces problématiques de formats, les entreprises devront s’assurer de disposer des données obligatoires de la facture électronique et s’assurer qu’elles sont justes, sous peine de voir leurs factures rejetées par le portail. Un gros travail de mise en conformité des bases clients doit être effectué sans plus attendre pour démarrer la phase de test prévue par le PPF dans le cadre du Pilote Facturation Electronique. Outils et Ressources pour les Entreprises Face à ces défis, la DGFIP a mis en place une palette d’outils pour préparer les entreprises : quizz, dépliants, fiches informatives… Ces ressources visent à éclairer les entrepreneurs sur les étapes à suivre pour une transition réussie. Solutions MATA IO pour la Facture Électronique Pour réaliser les opérations de mise en conformité, de production et de réception des factures électroniques, la gamme MATA IO offre des solutions modulaires. Forte de son expérience dans le domaine du contrôle et de l’enrichissement des tiers mais aussi de la dématérialisation des flux, MATA IO, membre du Pilote Facturation électronique, propose des solutions flexibles, expertes et évolutives qui permettront aux entreprises de faire face à ce challenge majeur. Pour en savoir plus sur la facture électronique
Loi de facturation : Les entreprises françaises soumises à la TVA auront 12 mois pour s’y plier

Loi de facturation : Dans le paysage entrepreneurial français, l’obligation de transition vers la facturation électronique marque une évolution significative, dictée par la loi de Finances 2020. D’ici au 1er septembre 2026, toutes les entités assujetties à la TVA devront avoir adopté ce système, amorçant ainsi un virage important vers le numérique. Cet article, initialement publié par Quentin Périnel le 12 mars 2024, plonge au cœur de cette mutation en s’appuyant sur un événement marquant qui a réuni plus de 2000 acteurs au Palais Brongniart à Paris. Loi de facturation : l’aube d’une révolution digitale Lors de la journée dédiée à la facturation électronique, la JFE2024, l’attention s’est portée sur l’impératif de la dématérialisation des factures. Cette initiative, qui s’inscrit dans la transition vers une économie « zéro papier », est loin d’être anecdotique. Elle soulève un débat crucial sur la préparation des entreprises françaises à ce changement majeur. Une enquête réalisée par OpinionWay pour Quadient apporte un éclairage sur la disposition des entreprises face à cette évolution. Loi de facturation : Entre disparités et adaptation Les résultats de l’enquête révèlent une diversité dans l’adoption des pratiques de dématérialisation. Près de la moitié des entreprises françaises ont déjà intégré la facturation électronique dans leurs processus financiers, soulignant une prise de conscience significative. Cependant, l’adoption des formats numériques ne se traduit pas nécessairement par une conformité aux exigences légales à venir. En effet, 83% des entreprises n’emploient pas encore les formats spécifiés par la loi, tels que l’EDI, le XML, l’UBL, et le CII, privilégiant plutôt l’usage du PDF simple ou la facturation papier. Les grandes entreprises en avant-garde Il est intéressant de noter que les structures de plus de 50 employés, notamment les ETI et les grands groupes, montrent une avancée notable dans ce domaine. Une majorité d’entre elles ont déjà engagé ou sont en cours d’implémentation de processus de facturation électronique, tant pour leurs fournisseurs que pour leurs clients. Malgré cette avance, le courrier électronique demeure le canal privilégié pour l’envoi des factures, devant les plateformes dédiées. Défis et perspectives La transition vers la facturation électronique ne va pas sans défis. Les entreprises se heurtent à des obstacles liés à leur écosystème, incluant des clients et fournisseurs encore réticents ou non équipés pour s’aligner sur ces nouvelles normes. La simplification et l’automatisation apportées par la facturation électronique sont indéniables une fois le système en place, mais la route vers une adoption universelle s’annonce complexe. Il est impératif que tous les acteurs du marché s’engagent dans cette transformation pour que l’écosystème entrepreneurial français puisse pleinement bénéficier des avantages de la facturation électronique. La loi de Finances 2020 n’est pas seulement un cadre réglementaire à respecter ; elle représente une opportunité d’accélérer la digitalisation des entreprises françaises, favorisant ainsi une économie plus durable et efficiente. En somme, la réunion de plus de 2000 personnes au Palais Brongniart à Paris pour discuter de la facturation électronique témoigne de l’importance et de l’urgence de ce sujet. Avec une échéance fixée au 1er septembre 2026, les entreprises françaises ont un délai de 12 mois pour se conformer à cette nouvelle loi, un défi qui nécessitera à la fois adaptation et collaboration entre tous les acteurs concernés. Pour en savoir plus sur la loi de facturation
Travailler avec des banques étrangères en tant que PME, Stratégies et Solutions

Lorsque vous êtes une petite ou moyenne entreprise (PME) basée en France, mais que vous avez des filiales ou des comptes à l’étranger, il devient essentiel de comprendre comment gérer efficacement vos transactions financières avec des banques étrangères. Cette situation peut sembler complexe, mais il existe des stratégies et des solutions pour faciliter vos opérations bancaires internationales. Connexions Directes : EBICS et SWIFT Une option pour travailler avec des banques étrangères consiste à établir des connexions directes via des protocoles d’échange. Deux options courantes sont EBICS et SWIFT. EBICS (Electronic Banking Internet Communication Standard) : EBICS est un protocole de communication bancaire électronique largement adopté en France. Il permet aux entreprises de communiquer directement avec des banques en France, mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Autriche ou au Luxembourg. La solution est efficace, peu couteuse, mais limitée aux pays cités ci-dessus. SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) : SWIFT est un réseau mondial de communication financière utilisé par de nombreuses institutions financières dans le monde entier. Il offre l’avantage de permettre des transactions avec un large éventail de banques dans de nombreux pays, mais il est couteux et plus complexe à mettre en place que EBICS. On l’a vu, les 2 solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais il existe une 3e voie pour les PME qui ont des filiales dans des pays non couverts par EBICS et qui n’ont pas les moyens de mettre en œuvre SWIFT Utilisation de Banques Françaises de routage Une alternative à l’établissement de connexions directes avec des banques étrangères est de faire appel à une banque française pour faciliter vos opérations financières internationales. Voici comment cela fonctionne : Rapatriement de Relevés de Comptes : Une banque en France peut agir en tant qu’intermédiaire en rapatriant pour vous les relevés de comptes de vos établissements étrangers. Elle peut ensuite vous les proposer au téléchargement via des protocoles comme EBICS, vous permettant ainsi d’avoir une vue consolidée de vos comptes internationaux. Paiements Sortants : Pour les paiements sortants vers des comptes étrangers, vous pouvez utiliser le flux de paiement déplacé. Cela implique d’avoir une banque de routage en France qui notifiera la banque étrangère de réaliser le règlement. Cette méthode offre une solution pratique pour gérer vos transactions internationales de manière centralisée. Conclusion Travailler avec des banques étrangères en tant que PME peut sembler complexe de prime abord, mais il existe des solutions. Les connexions directes via des protocoles comme EBICS ou SWIFT permettent de communiquer directement avec les banques étrangères, et elles offrent des avantages certains, mais présentent l’inconvénient de la couverture pour EBICS et celui du coût pour SWIFT. Tandis que l’utilisation de banques de routage peut paraître complexe, mais il s’agit d’une offre assez largement proposée par les grandes banques françaises. Pour simplifier la gestion de vos comptes étrangers. Il est essentiel de choisir la solution qui convient le mieux à vos besoins spécifiques. En travaillant de manière proactive avec des experts financiers et en comprenant les avantages et les inconvénients de chaque approche, vous pourrez gérer et optimiser la trésorerie de l’ensemble des sociétés du groupe, qu’elles soient basées en France ou à l’étranger. Pour en savoir plus sur les stratégies et solutions pour travailler avec les banques étrangères !
Fraude au président : la banque ING devra dédommager Vranken Pommery

Décision Judiciaire dans une affaire de Fraude au Président Dans un jugement récent lié à un incident de « fraude au président » datant de 2015, la banque ING a été condamnée à indemniser le fabricant de champagne Vranken Pommery pour un montant de 84.700 euros. Cette compensation représente 10% des fonds détournés par des fraudeurs dans un cas classique de « fraude au président » affectant sa filiale au Benelux. Le cas de Fraude au Président chez Vranken Pommery Une comptable, récemment ajoutée à l’équipe de Vranken Pommery, a effectué trois virements internationaux sous la fausse impression d’agir sur les instructions urgentes d’un des dirigeants de l’entreprise, visant l’acquisition d’une société. Cette opération s’est avérée être une escroquerie, exploitant une usurpation d’identité. Le montant du préjudice et les actions suivantes Le total des pertes s’élevait à 847.000 euros. Suite à cette « fraude au président », Vranken Pommery a pris la décision de licencier l’employée concernée et de poursuivre sa banque pour manquement à son devoir de vigilance, critiquant l’autorisation de transferts financiers inhabituellement élevés vers des comptes asiatiques, extérieurs à son réseau commercial habituel. Attribution des responsabilités et jugement Le tribunal a majoritairement imputé la faute à Vranken Pommery pour avoir permis à une nouvelle recrue de réaliser des transactions majeures sans contrôles appropriés. Toutefois, il a aussi reconnu la part de responsabilité de la banque ING dans cette affaire de « fraude au président », soulignant que les transactions litigieuses comportaient des anomalies flagrantes qui auraient dû alerter la banque. Conséquences et Perspectives d’Appel Cette décision de partage des responsabilités a conduit à l’obligation pour ING de rembourser une partie des dommages subis par Vranken Pommery. Bien que l’entreprise ait espéré une compensation intégrale, elle envisage désormais de faire appel, selon L’Écho, mettant en lumière l’importance cruciale de la prévention et de la vigilance dans la lutte contre la « fraude au président ». Contactez MATA pour en savoir plus sur la fraude au président
Clarification des responsabilités dans les fraudes de paiement électronique par l’Europe

L’Europe est en train de définir plus clairement les responsabilités des consommateurs et des banques en cas de fraudes de paiement électronique. Ces dernières années, les fraudes électroniques ont considérablement augmenté, avec une multiplication par sept des plaintes annuelles depuis 2019. Les escrocs utilisent des méthodes telles que le « phishing », le « vishing » et le « smishing », ciblant souvent des sites de vente d’occasion et se faisant passer pour des entreprises publiques ou des banques. Fraudes de paiement électronique Gilles Laguesse, avocat partenaire chez DALDEWOLF, souligne que l’objectif commun de ces escrocs est de dérober les économies bancaires des citoyens, souvent à leur insu. Les fraudes réussies impliquent généralement l’accès aux données personnelles et bancaires de la victime, souvent facilité par la négligence du titulaire du compte. La législation européenne actuelle cherche à déterminer qui, de la banque ou du client, devrait assumer les pertes économiques résultant d’un paiement frauduleux. Si la banque est informée d’une fraude par son client, elle est responsable des paiements effectués après cette notification. Cependant, les paiements effectués avant cette notification impliquent une responsabilité partagée. Un paiement « non autorisé » doit normalement être remboursé par la banque, sous réserve d’une franchise de 50 euros, sauf en cas de « négligence grave » du client. La définition de la « négligence grave » prend en compte toutes les circonstances, indépendamment de l’âge ou de la perception des faits par la victime. Des exemples de négligence incluent le partage de codes avec des tiers, le manque de vigilance lors de transactions électroniques, ou le fait de laisser une carte dans une chambre d’hôtel. Le débat juridique actuel porte sur la distinction entre un paiement « autorisé » et « non autorisé ». Un paiement est considéré comme « autorisé » si la procédure convenue entre la banque et le client est respectée, indépendamment de l’identité de la personne effectuant l’opération. L’Europe vise à clarifier cette notion dans le projet de règlement PSR, soulignant l’importance de la responsabilité personnelle dans la protection contre la fraude. La vigilance du citoyen est essentielle, tout comme la prudence avec un portefeuille physique. La responsabilité de protéger les moyens de paiement électroniques incombe en premier lieu au citoyen lui-même. Contactez MATA pour en savoir plus
Mettez à jour vos bases clients pour éviter les rejets

Dès septembre 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire, nécessitant des bases clients à jour pour éviter les rejets. MATA IO propose TP UP pour l’enrichissement automatique des données clients, essentiel pour la conformité. Testez gratuitement 100 fiches avec MATA IO ! Dans le contexte actuel de transition vers la facturation électronique, de nombreuses entreprises se retrouvent confrontées à un défi majeur : la mise à jour et l’enrichissement de leurs bases de données clients. Ce processus, bien que crucial, peut se révéler complexe et chronophage. L’introduction de la facture électronique n’est pas simplement une question de technologie et de production de formats ; c’est aussi l’obligation d’assurer l’exactitude et l’intégralité des informations clients. Des données telles que les numéros SIREN, SIRET et de TVA sont indispensables pour une facturation sans rejet. Cependant, la question se pose : ces données sont-elles déjà présentes dans vos systèmes, et surtout, sont-elles fiables ? L’enrichissement des bases clients : une priorité Pour répondre à ce défi, MATA IO, acteur reconnu dans le domaine de la conformité des fournisseurs, propose la solution TP UP. Cette solution innovante offre une méthode automatisée pour l’enrichissement et la mise à jour des fiches clients. Elle se présente comme un outil incontournable pour les entreprises souhaitant se conformer aux nouvelles exigences sans pour autant sacrifier leur efficacité opérationnelle dans des mises à jour fastidieuses et chronophages. Testez gratuitement la solution TP UP Chez MATA IO, nous connaissons bien les enjeux et les difficultés que représente la mise à jour d’une base de données. C’est pourquoi, pour démontrer l’efficacité de TP UP, nous proposons une opportunité unique : tester gratuitement l’enrichissement de 100 fiches clients. Cette offre sans engagement permet aux entreprises de constater par elles-mêmes les bénéfices de la solution. Si vous souhaitez bénéficier de cette offre ou si vous avez des questions sur TP UP, il vous suffit de contacter MATA IO par e-mail. L’équipe est disponible pour répondre à vos interrogations et vous accompagner dans votre transition vers une facturation électronique fluide et conforme. Pour en savoir plus sur la conformité tiers !