Connaissez vous VIDA ? – Facture électronique

En France, la réforme de la facture électronique va nous contraindre à faire évoluer nos systèmes d’information, c’est sûr. Mais quand on sait que la facture électronique française n’est que le prélude de la facture électronique européenne, il vaut mieux envisager ce projet de e-facture dans sa globalité. La facturation électronique est un sujet d’actualité dans l’Union européenne, avec un projet de directive récemment proposé par la Commission européenne qui pourrait avoir des implications majeures pour les entreprises à travers le continent. La Proposition VIDA Fin décembre 2022, la Commission européenne a présenté un projet de directive relatif à la TVA à l’ère du numérique, connu sous le nom de VIDA (VAT in the Digital Age). Ce projet vise à généraliser l’obligation de facturation électronique dans toute l’Union européenne. Les États membres ont perdu 93 milliards d’euros de recettes de TVA en 2020 selon le rapport 2022 sur l’écart de TVA . Des estimations prudentes suggèrent qu’un quart des recettes manquantes peuvent être directement attribuées à la fraude à la TVA liée au commerce intra-UE. En outre, les régimes de TVA dans l’UE peuvent encore être contraignants pour les entreprises, en particulier pour les PME, les scale-up et les autres entreprises qui opèrent de manière transfrontalière. La Situation en France En France, les entreprises se préparent à l’obligation progressive de la facturation électronique entre elles. Même si le délai initial du 1er juillet 2024 vient d’être reporté par l’Administration Fiscale, on peut raisonnablement penser que la e-facture s’imposera aux entreprises françaises au plus tard en 2026. Dans le même temps, la Commission européenne réfléchit à étendre cette obligation à toute l’Union européenne. Les Détails du Projet Le projet de directive VIDA, s’il est adopté, entraînera plusieurs changements majeurs dans la facturation électronique. À partir de 2024, les États membres pourront imposer la facturation électronique, facilitant ainsi sa généralisation dans toute l’Union européenne. De plus, le projet prévoit la suppression de l’obligation d’obtenir l’acceptation du client pour émettre et transmettre une facture électronique. Cela pourrait accélérer l’adoption de la facturation électronique et réduire les obstacles administratifs. À partir de 2028, la définition de la facturation serait modifiée, et toute facture serait considérée comme électronique, sauf dans les États membres qui souhaiteraient continuer à accepter les factures papier. Pour les flux intracommunautaires, la facturation électronique serait imposée, avec une obligation de reporting en temps quasi réel. Cela pourrait améliorer la transparence et l’efficacité des transactions commerciales à travers l’UE. Implications pour les Entreprises Françaises Les entreprises françaises, qui se préparent déjà à l’obligation nationale de facturation électronique, doivent également prendre en compte ce projet de directive. Car, si le projet européen est adopté, la facture électronique devra être un fichier structuré, et les formats hybrides ne seront probablement pas acceptés. Les entreprises doivent donc commencer à se préparer à émettre et recevoir un format de facture électronique valide dans toute l’UE et non pas qu’en France Un système d’information adaptable : Face à cette perspective de changement et afin de garantir une transition en douceur vers la facturation électronique, il est crucial pour les entreprises de trouver des solutions adaptées à leurs besoins. Peut-être vaut-il mieux opter pour des solutions de conversion qui vont permettre de produire et de recevoir les formats homologués en France et se laisser le temps de migrer son système d’information pour être bien certains de répondre aux normes françaises et européennes. Opter pour des systèmes d’information adaptables et des solutions de conversion peut être une approche judicieuse. La solution MATA INV-IO se présente comme une option efficace pour s’interfacer avec les systèmes existants, produire et recevoir des factures aux formats homologués en France, en attendant les futurs formats européens. Conclusion : La facturation électronique est incontestablement un sujet qui prend de l’ampleur en France et dans toute l’Union européenne. Avec la proposition VIDA, la Commission européenne vise à généraliser l’obligation de facturation électronique dans l’ensemble du continent pour lutter contre la fraude à la TVA et faciliter les transactions intra-UE. Les entreprises françaises sont confrontées à une évolution inéluctable de la facturation électronique, et il est préférable de se préparer dès maintenant pour s’assurer d’être en conformité avec les exigences tant nationales qu’européennes. Des solutions flexibles et évolutives, telles que MATA INV-IO, permettront aux entreprises de naviguer avec succès dans cet environnement numérique en constante évolution. Contactez MATA pour en savoir plus
La Gestion de Trésorerie dans un Climat d’Incertitude

La gestion de trésorerie est cruciale face à l’inflation et aux taux d’intérêt croissants. Elle assure la liquidité, optimise les investissements et nécessite une digitalisation et une culture du cash dans l’entreprise. La gestion de trésorerie face à l’inflation et aux taux d’intérêt croissants : le retour du cash management Dans un contexte où les taux étaient bas ou même négatifs, les entreprises pouvaient compter sur leurs comptes bancaires pour garantir la sécurité, la liquidité et la rentabilité. Mais avec l’augmentation de l’inflation et des taux d’intérêt, la gestion de trésorerie reprend son rôle central. Les trésoriers cherchent les meilleures offres bancaires pour investir leurs excédents ou refinancer leurs dettes, en utilisant des logiciels qui facilitent l’analyse des données bancaires et comptables et la prévision de trésorerie. Le Cash Management : Un Outil Stratégique La gestion de trésorerie, ou cash management, englobe toutes les ressources financières disponibles et mobilisables par une entreprise. Elle joue un rôle stratégique en assurant la liquidité nécessaire, en gérant le besoin en fonds de roulement et en améliorant la productivité. Cette gestion, autrefois négligée, est désormais essentielle. L’Importance de la Prévision de Trésorerie Avec la hausse rapide de l’inflation et des taux d’intérêt, la gestion de trésorerie revient en force. Les entreprises doivent désormais suivre leur liquidité quotidienne et leurs placements à long terme. La hausse des taux oblige à surveiller de près les dépenses et à réduire les erreurs pour assurer la sécurité, la liquidité et la rentabilité. La prévision de trésorerie devient également cruciale pour trouver des placements financiers rentables. Investir Efficacement et Renégocier les Taux Les entreprises avec des liquidités excédentaires doivent investir judicieusement pour faire fructifier leur trésorerie. Les experts en placement de trésorerie conseillent de diversifier les dépôts. La hausse des taux d’intérêt est également une opportunité pour renégocier avec les banques et réévaluer leurs offres. Outils et Digitalisation de la Gestion de Trésorerie La gestion de trésorerie nécessite des outils adéquats pour croiser les données bancaires et comptables et faire des prévisions à court, moyen et long terme. Des logiciels spécifiques peuvent centraliser la trésorerie et modéliser les prévisions, permettant aux directeurs financiers de se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée. Conseils et Transition vers la Digitalisation Pour les entreprises qui ne peuvent pas recruter un trésorier, il est recommandé de former des collaborateurs, comptables, par exemple, qui ont de l’appétence pour le sujet qui pourront gérer la trésorerie quotidienne. Cette transition vers la digitalisation doit s’effectuer pendant les périodes de stabilité, car il s’agit d’un investissement qui peut éviter des pertes importantes en période d’incertitude. Conclusion La gestion de trésorerie est un équilibre délicat de prudence et de précaution pour éviter les risques de liquidité, de change ou de taux, mais elle représente aussi un coût. Instaurer une culture du cash et faire comprendre à tous les collaborateurs qu’ils doivent en être acteurs est essentiel dans le climat économique actuel. Contactez MATA pour en savoir plus
Profitez du passage à la facture électronique pour sécuriser votre référentiel fournisseurs

La fraude au virement constitue un problème omniprésent pour les entreprises de nos jours, et elle s’est progressivement industrialisée, devenant de plus en plus technologique au fil des années. Qu’il s’agisse de la fraude au Président, de la fraude aux IBAN, du deepfake ou d’autres formes d’usurpation, ces attaques se produisent souvent à des moments où vous êtes plus vulnérable, comme pendant les congés, à l’arrivée d’un nouveau collaborateur ou lors d’un changement d’outils informatiques. Avec la réforme de la facture électronique, les entreprises seront probablement confrontées à un nouveau type de fraude : la fraude à la e-facture COMMENT FONCTIONNE ACTUELLEMENT LA FRAUDE A LA FACTURATION ? La fraude à la facturation consiste pour un escroc à se faire passer pour un fournisseur afin de tenter de faire payer une ou plusieurs factures sur son compte plutôt que sur celui du fournisseur légitime. La méthode généralement utilisée consiste à obtenir une véritable facture fournisseur, puis à modifier le numéro de compte bancaire destinataire du virement. La plupart du temps, les fraudeurs numérisent la facture pour modifier discrètement le numéro de compte avant de la renvoyer au destinataire. Et pour être bien certain que le nouveau compte bancaire soit effectivement pris en compte par le service comptable de l’entreprise victime de la fraude, l’escroc va accompagner la facture falsifiée d’un courrier signalant le changement de compte. COMMENT CELA VA-T-IL FONCTIONNER AVEC LA REFORME DE LA FACTURE ELECTRONIQUE ? Bien sûr, ce type de fraude va également s’appliquer à la facture électronique, qui va devenir obligatoire pour les entreprises à partir de 2025. A compter de cette date, les entreprises françaises devront être en mesure d’intégrer des fichiers de factures directement dans leur système informatique. Dans ce contexte de changement d’organisation, mais aussi d’évolution des outils informatiques, les fraudeurs vont probablement recourir à des techniques sophistiquées de piratage, afin de modifier les éléments de facturation indiqués sur les factures électroniques dans le système d’information du fournisseur, ou bien s’introduire dans le système informatique du client pour effectuer des modifications directement dans sa base fournisseur. La fraude informatique est certes plus complexe à mettre en œuvre pour les fraudeurs car elle nécessite des technologies et des compétences avancées en informatique. Mais pas de quoi décourager les escrocs qui se sont énormément professionnalisés au cours de ces dernières années et qui disposent souvent de gros moyens informatiques. La fraude informatique est quasi indétectable en amont car elle n’implique pas d’interaction préalable avec l’entreprise attaquée. Par conséquent, le premier obstacle à ce type de fraude réside naturellement dans la qualité des outils et des procédures de sécurité informatique. CONTRÔLE DES COORDONNÉES BANCAIRES DES FOURNISSEURS Il serait parfaitement illusoire de croire que la facture électronique va mieux nous protéger contre la fraude sous prétexte que nous échangerons des fichiers XML. En fait ça risque plutôt d’être le contraire : on a pu noter par le passé que toutes les réformes d’importance et qui induisent des changements organisationnels et informatiques ont plutôt favorisé la fraude, dans un premier temps, en exploitant de nouvelles failles de sécurité. Il est d’ailleurs essentiel de souligner que la facture électronique ne dispense pas de la vérification des informations fournies par le fournisseur : la problématique du contrôle du compte du tiers payé reste la même qu’auparavant. Chez MATA, nous recommandons d’effectuer automatiquement une vérification dans le réseau SEPAMAIL ou SIS ID pour confirmer la correspondance de l’IBAN avec le tiers à payer, chaque fois qu’une nouvelle coordonnée est indiquée dans le flux de facture. Ces nouvelles coordonnées viendront enrichir le référentiel des tiers sûrs stocké dans notre solution antifraude MATA IO, permettant ainsi un contrôle ultime du fichier de règlement avant son envoi à la banque. Car, il est important de comprendre que quelle que soit la nature de la fraude, celle-ci finit toujours logée dans le fichier de paiement envoyé à la banque et que le fait d’avoir payé une facture à un escroc ne supprime en aucun cas la dette envers le fournisseur. En conclusion, la transition vers la facture électronique doit s’accompagner d’une réflexion sur la prévention de la fraude dans les entreprises. Il conviendra d’associer des procédures de vérification rigoureuses à des outils informatiques dédiés pour sécuriser son référentiel fournisseurs et ainsi réduire son risque de fraude. Contactez MATA pour en savoir plus
Facturation électronique : bientôt obligatoire dans toute l’Europe ?

La facturation électronique est un sujet brûlant dans l’Union européenne, avec un projet de directive récemment proposé par la Commission européenne qui pourrait avoir des implications majeures pour les entreprises à travers le continent. Examinons de plus près ce projet et ce qu’il pourrait signifier pour l’avenir de la facturation en Europe. Facturation électronique : La Proposition VIDA Fin décembre 2022, la Commission européenne a présenté un projet de directive relatif à la TVA à l’ère du numérique, connu sous le nom de VIDA (VAT in the Digital Age). Ce projet vise à généraliser l’obligation de facturation électronique dans toute l’Union européenne. La Situation en France En France, les entreprises se préparent à l’obligation progressive de la facturation électronique entre elles en 2024. La Commission européenne réfléchit à étendre cette obligation à toute l’Union européenne. Si cette proposition n’est pour l’instant qu’à l’état de projet, elle pourrait avoir des répercussions importantes. Les Détails du Projet Le projet de directive VIDA, s’il est adopté, entraînera plusieurs changements majeurs dans la facturation électronique. À partir de 2024, les États membres pourront imposer la facturation électronique, facilitant ainsi sa généralisation dans toute l’Union européenne. De plus, le projet prévoit la suppression de l’obligation d’obtenir l’acceptation du client pour émettre et transmettre une facture électronique. Cela pourrait accélérer l’adoption de la facturation électronique et réduire les obstacles administratifs. À partir de 2028, la définition de la facturation serait modifiée, et toute facture serait considérée comme électronique, sauf dans les États membres qui souhaiteraient continuer à accepter les factures papier. Pour les flux intracommunautaires, la facturation électronique serait imposée, avec une obligation de reporting en temps quasi réel. Cela pourrait améliorer la transparence et l’efficacité des transactions commerciales à travers l’UE. Implications pour les Entreprises Françaises Les entreprises françaises, qui se préparent déjà à l’obligation nationale de facturation électronique, doivent également prendre en compte ce projet de directive. La France est considérée comme un modèle pour la facturation électronique, et le modèle français est le plus abouti pour les besoins de l’administration fiscale. Cependant, il existe des défis à relever. Dès 2024, si le projet est adopté, la facture électronique devra être un fichier structuré, et les formats hybrides ne seront pas acceptés. Les entreprises doivent donc commencer à se préparer à émettre et recevoir un format de facture électronique valide dans toute l’UE. Choix d’un Partenaire Certifié Le choix d’un partenaire certifié PEPPOL (Pan-European public procurement online) doit également être pris en compte. Les entreprises doivent évaluer différents paramètres tels que le coût, la mise en place, le spectre couvert, etc., et s’assurer que le partenaire est conforme aux normes européennes qui seraient exigées si le projet de directive était validé. Conclusion Le projet de directive VIDA représente une étape importante dans l’évolution de la facturation électronique dans l’Union européenne. Il a le potentiel de transformer la manière dont les entreprises émettent et reçoivent des factures, en simplifiant les processus et en augmentant l’efficacité. Cependant, il y a aussi des défis à relever, et les entreprises doivent commencer à se préparer dès maintenant pour ces changements potentiels. La collaboration avec des partenaires certifiés et la compréhension des implications légales seront essentielles pour naviguer dans ce nouveau paysage. La France, en tant que leader dans ce domaine, a l’opportunité de montrer la voie et d’aider à façonner l’avenir de l’e-facture en Europe. Le temps nous dira comment ce projet évoluera et quel impact il aura sur le commerce et l’industrie à travers le continent. Contactez MATA pour en savoir plus
Ransomwares : Chaque Paiement De Rançon Finance 9 Nouvelles Attaques !

Dans son dernier rapport de recherches portant sur le fonctionnement des groupes de rançongiciels et la spirale de financement de leur attaque, Trend Micro révèle qu’il suffit du paiement de seulement 10 % des demandes de rançons pour financer de nouvelles vagues d’attaques. Ce rapport fournit des renseignements stratégiques, tactiques, opérationnels et techniques sur ces actions malveillantes. Il s’appuie sur une collecte de données rassemblées pour répertorier les différents schémas organisationnels des organisations cybercriminelles. Ces informations seront utiles à la communauté pour comparer les différents groupes actifs sur ce marché, estimer les risques et caractériser les comportements des groupes à la manœuvre. Voici ses principaux éléments : Le pourcentage de victimes qui acceptent de payer une rançon (10 %) le font généralement rapidement. En France, un tiers des microenterprises ciblé a déjà payé une rançon. Les victimes de certains secteurs et pays paient plus souvent que d’autres, ce qui signifie que leurs homologues sont plus susceptibles d’être ciblés par la suite. Le paiement d’une rançon a souvent pour seul effet d’augmenter le coût global de l’incident, avec assez peu d’autres bénéfices. Les activités de monétisation des rançongiciels sont au plus bas en début d’année (janvier) ainsi que sur la période estivale. Des périodes qui sont potentiellement propices à la reconstruction des infrastructures et à la préparation des attaques futures. Le rapport indique qu’en renforçant les dispositifs de protection des chaines de production, en poursuivant l’analyse approfondie des écosystèmes de rançongiciels et en concentrant les efforts à l’international sur la réduction du pourcentage de victimes acceptant de payer une rançon et d’entretenir ainsi la mécanique, les entreprises et les gouvernements pourraient contribuer à faire baisser la rentabilité de cette industrie des rançongiciels. « Les rançongiciels constituent aujourd’hui une menace majeure pour la cybersécurité des entreprises, des collectivités et des administrations. Leur mode opératoire est en constante évolution, c’est pourquoi nous avons besoin d’analyser en permanence les données techniques afin d’adapter en continu la modélisation des outils de détection. Notre étude vise à aider les décideurs dans les métiers IT à mieux comprendre leur exposition au risque et à fournir aux comités de direction les informations dont ils ont besoin pour mieux appréhender ce type de menaces », explique Nicolas Arpagian, Director Cybersecurity Strategy de Trend Micro. Des éléments qui peuvent peser dans la balance Le rapport de Trend Micro tend à apporter aux décideurs des informations pour mieux évaluer les risques financiers découlant des rançongiciels et aider : les responsables informatiques à documenter la justification d’un renforcement des budgets en matière de cybersécurité, les gouvernements à chiffrer plus précisément les services de réparation à incident et les modalités d’application de la loi/mise en conformité, les assureurs à concevoir plus précisément les termes et conditions de leurs polices, les organisations internationales à prendre davantage en considération les attaques par rançongiciels, qui sont plus que jamais un risque à l’échelle planétaire. Ce rapport est consultable ici : https://www.trendmicro.com/vinfo/us/security/news/ransomware-spotlight/understanding-ransomware-using-data-science. Source : ITRnews
LE SEUL PROTOCOLE SECURISE A 100%: L’EBICS TS

Le protocole EBICS, qu’on ne présente plus ou presque, est le protocole de communication bancaire standardisé et sécurisé qui garantit la confidentialité des données, permet l’identification des donneurs d’ordre et préserve l’intégrité des fichiers.
COMMENT EXERCER UN CONTRÔLE DE TIERS CONFORME ET SUR?

Pour les entreprises françaises les enjeux sont forts pour mettre en place un contrôle de tiers conforme et sûr.
En un an, ce sont 312 poursuites & 253 condamnations qui ont été prononcées en France pour des faits de corruption, de trafic d’influence, de concussion, de prise illégale d’intérêt, de détournement de fonds publics ou de favoritisme. Le contrôle du tiers est une clé de sécurité pour tout transfert de fonds.
À QUAND LE CONTRÔLE DU BÉNÉFICIAIRE DE VIREMENT ?

Fraude sur les virements Parce que, simultanément, les institutions financières s’engagent dans une stratégie de développement des paiements par transfert interbancaire et que la fraude sur les virements prend une ampleur inquiétante, le Royaume-Uni a conçu un système unifié de confirmation des bénéficiaires. Le « CoP » est désormais opérationnel et activé par défaut pour tous les clients de presque tous les établissements. L’intégration de l’évolution des pratiques commence à devenir urgente, entre les désirs politiques ou économiques de promouvoir un modèle alternatif aux règlements par carte, essentiellement au profit des mouvements de compte à compte, la généralisation des transferts instantanés, accélérant les échanges, et la progression constante de la cybercriminalité, dont les acteurs sont en permanence à l’affût des opportunités créées par les changements de comportements et les faiblesses des solutions émergentes. Si elle n’est pas absolument infaillible, la réponse de l’industrie britannique présente l’immense avantage d’être extrêmement simple. Dorénavant, au moment de fournir les informations d’un nouveau bénéficiaire de virement, le payeur est invité à saisir le nom de l’individu ou la raison sociale de l’entité en même temps que ses coordonnées bancaires. En arrière-plan, une requête est alors transmise à la banque destinataire, de manière à vérifier la concordance des caractéristiques et écarter les risques d’usurpation. Le résultat, qui respecte les exigences de protection de données sensibles, prend trois formes différentes (outre les erreurs). Dans le cas général, la correspondance est parfaite et l’opération peut suivre son cours sans danger patent. Parfois, une différence mineure (une orthographe approximative, par exemple) génère un avertissement et incite l’utilisateur à s’assurer de l’identité de sa contrepartie. Enfin, en cas de divergence sérieuse, le client reçoit une alerte critique et est pressé de redoubler de prudence. De toute évidence, cette mesure élémentaire ne résorbera pas tous les problèmes de détournement de fonds. Mais elle a tout de même deux mérites importants. D’une part, elle devrait aider directement à réduire l’impact des arnaques au changement d’identifiants bancaires (quand un escroc parvient à faire croire à sa proie que les références de son fournisseur ont changé) qui font perdre chaque année des millions aux particuliers et aux entreprises (et beaucoup d’entre elles ne s’en remettent jamais). D’autre part, elle permettra peut-être aux victimes potentielles de prêter une plus grande attention aux opérations qu’elles réalisent en ligne en un clin d’œil. La présence d’une étape de contrôle leur donnera en effet l’occasion de prendre un peu de recul avant d’envoyer de l’argent vers une destination inconnue. Or d’autres initiatives ont démontré par le passé combien le seul fait d’obliger la personne à marquer une pause dans sa démarche favorise sa prise de conscience d’une tentative de fraude en cours. Quoique avec un certain retard sur nos voisins d’Outre-Manche, l’Union Européenne semble déterminée, notamment à travers la directive DSP2, à promouvoir les échanges interbancaires comme un moyen de règlement de la vie courante. Par ailleurs, la plate-forme transcontinentale de paiement instantané constitue une brique supplémentaire du même édifice. Cependant, afin d’atteindre cet objectif, il faudra non seulement garantir la sécurité des dispositifs déployés mais également conquérir la confiance des clients. La confirmation de bénéficiaire serait un premier pas facile dans la bonne direction… Source : C’est pas mon idée !